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Les filles et le sport; Quelle est la place des filles dans le sport amateur ?

Publié le 23 juin 2014

Prochain Départ par Catherine Collin et Victoria L.-Chartrand

Quelle est la place des filles dans le sport amateur ?

Les filles et le sport (article 1 de 3)

Le sport contribue de façon positive à la société. Il combat les discriminations, les préjugés et les stéréotypes. Après nous être longtemps questionnés sur un sujet qui nous tient à coeur, nous avons cru bon d’aborder l’aspect du genre dans le sport. Quelle est la place des filles dans le milieu sportif amateur ? En effet, les filles sont moins impliquées dans ce milieu. Elles ont moins d’occasions de bouger et sont toujours victimes de stéréotypes sexuels malgré les avancées au niveau de l’égalité des sexes. C’est pourquoi nous avons décidé de vous offrir un dossier spécial qui s’échelonnera sur trois mois et portant sur les filles et le sport.

Tout d’abord, dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent à faire la distinction entre les deux sexes, notamment au moyen des jeux et du sport. Par exemple, la gymnastique est aux filles ce que le hockey est aux garçons. En vieillissant, ce phénomène, qui se retrouve dans tous les milieux que les jeunes côtoient, se transcende dans une vision différente du sport qu’auront les gentes masculine et féminine. Les garçons considéreront davantage le sport comme étant un canalisateur d’énergie et une occasion d’avoir du plaisir. De leur côté, les filles auront plus tendance à voir l’activité physique comme une corvée dans le but de maintenir ou d’améliorer leur apparence physique. Selon l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie et ParticipACTION, les sports associés majoritairement aux filles, comme la danse et la gymnastique, portent une grande importance à l’apparence physique, ce qui peut avoir des répercussions comme l’insatisfaction par rapport à leur image et les désordres alimentaires.

Dans cette même optique, l’organisme Québec en forme ajoute que ces filles, ne voyant pas rapidement les résultats de leurs efforts, se retrouvent dans une phase de démotivation, les poussant parfois à abandonner. De surcroît, avec le passage de l’enfance à l’adolescence, arrive la puberté. Avec les divers changements corporels et hormonaux féminins, il s’ensuit une timidité qui affectera le désir de s’engager tant dans une équipe sportive que durant les cours d’éducation physique.

Dans certains cas, une gêne face aux garçons s’installera durant cette période, ce qui implique que les filles seront moins actives, surtout dans le milieu scolaire.

Par ailleurs, les filles ont moins d’occasions pour exercer leur sport que les garçons. Dans les milieux populaires, les entraîneurs de certaines disciplines vont miser d’avantage sur les performances masculines, ce qui a pour conséquence que les filles peuvent se sentir délaissées. Elles peuvent être moins observées, corrigées et encouragées par ceux-ci. De plus, selon le Think tank Sport et Citoyenneté, il existe moins d’équipes sportives féminines au niveau amateur puisqu’on les juge moins prestigieuses et moins rentables. Par exemple, au niveau secondaire, on investit plus dans les équipes masculines parce qu’elles renforcent d’avantage l’image de l’école lorsqu’elles sont performantes. Prenons pour exemple les garçons qui développeront un sentiment d’appartenance en faisant partie de l’équipe de football tandis que les filles développeront ce sentiment en allant encourager les joueurs durant leurs matchs. De plus, comme les filles possèdent moins l’esprit de compétition que les garçons en général, elles sont moins nombreuses à s’inscrire dans des équipes sportives et certaines iront jusqu’à abandonner lorsqu’elles ressentent trop de pression face à la performance qui est attendue de leur part. Quant à la simple pratique d’activité physique, les filles ne se sentent pas totalement incluses; l’environnement ne favorise pas toujours l’intégration féminine.

Prenons par exemple les salles de musculation. Les femmes ne se sentent pas nécessairement à leur place dans ce milieu majoritairement masculin. La même chose peut s’appliquer aux espaces récréatifs tels que les terrains de soccer et de basketball. Ce sont des endroits où les filles sont plus susceptibles de se sentir observées et jugées. Pour illustrer ce fait, certaines chaînes de centres d’entraînement ont reconnu l’importance d’ouvrir des centres pour femmes uniquement.

En somme, de l’enfance à la vie adulte, les femmes peuvent se sentir désavantagées face aux hommes. Toutefois, il s’agit toujours d’une question de perception. La sensibilisation par la famille et les institutions scolaires face à l’intégration féminine dans le sport peuvent changer la vision des filles par rapport à leur appartenance au sport. Chaque individu devrait se sentir à l’aise d’adopter un mode de vie actif pour maintenir de bonnes conditions de vie. Toutefois, il existe toujours une influence sur laquelle nous avons moins de pouvoir : les médias sportifs, qui accordent moins d’importance à l’élite féminine, étant beaucoup plus axés sur les performances masculines.

Jetez un coup d’oeil au court métrage « Voices » de Nike et mettant en vedette des athlètes féminines : Joan Benoit Samuelson (marathonienne de haut calibre et première olympienne médaillée d’or au marathon à Los Angeles en 1984), Lisa Leslie (quatre fois médaillée d’or et athlète de la Women’s National Basketball Association (WNBA) jusqu’en 2009), Marlen Esparza (boxeuse six fois championne nationale aux États-Unis et médaillée de bronze aux Olympiques de 2012) ainsi que Diana Taurasi (deux fois médaillée d’or et joueuse de basketball dans la WNBA).

Pour ces trois générations de femme, on voit le même message : « Jouez selon vos propres règles. » Leurs histoires nous parlent.

Article 1 de 3.
Lire la suite : Les filles et le sport: les femmes de l’élite ? et Les filles et le sport: Fillactive

Catherine Collin et Victoria L.-Chartrand pour Courir.org
Courriel : prochaindepart@live.ca

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