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UNE MARCHE SYMBOLIQUE… ET NON OLYMPIQUE

Publié le 12 juillet 2021

Avant de vous parler de Londres dans ma deuxième bulle, je veux vous faire part d’un geste que j’ai posé le 1er juillet, le jour de la Fête du Canada : j’ai entrepris une marche de 11 km en guise de soutien aux nations autochtones. Vous allez dire : 11 km, c’est rien, mais pour un opéré à la hanche droite avec une tige de titanium dans le fémur et une boule de céramique dans l’os iliaque, ça représente un certain défi. Il faisait 26oC, mais heureusement il ventait et c’était nuageux.

Pendant les 2h20 qu’a duré mon parcours, j’ai eu le temps de réfléchir à tout ce qui se passe présentement, à cette situation gênante causée par les découvertes de dépouilles d’enfants autochtones à travers le pays. Un kilomètre franchi, et je sens que cette réalité nous frappe de plein fouet, elle vient assombrir cette journée de réjouissances. Il n’y a pas lieu de se réjouir, c’est certain. L’heure est à la tristesse, mais pas notre tristesse à nous – pauvres de nous, nous ne pouvons pas fêter à notre goût – mais leur tristesse.

Au 5e km, j’en arrive à penser que nous pouvons bien sûr être fiers de ce que nos ancêtres nous ont légué, mais éprouver de la honte pour les mauvaises décisions qu’ils ont prises : tout ça fait partie de notre héritage, et nous n’avons pas le choix de vivre avec… On dit que l’enfer est peuplé de bonnes intentions… On peut se poser la question : les décideurs du temps, étaient-ils bien ou mal intentionnés? Y avait-il vraiment un plan machiavélique de génocide? Les acteurs du temps étaient-ils tout à fait conscients du tort qu’ils causaient?

Qu’importe, le mal est fait! Au 7e km, je me dis que le temps n’est pas à chercher des coupables. Je me mets à la place de ces familles autochtones. Je peux comprendre ces enfants pour avoir moi-même été séparé de ma mère (cancer) à l’âge de 9 ans et avoir été envoyé au pensionnat durant mes études; dans mon cas, j’étais consentant ; mon père avec ses 4 enfants ne pouvait pas faire autrement. Je m’en suis bien sorti, et ma famille aussi. Mais eux… Arrachés de force à leur milieu familial, contraints à se plier à un régime sévère auquel ils n’étaient pas habitués, plusieurs n’ont pas pu survivre. Et aujourd’hui la réalité sort de leurs tombes.

Au 9e km, je me pose la question : que faire pour réparer les pots cassés? Quel geste concret, significatif, pourrait-on poser? Si tout le monde pouvait se débarrasser de certains préjugés envers les Autochtones, ce serait déjà un bon pas. Les approcher, les écouter, reconnaître leurs valeurs, les respecter, les considérer comme des citoyens à part entière. Apprendre aux générations futures la vraie histoire… J’ai enseigné 3 ans l’histoire en secondaire I, et la matière à enseigner ne parlait pas de leur vraie histoire à eux; il est plus que temps d’en revoir le contenu!

C’est le 10e km qui m’a amené à une idée saugrenue que je vous expose naïvement ; elle vaut ce qu’elle vaut : et si on écrivait à nos décideurs des différents paliers de gouvernement – fédéral, provincial, municipal – pour leur donner l’autorisation de consacrer une partie de nos impôts à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens autochtones jusqu’à les mettre au niveau des citoyens canadiens de classe moyenne? Réaliser cela, ce serait un grand pas pour l’humanité! C’est beau, la compassion et la réconciliation, mais il faut passer à l’action : rendre justice et réparation. On entend de belles paroles ces temps-ci, de belles intentions; mais il faut à un moment donné passer de la parole aux actes, aligner nos bottines à nos babines.

Enfin rendu au 11e km, j’éprouve une certaine fierté à avoir fait ma petite part vers un monde meilleur. J’espère que le chandail et la casquette jaune que j’ai portés tout le long du parcours auront fait réfléchir ceux que j’ai rencontrés. Un petit pas pour l’homme…

« Un voyage se mesure davantage en amis qu’en kilomètres. » (Tom Cahil)

 

Pierre Bourassa pour Courir.org

hibourassa@gmail.com

418-234-2125

 

 

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