Contactez-nous
  • Facebook
  • Youtube

Header > Bannière rotative

  • Calendrier
  • Résultats
    • Sportstats
    • QuidChrono
  • Collaboration
    • Pierre Bourassa
    • Nathalie Collin alias White Lightning
    • Yves Daigneault
    • Jean-Claude Drapeau
    • Mathieu Gagnon
    • Jeff et Gab
    • Peggy Labonté
    • Martine Lessard
    • Laurianne Roberge
    • Richard Strasbourg
    • Archives
      • Geneviève Baril (2013-2016)
      • Éric Leclerc (2012-2016)
      • Nicolas Riou (2015-2016)
      • Mark Tosques (2012-2014)
      • Kathy Tremblay (2012-2016)
  • Clubs
    • Les Clubs
      • Club Cent’Or
  • Nouvelles
    • Nouvelles
    • Thèmes
      • Courir à six pattes
      • Courir en famille
      • Journal Courir
      • Motivaction
      • Recette du mois
      • Test de produits
      • Voyages organisés
  • Guide du coureur
    • Plans
      • Débutant
      • 5 Kilomètres
      • 10 Kilomètres
      • Demi-marathon
      • Marathon
  • Ressources
    • Courir en toute sécurité
    • Éthique du coureur
    • Voyages de courses

Sur le pont en survolte !

Publié le 4 novembre 2012

Le 13 septembre dernier sur le pont Jacques–Cartier, au milieu de 2000 marathoniens, je prenais enfin le départ et j’allais rédiger ce qui était le paragraphe final d’un long récit. Je me lançais enfin pour la balade de 42 km que j’avais tant attendue. Mon troisième marathon m’a encore une fois donné une leçon de vie : chaque marathon a sa propre histoire, une histoire unique. Même si vous vous êtes préparé comme il faut et que vous êtes en pleine forme le marathon est là pour vous rappeler que les jours se suivent et ne se ressemble pas.

Sur ce pont après avoir vu les 6500 coureurs du ½ marathon défiler, jétais une vraie boule d’émotions, excitée d’être là et prête… Voire même survoltée. En attendant le coup de départ et en écoutant monsieur Arsenault parler à la foule, j’ai eu le souvenir du moment où ce même Monsieur nous annonçait le retour du Marathon à Montréal, dans le parc Lafontaine, il y a quelques années. Les palpitations de joie que je ressentais suite à cette annonce sont curieusement revenues. J’étais là, enfin. Je ne savais pas si j’allais rire ou pleurer.

Et c’est parti!

Déjà un km passé et je m’aperçois que j’ai commis une erreur en me plaçant trop à l’avant, avec le lapin de 3 h 30. Je sais que je ne peux pas tenir ce rythme et je dois me corriger.

Dès lors, je ralentis; je m’apercevrai plus tard que je n’ai pas assez ralenti. C’est qu’à ce moment-là, je me demandais si ma ferveur et mon enthousiasme ne reflétaient pas, après tout, ma vraie condition; si en fin de compte, je ne m’étais pas tout bonnement économisé durant tout mon entraînement. « Et si j’avais sous-estimé ma capacité? » « Et si ce matin, c’était l’un de ces matins où rien ni personne ne vous arrêtera? »

Au fil de ces réflexions, j’étais donc à commettre une deuxième erreur. Celle de ne pas respecter le plan. Bien que je n’aie pas trop tardé à revenir à mon rythme, avant le premier 10 km, j’avais déjà compromis ma réussite.

Ce n’est que vers le 21e km que je me suis rendu compte que la route serait plus dure que je l’avais prévu. Au 22e km, un ami m’attendait avec des réserves d’énergie et quelques mots bien placés pour m’aider à continuer. (Merci Pierre!). Il allait me retrouver en vélo au 33e km (une précaution pour m’appuyer si je devais traverser le mur… et mur il allait y avoir, mais j’étais prête à cela aussi puisque je suis passée par là à Boston en 2003).

J’ai eu le temps de réfléchir à bien des choses sur ce 42km! En premier lieu, combien c’était agréable de constater l’augmentation de la participation reflétée directement par un nombre relativement plus élevé de spectateurs aux abords du parcours.

J’ai reçu et entendu beaucoup plus de bons mots sur le parcours : « Allez-y, madame ! Ne lâchez pas! » Et tous ces amis sur la route avec moi, Rosaire, Albert, Julien en lapin de 3h45 qui a bien essayé de me récupérer, Daniel… ils étaient tous là.

Au fil des kilomètres, je voyais mes objectifs s’éloigner et j’étais envahie d’une déception profonde. Je me ressaisis cependant assez rapidement.

Je me suis souvenu qu’il m’avait fallu 6 ans pour retrouver le courage et le temps de m’entraîner pour ce marathon que j’avais mis tout mon coeur et mes efforts pour m’y rendre. Je n’avais donc qu’une seule option et c’était de finir ce marathon en me battant, malgré le temps qui filait trop vite à mon goût. Mes jambes avaient décidé de faire à leur tête; j’allais les ignorer et faire à ma tête. J’allais respecter le reste du plan et comme prévu faire mon entrée au stade.

Arrive enfin le 33e kilomètre et mon ami Pierre ne sait plus trop s’il doit m’encourager ou me laisser tranquille! Il lira sans doute sur mon visage ma détermination et interprètera mon message à défaut de l’entendre : « Ça va aller, on va se rendre au stade » J’ai les yeux pleins d’eau; je me regarde le bout des pieds…

Je reprends mon soliloque rue Rachel « tu n’es plus loin, le meilleur est à venir, je vais faire le tour du parc Maisonneuve; je suis dans ma cour; va chercher ta médaille; tu l’as tant attendue… »

Sur ces derniers kilomètres, j’ai vu plein d’amis que je n’avais pas vus depuis un bon bout de temps et ce fût tellement agréable. Il me restait même un peu d’énergie pour en encourager quelques-uns qui marchaient! J’ai même pris le temps de voler en accolade l’énergie de mon ami Marc, … Tu me l’avais dit « la route nous réserve de bonnes et belles surprises. ».

Plus d’un km, je passe maintenant sous la rue Sherbrooke. Encore plein de beaux visages amicaux et combien réconfortants.

Et que dire de l’entrée au stade! Vous verrez que beaucoup de mes collaborateurs vous en parlent et si vous avez couru l’événement, vous savez de quoi je parle. Au fil, enfin, mes proches m’attendaient avec de nombreux amis.

Le jour suivant, comme de coutume, je cours au kiosque à journaux et je me procure tout ce qui a été écrit au sujet de l’événement. Je vois que l’on a enfin donné au Marathon de Montréal la place qui lui revient.

Sur ce, je ferai un petit clin d’œil à monsieur. Yves Boisvert, de La Presse, qui a écrit dans son article du 14 septembre (Newton et moi), en conclusion « Je suis content. Mais le même nono, en plus expérimenté. J’ai déjà hâte au prochain. »

Je vous réponds avec tout le respect que je vous dois ‘Vite, fais – en un autre, tu n’as rien compris».

Bonne course à tous !

Nathalie Collin pour courir.org wlightning24@hotmail.com

Lien boutique
Dmg_2024
Circuit Endurance
Espace à louer
Espace à louer
Boutique dM
Circuit Sirius
Club Cent
Espace à louer
Espace à louer
https://www.courir.org/apropos/publicites/
Espace à louer
Les bonnes adresses
Les bonnes addresses, autres passions

Sidebar > Bas Pleine Largeur

Abonnez-vous à notre Infolettre

Bienvenue sur courir.org

Passionnés de course à pieds vous êtes les bienvenues sur Courir.org. Courir.org est la références au Québec pour tous vos besoins en course à pied depuis 2000.

Vous retrouverez toutes les informations que vous recherchez: des dernières nouvelles au calendrier de course à pied du Québec.

Joignez vous en tant que collaborateur en envoyant vos nouvelles, chroniques, photos, vidéos, événements et autres pour alimenter la communauté francophone de course à pieds du Québec.

Courir.org
  • Calendrier des courses
  • Tournée Courir.org
  • Publicités
  • Contactez-nous
  • À propos de nous

Courir.org ® Tous droits reservés