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Se lancer des défis, se garder bien en vie!

Publié le 16 novembre 2012

Qui n’aime pas relever des défis? En cherchant bien, vous en avez au moins un comme tout le monde. Pour certains, il peut paraître modeste, pour d’autres, bien raisonnable ou encore démesuré. Tenez! Vous ne me verrez jamais faire un triathlon, à cause de la natation: je dois me débattre jusqu’à épuisement pour rester à flot… Mes parents avaient-ils une prémonition quand ils m’ont appelé Pierre? Toujours est-il que je coule comme une roche!

Mais avec la course à pied, je suis dans mon élément, comme un poisson dans l’eau! Faire 14 tours pour couvrir la distance d’un marathon, c’est un défi à ma mesure. C’est ce qui s’est passé le 12 juin, à l’occasion de la 10e édition du marathon du Saguenay. Nous étions seulement 24 à le relever, ce défi, dont 4 membres du club CentOr. Vous connaissez? Ce club de marathoniens qui ont accumulé 100 marathons officiels et plus… J’y étais, bien sûr (mon 144e), mais il y avait aussi Luc Gagnon (son 115e) de la région, Gilles Lamontagne (son 198e) de Québec et Roger Goulet (plus de 230) de St-Jean-Chrysostome.

N’eurent été de la flotte qui nous est tombée sur la tête 2 heures après le départ, du petit vent qui nous plaquait le temps humide sur la peau et des flaques d’eau de plus en plus larges et profondes que nous devions contourner, les conditions auraient été parfaites. Heureusement, les organisateurs et les bénévoles, de même que les quelques amis restés sur place, nous ont soutenus jusqu’à la fin. Encore une fois, tous ces gens ont démontré leur sens de l’hospitalité et leur savoir-faire proverbiaux.

Parfois, nous nous lançons un défi sans trop savoir ce qui nous attend. Ce fut mon cas le 18 juin. J’ai coutume de participer au 20 km du Tour du lac Brome, mais j’avais le goût d’essayer autre chose, et comme l’organisation innovait cette année en offrant 3 compétitions le samedi, soit le 5 km traditionnel en plus du 6 km et du 12 km en sentier, je pris la décision de m’inscrire à ce dernier, ce que firent 4 amies coureuses tout aussi téméraires.

J’avais l’impression que l’épreuve consistait en une petite balade dans le bois, à l’abri du soleil, et dans un sentier bien entretenu. Je commençai à déchanter quand on m’avisa, quelques jours avant, qu’il y avait de la «fardoche» le long du parcours et qu’il était préférable de porter des vêtements longs pour éviter les égratignures… Et avant le départ de la course (12 km = 2 fois le parcours du 6 km), on m’informa qu’il fallait compter sur quelques trous de boue, des rigolets, des roches, des troncs d’arbre… et des insectes!

Comble de malheur, 3 heures avant le départ, un orage violent inonda le terrain avec des trombes d’eau poussées par des vents violents assez forts pour arracher les kiosques de leurs ancrages. Je fus parmi les 6 ou 7 braves à se faire arroser copieusement en tenant l’armature d’une tente double durant ce déluge qui a duré une bonne demi-heure. Changer de souliers pour la course? À quoi bon! Ils étaient déjà fortement imbibés d’eau… Et la chaleur revenue, au diable les vêtements longs! Allons-y pour le singlet et le short!

Le départ se faisait sur un terrain asséché, mais ça n’a pas tardé à être plus «humide». Il se forma bientôt un bouchon: je pensais que c’était dû au fait que le sentier se rétrécissait au point de laisser passer un seul concurrent. Mais non: ceux d’en avant hésitaient à se lancer dans les trous de boue, n’en sachant pas la profondeur. Passer à côté, c’était s’aventurer en terrain inconnu; traverser à toute vitesse, c’était risquer de buter contre une roche ou une branche au fond… Alors on y allait en douceur au début. Mais la prudence fit place à l’audace au fur et à mesure qu’on avançait, et on apprit à ne pas hésiter, qu’importe l’obstacle.

La profondeur du trou de boue se chargeait de nous ralentir: il fallait avoir attaché solidement nos cordons pour lutter contre la succion. L’épaisseur de boue qui collait à nos semelles transformait nos foulées en extravagants pas de danse. Nous étions très heureux de nous en débarrasser en pataugeant allégrement dans les trous d’eau… Ça me rappelait mon enfance, sur le chemin de l’école!

Je fus fortement tenté d’arrêter après le 6e km, comme ceux qui terminaient, sachant ce qui m’attendait: les trous étaient sûrement plus profonds, l’eau plus boueuse, les roches et les troncs d’arbres plus glissants. Pas question! Et en avant la musique! Je pris plus de temps à contourner les difficultés. J’avais beau me dire qu’il fallait être plus attentif aux obstacles et lever les pieds davantage, je sentais mes forces diminuer et mes souliers devenir de plus en plus lourds. Je tombai 7 fois (c’est plus que le Christ sur son chemin de croix!), dont 2 fois la tête la première dans la boue! Il m’en est rentré dans les narines… À un certain endroit, un ouaouaron me narguait avec son cri: «Rabbit! Rabbit!»

La ligne d’arrivée passée, il a fallu un jet d’eau assez puissant pour décoller cette boue sur mes jambes. Quelques amis se sont payé ma tête en me voyant avec mon bandeau rouge et mon visage couvert de traces de boue: ils m’ont demandé à quelle tribu d’indiens j’appartenais! Les 4 amies ont eu un «fun» noir à patauger sur ce parcours. Pas moi! Elles cherchent d’autres courses du genre. Pas moi! Vous voyez comment les défis diffèrent d’une personne à l’autre… Loin de moi, les sentiers!

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : P_bourassa@hotmail.com

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