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Reid Coolseat: Le rêve olympique à sa portée

Publié le 5 janvier 2013

Le 26 septembre 2010, au marathon Scotiabank de Toronto, il devenait le premier Canadien à réussir le standard olympique pour le marathon (actuellement de 2 heures 11 minutes et 29 secondes) en vue des Jeux de Londres depuis Bruce Deacon aux Jeux de Sydney en 2000. Puis, le 16 octobre 2011, il est passé à quelques secondes de battre le record canadien de 2 heures 10 minutes et 9 secondes détenu par Jerome Drayton depuis 1975. Afin d’en apprendre davantage sur ce coureur exceptionnel né en 1979 (comme moi!), je l’ai contacté via son blogue (http://www.reidcoolsaet.com) où vous pouvez suivre son cheminement depuis 2007.

Reid a fait ses premiers pas en course à pied vers l’âge de 7 ans dans un camp sportif où les enfants étaient amenés à courir dans les sentiers après le dîner. S’il atteignait un certain temps sur un parcours, il était promu sur un parcours plus exigeant. En 6e année, il participait à sa première vraie course, mais ce n’est qu’en secondaire 5 qu’il a commencé à s’entraîner sérieusement et qu’il s’est lancé à la poursuite de ses rêves.

Alors que plus jeune il pratiquait d’autres sports, comme le ski alpin et la planche à roulettes, aujourd’hui, il consacre tout son temps et toutes ses énergies à la course à pied. Il fait la plupart de ses entraînements spécifiques au sein du club Speed River de Guelph, en Ontario, sous la supervision de son entraîneur Dave Scott-Thomas, et ses courses quotidiennes en solo dans les rues de sa ville, été comme hiver. Mais si Eric Gillis ou un autre ami kényan qui vit près de chez lui l’invite à courir, il ne dira pas non!

Montréal décoiffe

Le 17 avril dernier, Reid était de passage à Montréal pour ravir le titre canadien du demi-marathon à Matt Loiselle dans le cadre du 21k Banque Scotia. Ce matin-là, des vents moyens de 45 km/h brassaient les coureurs comme des poupées de chiffon aux abords du bassin olympique. Étonnamment, j’avais alors vu Reid Coolseat bon premier de l’autre côté du bassin, le pas fluide et imperturbable malgré les violentes bourrasques. «Non, pas du tout! Les vents étaient épouvantables cette journée-là! Ils m’ont affecté tout comme toi. J’espérais courir quelques minutes plus vite que mon temps de 1 heure 4 minutes et 54 secondes, mais je savais que ce serait impossible le matin de la course. J’ai adoré le parcours, très panoramique, quoique aussi très tranquille par moments.»

Sera-t-il de retour le 29 avril prochain pour défendre son titre? «Je pensais revenir à Montréal, mais finalement, je défendrai plutôt mon titre au Toronto Young Street 10k le 22 avril. J’avais remporté cette course lors d’un sprint final incroyable contre Eric Gillis et Kip Kangogo en 28 minutes et 8 secondes. Je préfère ne pas trop courir au printemps 2012 afin d’être fin prêt pour Londres.» Vous pouvez voir cette finale enlevante ici: http://www.youtube.com/watch?v=1tzybxYe7Z4&lr=1&feature=mhee

Toronto décoiffe aussi!

Même s’il s’était déjà qualifié à l’automne 2010 pour les Jeux de Londres en faisant le standard canadien, Reid devait à nouveau courir sous les 2 heures 15 minutes entre le 1er janvier 2011 et le 23 avril 2012 afin de satisfaire le standard de l’IAAF, ce qu’il a réussi de brillante façon le 16 octobre dernier au marathon Scotiabank de Toronto avec un temps de 2 heures 10 minutes et 55 secondes. «Pour être honnête, cette fois-ci, je voulais le record canadien. Mais de forts vents dans les 7 derniers kilomètres sont encore venus brouiller les cartes. Ils n’étaient pas aussi violents qu’à Montréal, mais tout de même autour de 35 km/h, ce qui a ralenti tout le monde. Je crois que j’aurais pu courir sous les 2 heures 10 si la météo avait été plus favorable, mais je ne suis pas déçu de ma performance pour autant, car je sais que j’ai donné le meilleur de moi-même.»

En effet, Reid a terminé 3e ce jour-là, se permettant même de prendre les devants sur les Kényans Kenneth Mungara et Shami Dawit vers le 35e km. «À ce moment-là, je me sentais bien et je croyais vraiment que je pouvais gagner ce marathon. Mais, quelques minutes plus tard, mes jambes se sont soudainement alourdies et je me suis retrouvé seul à lutter contre le vent. C’est aussi à ce moment-là que le record canadien m’a glissé entre les doigts.» Aurait-il été intéressant, en voyant les prévisions météorologiques, d’opter pour un autre marathon, comme celui de Niagara Falls tenu une semaine plus tard? «Non, l’entraînement pour un marathon est très spécifique avec la période de repos graduel dans les jours précédents et ne permet pas un tel changement de dernière minute. De toute façon, je savais que je n’affronterais pas seul les vents cette journée-là.»

Les organisateurs du marathon Scotiabank de Toronto ne lésinent pas sur les moyens pour garantir des temps rapides et attirer la crème des coureurs du Canada et du monde entier, comme en offrant des lapins attitrés aux meilleurs. Pour Reid Coolseat, il s’agissait du Kényan Stephen Chelimo, qui devait l’aider à maintenir le rythme qu’il désirait dans les 30 premiers kilomètres. «Le fait d’avoir Stephen Chelimo à mes côtés m’a enlevé une grande part de stress, car je savais que je pouvais compter sur lui. D’ailleurs, à 3 reprises, il m’a aidé à rattraper le peloton de tête, dont une fois à cause d’un arrêt imprévu et improvisé d’une quinzaine de secondes pour me soulager!»

Londres 2012

Malgré tous ces efforts, la participation de Reid aux Jeux de Londres n’est pas encore officielle à 100 %, tout comme celle d’Eric Gillis, qualifié par 2 secondes au même marathon. Puisque chaque pays n’a droit d’envoyer que 3 athlètes par épreuve, 3 Canadiens pourraient faire mieux que Reid d’ici le 23 avril 2012. Dans les faits, par contre, cela se révèle hautement improbable. Simon Bairu, qui s’entraîne actuellement chez nos voisins du Sud, est probablement le seul qui pourrait faire mieux au marathon de Houston le 15 janvier 2012, quoi qu’il lui reste encore à dompter cette distance. Dylan Wykes, qui a réussi 2 heures 12 minutes et 39 secondes en 2010, fera une ultime tentative en début d’année et est le seul qui pourrait vraisemblablement venir changer la donne.

«Je crois effectivement qu’il y aura bientôt plusieurs Canadiens capables de courir le marathon autour de 2 heures 10. Mais pour que 3 gars fassent mieux que moi d’ici le 23 avril, cela prendrait un entraînement parfait en plus d’un sérieux coup de pouce de Dame Nature. Pour ma part, mon prochain marathon sera celui des Olympiques le 12 août, dont le départ aura lieu à 11 heures (6 heures du matin au Québec).

«Allez aux Olympiques a toujours été un rêve pour moi, mais ce n’est qu’en 2004 que j’ai réalisé que j’avais vraiment une chance de m’y rendre un jour. En 2008, je visais les standards aux 5 000 et 10 000 mètres, mais une blessure m’a empêché de les atteindre. Aujourd’hui, tous mes entraînements et toutes mes courses ont pour seul objectif de m’amener à courir le meilleur marathon qui soit à Londres, où j’espère m’améliorer.

«En 2004, l’Américain Meb Keflezighi, qui vaut 2 heures 9, a remporté l’argent à Athènes, ce qui me fait dire que tout est possible sur cette distance. Mais il est vrai qu’avec tous les marathoniens talentueux qui sortent du Kenya ces jours-ci, le podium semble plus difficile que jamais à atteindre.»

La tradition a toujours fait terminer le marathon dans l’enceinte olympique, mais Londres fera exception à la règle. La course se tiendra au coeur de la capitale et mettra à l’avant-plan les célèbres monuments de la ville. Le parcours sinueux sera composé d’une première boucle de 3,5 km, puis de 3 boucles de 12,8 km. «Ne pas terminer dans le Stade olympique ne me dérange pas. Ce sera comme aux Championnats du monde de 2009 à Berlin, où l’on a fait 4 boucles devant la porte de Brandebourg. La foule le long du parcours risque donc d’être aussi imposante et bruyante. Je ne serais probablement pas sur place pour le marathon des femmes qui aura lieu une semaine plus tôt, mais je le regarderai assurément à la télévision. J’aimerais bien y voir Kim Smith de la Nouvelle-Zélande ainsi que les Américaines y faire de bons temps. Malheureusement, aucune Canadienne ne risque de se qualifier, ce qui est bien dommage.»

S’entraîner dans la brousse

Le 1er janvier 2012, Reid reprend l’avion à destination d’Iten, situé aux abords de la vallée du grand rift, au Kenya, où l’attend le centre d’entraînement en haute altitude Lornah. Durant 6 semaines, il y passera des vacances de rêve où il défiera les lions à la course et percera tous les secrets des meilleurs marathoniens au monde. «Mais non, pas du tout! Il s’agira d’un voyage axé sur l’entraînement comme je l’ai fait en janvier 2011, où une blessure m’avait toutefois empêché de courir comme je l’aurais voulu. N’importe qui peut réserver une chambre à l’hôtel où je résiderai et venir s’y entraîner, en autant qu’il reste de la place. J’ai toujours voulu y aller puisqu’on y retrouve tout ce qu’un athlète de pointe recherche et j’ai tout bonnement décidé d’y aller. Le fait de recevoir une bourse du Fonds des athlètes canadiens m’aide à en amortir les coûts.

«Je m’entraînerai effectivement avec des Kényans sur la piste locale en terre battue et je découvrirai sûrement quelques nouveaux entraînements spécifiques, mais dans l’ensemble je resterai fidèle au plan préparé par mon entraîneur, car je ne veux pas changer une formule gagnante. De toute façon, les Kényans font des entraînements assez similaires aux nôtres. Par exemple, l’année dernière, j’avais entre autres croisé les marathoniens Duncan Kibet et Geoffrey Mutai. Cette année, j’aimerais bien courir aux côtés de Moses Mosop et Abel Kirui. Quant aux animaux, ce sont davantage des poules, des vaches, des moutons et des chèvres que je dois éviter lorsque je cours à Iten. Pour voir des girafes, il faut prendre la jeep et se rendre dans la vallée.» Pour avoir un aperçu de la piste d’Iten:http://www.youtube.com/watch?v=cKpzyGFO7TQ

Le 24 septembre 2011, Reid a également remporté le titre canadien du 10 km sur route au zoo de Toronto. Avec plus de 5 000 animaux sur place, ce doit être un peu comme courir en Afrique, non? «Non, pas vraiment! Quand je suis dans le feu de l’action, je ne porte pas attention à ce qui m’entoure. Mais oui, c’est une course originale et amusante qui vaut le détour.»

2012 et après

Voyages et courses relevées un peu partout dans le monde: il n’y a pas à dire, être un coureur professionnel semble vraiment être un emploi de rêve. Mais est-ce aussi payant que ça en a l’air? Après tout, en ratant le record canadien à Toronto, Reid n’a pu mettre la main sur la bourse de 36 000 $ offerte par les organisateurs. «Les courses sur route sont définitivement plus payantes que les courses sur piste. La plupart offrent des bourses intéressantes et requièrent peu de déplacement de ma part. Avant, j’avais l’habitude d’aller en Europe 2 ou 3 fois par année et, même si je courais bien et que je gagnais des bourses, je perdais de l’argent à cause des nombreux frais associés au voyagement.»

Des plans pour 2012 et après? «Après mon entraînement au Kenya, je m’envole directement pour le Luxembourg pour participer à une course de cross-country le 12 février. Puis, je compte faire un bon temps le 25 mars à mon premier 30 km d’Around the Bay à Hamilton et défendre mon titre au 10 km en avril comme je l’ai mentionné. À l’été, il y aura les Olympiques, puis, à l’automne, j’aimerais réaliser un temps rapide au demi-marathon. Je compte bien continuer de courir en 2013 et de prendre chaque année une à la fois.»

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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