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Quelques pas dans mes souvenirs: la naissance de White Lightning

Publié le 4 novembre 2012

À la réception de ce journal, le paysage québécois aura, je l’espère, changé de manteau. Déjà en mars le printemps veut se pointer. Les jours s’allongent en cette fin de février. Bien que la neige fut timide cette année, c’est elle qui m’inspire ce mot pour une dernière fois cette saison. Samedi matin, je me prépare pour cette longue sortie de la semaine. Je dois courir 2 heures en prévision de mon prochain marathon. Eh oui, un autre! Bien qu’une douleur à un pied me tenaille, je vais courir sans trop pousser. J’ai donc choisi un parcours qui me permet de rebrousser chemin si ça ne se passe pas bien.

Après avoir consulté le site de «science-fiction» Météo Média, qui prévoyait une faible neige (ceux qui ont couru la course hypothermique savent un peu de quelle matinée on a eu droit!), je pris la route, accompagnée de ma très chère amie Sylvie et de mon fidèle canin Clovis. N’ayez crainte, Clovis ne courra que 30 minutes, car il nous accompagnait seulement pour le réchauffement. Après avoir laissé le chien au confort douillet du salon 6 km plus tard, notre parcours, qui avait débuté sous une faible neige, a maintenant pris des allures de petites tempêtes. Bon, on n’était pas à Washington, mais la neige tombait en rafale et ça pinçait le visage. On doit maintenant composer avec des trottoirs enneigés et glissants.

Je prends les devants, car notre duo ne court pas au même rythme, mais on aime bien se soutenir moralement. Maintenant dans une bulle et sous un élan que je ne soupçonnais pas, j’arrive à trouver un certain confort. Tout en piétinant à la lumière rouge de la rue Notre-Dame, près d’un parc, j’aperçois un jeune papa qui tire son bambin dans un mignon traîneau muni d’un pare-neige et vent. On est loin des traîneaux en bois de mon enfance!

Soudainement, j’ai un souvenir de ma propre enfance, une image gravée dans ma mémoire. Je revois les pas enneigés de mon papa qui courait dans la neige. Je me souviens de ses semelles qui poussaient la neige vers moi et de son souffle dans la tempête. Je me revois dans mon habit de neige une pièce qui me remontait dans le califourchon. Je m’amusais beaucoup à me faire tirer de la sorte dans ma petite calèche par mon petit cheval blanc.

Je courais en ce samedi matin avec un sourire aux lèvres et plongée dans mes souvenirs, me remémorant ce qui au fond avait été la naissance des inspirations de White Lightning.

Mon père qui galopait ainsi dans la neige me démontrait ses capacités de coureur et je me souviens d’avoir été plus qu’une fois inspirée par ces sorties enneigées. Il revenait à la maison avec des allures de bonhomme de neige, car à cette période on courait en coton molleton et chandail de laine! Épouvantable, vraiment, car il a souffert d’engelure. Plus tard, à mes 8 ans, je me souviens de ces tours de piste de 400 m où il laissait dans la poussière son partenaire dans les derniers tours…

Bon, ok, on délaisse les années 70 et je reviens en 2010. Dans ce doux souvenir, le sourire aux lèvres, je me rappelle mon père à ses 40 ans. Il avait un physique d’athlète et une bouille à la Steve Préfontaine. Il avait du «guts» et, en ce samedi matin dans la tempête, je le remercie de m’avoir montré ses semelles.

De retour à la maison, encore quelques coins de rue, et ma collègue qui n’est plus bien loin maintenant me rejoint. Le rituel des accolades s’impose, on a bien travaillé et c’est un autre pas de plus vers notre prochain objectif.

Bonne route à tous !

Nathalie Collin pour Courir.org
Courriel : wlightning24@hotmail.com

 

Réaction au mot de White Lightning de février # 108

Ma plus grande motivation et la seule: courir avec mon chien. Ce samedi matin, je me lève (comme tous les samedis matin) à 5h30 pour aller courir dans le bois avec Sapi, un berger australien. Deux fois semaine, je me «sauve» de mon travail pour rejoindre mon chien avide d’entrer dans son harnais pour courir les bois et découvrir de nouveaux endroits. Il ne batifole pas pendant une course (moyenne de 4 km), mais il sait que l’entraînement sera suivi d’une balade libre. Je ne courais pas il y a un an. Toutefois, l’énergie débordante de mon chien malgré les nombreuses activités que je lui proposais m’a incitée à investir: harnais-bungee-ceinture et la première «coursette» (sur les trottoirs, car on s’entend que j’essayais de garder un minimum d’estime), Sapi s’est retourné et m’a regardée dans les yeux. C’était fait: la relation sportive était ancrée et la motivation «éternelle». D’ailleurs, ce n’est plus tant de la motivation qu’un besoin triple: celui de mon chien de courir et d’en démordre, celui de courir avec mon chien et de garder le rythme, celui enfin de vibrer au diapason de notre relation «anthropocanine».

Le canicross s’est entré en méditation (tout en étant extrêmement alerte, cette semaine, par exemple, on a croisé une mouffette dans le bois…), ces moments apaisent les tensions internes tout en créant de nouvelles 🙂 et deviennent physiologiquement nécessaires. On sait les effets positifs de la méditation sur le corps et même si celle-ci est un peu remuante, ça en est quand même une, une sorte de.

Notez qu’on prépare le premier canicross de l’année le 6 mars prochain au Manoir du lac Delage. Cette fois-ci, j’ai prévenu Québec: la revanche de Montréal a sonné!

Sandra Friedrich, blogueuse anthropologue et cani-humanitaire

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