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Octobre 2011

Publié le 20 octobre 2011

Venez nous rencontrer lors de l’expo du marathon de Montréal le 25 septembre prochain. J’aimerais dire un gros merci à tous nos lecteurs qui sont passés au kiosque lors de l’expo du marathon de Québec. Ce fut un plaisir de vous rencontrer et de discuter avec vous. Abonnez vos amis à notre liste d’envoi: c’est gratuit et unique. Le journal «feeling» de la course à pied.

Ne manquez pas de consulter le calendrier des courses sur www.courir.org et visitez-nous au kiosque Courir.org.

Bonne lecture à tous!

N.B.: Visitez Courir.org sur Facebook.

Nathalie Collin pour Courir.org
Courriel : wlightning24@hotmail.com

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Mes souvenirs d’Athlétisme
courir montreal quebec jogging competition course Le mot de White Lightning

Par Nathalie Collin

Courir «dans le vent»

Mon congé d’écriture m’a fait du bien et, à la suite de mon passage à Québec (comme Irène), mais contrairement à elle, je n’ai point perdu de force: je me suis plutôt vivifiée.

Vous rencontrer est toujours très agréable. Des lecteurs de Sept-Îles, de la Gaspésie, de Trois-Rivières et mon coup de coeur de St-Élie-de-Caxton sont passés au kiosque pour me saluer et me faire part de leurs commentaires et de leur défi pour la fin de semaine. J’ai discuté avec un bon nombre de coureurs qui venaient courir le 42,2 km pour la première fois. J’ai salué M. Lamontagne qui courait son 200e marathon.

Au moment de lire ces lignes, je ne vous apprends rien quand je vous parle de l’annulation de l’épreuve du marathon, mais je dois vous parler du pincement au coeur que j’ai eu lorsque j’ai appris la nouvelle. En un éclair, j’ai vu défiler les visages des gens qui sont passés au kiosque en me disant «c’est mon premier». J’en ai été chavirée…

Cette nouvelle a frappé fort certains des mes amis et de plus près, car, dans ma vie, le champion de 2010 aurait bien voulu défendre son titre.

Le lendemain matin, comme les coureurs, je me dirigeais vers les autobus pour tâter le pouls. Visiblement, la déception était sur les visages de ceux qui ont dû dire «ce n’est que partie remise». Quel spectacle au fil d’arrivée! De mon point de vue, au rassemblement des médias, les journalistes posaient des questions à M. Therrien, qui expliquait la dureté et la complexité de la situation.

Ont-ils perçu ou simplement saisi l’ampleur du travail déployé par les coureurs et l’organisation d’un tel événement? Visiblement, malgré quelques commentaires, tout le monde a su garder son calme. Moi, j’étais toute à l’envers.

Jamais je n’ai capté un tel sentiment sur un fil d’arrivée. Qu’est-ce qui me troublait tant? Était-ce la déception collective ou la force du battant qui se dit «ce n’est que partie remise»? Épouvantés. Oui, c’est de cela qu’avaient l’air les finissants du pikermi proposé ce jour-là, Irène en ayant décidé ainsi.

Je parie que «les parties remises» iront courir un autre événement ou reviendront l’an prochain et que «les déceptions» vont vite se remettre de leurs émotions et emprunter à nouveau le chemin à prendre vers les prochains 42,2 km.

*********

La fraîcheur des soirées et des matinées annonce bien l’arrivée de la parfaite saison pour courir: l’automne. Pour accompagner mon air vivifié, je reprends cet automne la route que j’ai délaissée cet été par la force des choses, non pas une dénommée Irène, mais la maladie.

Bien que je prêche pour un mode de vie santé, mes proches n’ont pas tous suivi ce chemin, ce qui les a amenés vers l’incontournable dans pareil cas: l’hôpital.

C’est le Dr Bouchard de l’Institut de Cardiologie et son équipe qui ont sauvé ma mère. En tout, 37 jours d’hospitalisation. Lorsqu’elle a retrouvé ses esprits, la première chose qu’elle m’a dite est: «Y m’auront pas de même!»

J’ai compris d’où me venait ce trait de caractère dont je me sers souvent dans la vie. Et dieu merci, ma mère est encore là pour me le rappeler! À chaque fois que les choses se corsent dans la vie, je m’accroche à mes souliers de course et, contre le vent, la pluie, la neige, la canicule et la maladie, je joggerai!

Bonne lecture et bonne route, chers lecteurs!

Nathalie Collin pour Courir.org
Courriel : wlightning24@hotmail.com

Réaction au mot de White Lightning

Vous pouvez faire parvenir vos commentaires sur ce mot ou les autres articles du journal à l’adresse suivante: Wlightning24@hotmail.com

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Parscourir

Par Pierre Bourassa

INSCRIPTION AU MARATHON DE BOSTON

La prochaine édition, la 116e, aura lieu le 16 avril 2012. Une nouvelle procédure a été établie, basée sur la performance. Elle vise à rendre la participation plus sélective, et à hausser le niveau du défi qu’il représente, non seulement pour son parcours, mais aussi pour sa qualification. Il faut maintenant travailler plus fort pour le mériter. On est quand même encore loin des prérequis que j’ai connus dans les années ’80, où il fallait des temps de qualification de 2h50 en bas de 40 ans, et 3h10 pour les 40 ans et plus…

Le marathon avec lequel on se qualifie doit avoir été couru le ou après le 25 septembre 2010. Les temps de qualification ne changent pas, sauf que le 59 secondes supplémentaires autrefois acceptée ne l’est plus. L’âge qui prévaut est celui qu’on aura le 16 avril 2012, et non celui qu’on a à son marathon de qualification. Pour savoir quand s’inscrire, on va sur leur site www.baa.org et on remplit le petit questionnaire à cet effet. Mais pour être sûr que c’est compris de tous, je vous fournis ces quelques explications.

Une première période d’inscription va débuter à 10h00 le lundi 12 septembre et clore à 17h00 le vendredi 23 septembre. Dès le 12 septembre, de 10h00 à 17h00, pourront s’inscrire ceux qui auront fait mieux que leur temps de qualification par 20 minutes ou plus. Suivront le 14 septembre, de 10h00 à 17h00, ceux qui auront fait mieux par 10 minutes ou plus. Enfin le 16 septembre, de 10h00 à 17h00, ce sera le tour de ceux qui ont fait mieux par 5 minutes ou plus. Durant cette première semaine (12-16 septembre), les temps de qualification seront vérifiés et feront l’objet d’une confirmation officielle.

Le maximum de participants a été fixé à 25,000. S’il n’est pas atteint avec la première semaine, une deuxième période d’inscription va s’ouvrir à tous les qualifiés à partir de 10h00 le 19 septembre. A la fin de celle-ci, soit le 23 septembre à 17h00, une vérification des temps sera faite et ce sont ceux qui auront les temps les plus rapides qui seront acceptés; ils seront avisés avant le 28 septembre. Si après ces deux semaines, il reste encore de la place, une dernière période d’inscription demeurera ouvert à tout qualifié, et celui-ci sera accepté sur la base du premier arrivé, premier servi, jusqu’à ce que le maximum soit atteint.

Le mot d’ordre, c’est de s’inscrire aussitôt que son temps de qualification le permet, pour éviter des frustrations comme celles que certains ont connues l’an passé. Je vous rappelle qu’il avait fallu seulement 8 heures et 15 minutes pour remplir les 25,000 places. Alors il faut procéder sans délai, dès la première heure, et persister tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas réussi.

J’organise encore, pour la 21e fois, un déplacement de 4 jours pour cette occasion. Nous partirons en autocar de luxe du centre-ville de Montréal le samedi 14 avril au matin, et nous reviendrons le lendemain du marathon, soit le mardi 17 avril en fin d’après-midi. Nous tâcherons de nouveau d’obtenir une passe pour avoir notre autocar sur les lieux du départ du marathon. Vous aurez le choix de 3 hôtels du centre-ville de Boston. J’ai déjà une bonne liste de coureurs intéressés à ce voyage. Avisez-moi, préférablement par courriel, si vous désirez vous joindre à nous. Je vous ferai parvenir de la même façon les informations sur les forfaits offerts et l’horaire des 4 jours.

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : P_bourassa@hotmail.com

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Parscourir

Par Pierre Bourassa

LONDRES 2012

Mon projet d’emmener des coureurs en avril prochain au marathon de Londres l’année des Jeux Olympiques est bel et bien abandonné. Entrepris il y a 3 ans, il a connu des hauts et des bas, fait l’objet de beaux espoirs et de tristes désillusions, pour aboutir à un rejet pur et simple à tous les niveaux d’intervention. Je suis vraiment désolé d’avoir déçu tant de coureurs qui se fiaient sur moi pour obtenir un dossard: tout près de 80 personnes étaient prêtes à réaliser ce beau rêve, sans compter les accompagnateurs.

Nous étions quatre à travailler sur ce dossier: Charles Lacroix de Thetford Mines, Danielle Chaussé de Mascouche, Nicole Trudel de Québec et moi-même. Même si les démarches entreprises n’ont pas donné les résultats escomptés, je suis fier du travail accompli et je les remercie sincèrement. Danielle est intervenue au niveau du commanditaire principal, Virgin; Nicole, au niveau de son milieu d’affaires, qui a son bureau chef à Londres; et Charles a travaillé avec opiniâtreté auprès de l’organisation du marathon, des instances politiques, du Comité olympique canadien, et par lui du Comité olympique britannique.

La réponse a été décevante au plus haut point à notre dernier recours. Voyez par vous-même le message de M. Jean Dupré, adjoint de M. Marcel Aubut, président du Comité olympique canadien:

«Chers Messieurs Bourassa et Lacroix;

Nous avons vraiment tout essayé afin de vous venir en aide. Notre dernière tentative a eu lieu avec le Comité olympique britannique. Comme vous le voyez dans sa réponse, le comité organisateur du marathon est un organisme complètement indépendant, et de plus le marathon de Londres est très contingenté.

Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir vous venir en aide.

Salutations,
Jean R. Dupré
Chief Executive Officer & Secretary General?Chef de la direction et secrétaire général
Canadian Olympic Committee?Comité olympique canadien»

Qu’à cela ne tienne! Je vous annonce que le projet renaît de ses cendres. Pour répondre au désir exprimé par quelques-uns des coureurs déçus, je vous confirme que nous serons quand même à Londres l’année des Jeux Olympiques, même si c’est après leur tenue. De toute façon, c’est ce que nous avions fait en Grèce en 2004 avec le marathon d’Athènes, et en Chine en 2008 avec le marathon de Pékin.

Voici l’option que je vous offre. Et je vous dis d’ores et déjà que 14 personnes de mon ancien groupe s’y sont montrées intéressées. Puisque nos démarches en vue d’une participation au marathon de Londres n’ont pas abouti, je vous propose une participation à un autre qui se tient en septembre 2012: le ROBIN HOOD FESTIVAL OF RUNNING: HALF MARATHON AND MARATHON.

Il a lieu à Nottingham (vous savez, la forêt de Sherwood?), au nord de Londres. Voici leur site web: experianfestivalofrunning.co.uk. Évidemment, on y parle de l’édition 2011, mais ça nous donne une idée pour 2012. Les voyages prévus pour les marathons de Chicago et de New York ne sont pas abandonnés pour autant. Nous serions une semaine en Angleterre, et il y aurait une option IRLANDE par la suite. Le coût? Il est trop tôt pour en faire le calcul. Alors, qu’en dites-vous?

Bonne réflexion!

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : P_bourassa@hotmail.com

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Un Montréalais dans le sud
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Un Montréalais dans le sud

Par Richard Strasbourg

Retours

De retour de Montréal, après quatre jours de route assez mouvementés, certains Louisianais ayant passé leur vie ici dans le Sud m’ont affirmé traverser l’été le plus chaud de leur vie, ce qui n’annonçait rien de plaisant pour la suite de mon entraînement et pour la compétition.

Ainsi, après avoir couvert les quelque 2000 miles qui séparent Montréal de Thibodaux en auto, je suis retourné battre l’asphalte, à pied, avec toute la vigueur dont j’étais capable. Après tout, je n’en suis pas à mon premier rodéo. Dures, dures ces premières foulées, à cause de la chaleur, mais aussi à cause de légers maux de dos, gracieuseté de mon gazon qui constitue maintenant en cette chaude et humide saison une bonne partie de mon programme de musculation, vu que je le fais avec une tondeuse à l’ancienne, sans moteur.

Avec la course du 48e anniversaire du New Orleans Track Club (trois miles) qui approchait rapidement, je me suis souvenu des satisfaisantes performances du printemps louisianais et de l’été québécois, frais, avec une pointe de nostalgie, comme de souvenirs du bon vieux temps, lointains.

Sans trop perdre de temps, je suis aussi retourné à la piste pour découvrir que la course à reculons ne me gênait pas autant que la course traditionnelle avec mes maux de dos. En fait, plus je courais à l’envers, plus je me sentais bien, au point où le pénible jogging que j’avais fait par devant pour me réchauffer ne fut bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Je rajoutai même quelques sprints de 200 mètres vers la fin de l’entraînement.

La semaine suivante, je suis de nouveau allé à la piste (dont la surface est noire foncée, soit dit en passant) et, cette fois, je me sentais mieux physiquement, même s’il faisait encore plus chaud que la semaine précédente, au gros soleil. J’ai complété l’entraînement proposé par le club de course, à reculons, toujours sans chronomètre, pour ne pas stresser inutilement, mais aussi avec des idées de laisser tomber les plus longs sprints au programme. En fin de compte, j’ai tout fait une fois et demi, et ça m’a motivé pour la course de samedi à La Nouvelle-Orléans.

Le matin de cette course anniversaire (le 48e du club), alors que je quittais ma maison à six heures du matin pour me diriger vers La Nouvelle-Orléans, j’eus l’impression que, pendant la nuit, quelqu’un avait bâti un sauna juste devant ma résidence et que je venais d’y entrer. L’humidité était déjà écrasante.

Sans trop me laisser intimider, je pris la route, ramassant mon amie Raquel au passage, avec qui j’avais discuté de covoiturage à plusieurs reprises dans le passé sans que nous n’ayons jamais réussi à synchroniser nos déplacements. Le voyage fut fort agréable et la course se déroula sans accrochage. J’étais revenu dans ma zone de confort, d’une certaine façon: les amis, les vieux chênes de City Park, le soleil louisianais, l’humidité, la compétition, les obstacles sur le parcours et, bien sûr, juste assez de doutes quant à mon conditionnement physique et à ma performance pour ne pas être trop confortable.

Au moment de terminer cette page de mon histoire, je me sens déjà plus à l’aise avec les défis de mère nature et je commence à me préparer pour un duathlon à relais où je serai le cycliste. Mon coéquipier devra courir deux miles, je pédalerai dix miles et il devra conclure avec deux autres miles à pied. D’ordinaire, je ne suis pas très fort sur le travail d’équipe, mais dans un mois, lorsque la chaleur ne sera plus qu’un inconvénient mineur, ce sera une belle occasion de ressortir de ma zone de confort et de retrouver ces petites angoisses qui font de chaque course, peu importe le nombre de fois que j’y participe, une toute nouvelle aventure.

Richard Strasbourg pour Courir.org
Courriel : rstrasbourg@hotmail.com

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Marc Dagenais
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Sur la route

Par Yves Daigneault

Sortie captivante sous la canicule

De prime abord, c’est la pluie et les orages qui s’annoncent, du moins à partir de 11 h ce matin. Je jette un oeil à l’horizon. Tout est beau. Je me convaincs même d’une sortie facile, mais longue, car 2 heures 30, c’est quand même la plus longue d’EDLC depuis octobre 2010.

Le groupe se retrouve à Sainte-Catherine, ce qui rend la sortie presque exotique. L’accueil y est chaleureux, tout comme l’air ambiant, ce qui a l’heur d’en réjouir autant que d’en inquiéter. Je suis surpris quand arrive Akim, tout de noir vêtu (est-ce pour faire contraste ou tout simplement par inadvertance qu’il se pointe ainsi parmi la mer de rouges écarlates?), dominant l’entrée d’une belle demeure, face au fleuve. J’avoue que l’image est saisissante.

Les jeunes sont fébriles, ça se comprend: il fait chaud, c’est humide et on en a jusqu’à midi. Après un «pep talk» bien senti, on s’élance vers le circuit de la piste cyclable, elle-même longeant le fleuve. Tout va bien. Akim prend son air narquois, ce qui rend les kilomètres presque alléchants, tant ils passent fondus dans les blagues rythmées de notre futur marathonien, pour qui ça semble si facile. La chaleur, pas plus que la distance, ne semble avoir de prise sur la bonne humeur de notre groupe bien formé.

Pourtant, au bout de 90 minutes, quelques petits coincements se font sentir. On s’attarde un peu plus aux points d’eau. On vérifie le tempo presque aux cinq minutes. Akim commence à me parler de ses genoux. Alors, je lui suggère de faire des bouts sur le gazon. Sa solution à lui demeure toute simple. Il semble que c’est le ralentissement qui soit responsable de ces bobos. Alors il varie le rythme avec de petites accélérations et autant de ralentissements pour, il le faut bien, respecter le groupe. Il a bien compris que le salut est dans le groupe. J’avoue que sa détermination et son enthousiasme m’impressionnent grandement.

Nous continuons ainsi, jusqu’à ce qu’un des mentors se trouve en difficulté. Sans vivre un coup de chaleur, il commence à ressentir les désagréments d’un début de déshydratation. Le groupe, donc, se charge de l’aider à finir dignement son périple, en alternant marche et course pour les derniers 20 minutes de l’aventure.

Nous aurons donc vécu une sortie magnifique, un pas de plus vers notre objectif ultime, soit le marathon de Montréal, le 25 septembre prochain.

Yves Daigneault pour Courir.org
Courriel : yrdaigneault@hotmail.com

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Par Pierre Bourassa

UNE COURSE VITALE CONTRE LA MONTRE – UN COMBAT POUR LA VIE

Dernièrement, j’étais approché par des représentants d’un organisme sans but lucratif que vous connaissez bien, la Société de recherche sur le cancer, pour discuter de la possibilité d’une collaboration de ma part dans le cadre de leur programme CHALLENGE SRC. Réticent mais curieux, je me suis présenté au rendez-vous convenu entre nous au centre-ville de Montréal, et je me trouvais en présence du tout nouveau président du comité organisateur du programme, M. Marc Binette, et de la directrice du développement, Mme Sonia Chatoyan.

C’est qu’ils avaient trouvé des points communs entre ce que je faisais et ce qu’ils avaient entrepris de faire, entre ma mission de faire parcourir le monde par la course à pied et leur mission de faire bouger pour soutenir la recherche sur le cancer, entre mon slogan de COURIR POUR DÉCOUVRIR et le leur: BOUGER POUR TROUVER. Et ils pensaient – à juste titre – qu’en unissant nos forces on arriverait plus facilement à nos fins. De réticent que j’étais, je devenais tout à coup plus ouvert.

Un tas de souvenirs personnels revenaient péniblement à la surface concernant cette terrible maladie. Elle avait brisé ma jeunesse en emportant ma mère atteinte de leucémie quand je n’avais que 9 ans. Et il n’y a pas si longtemps, elle avait terrassé mon beau-frère André alors qu’il n’avait que 60 ans. Rare sont ceux qui n’ont pas un parent ou un ami décédé ou atteint: ce n’est pas seulement une personne anonyme, c’est quelqu’un proche de nous, et ça nous affecte personnellement.

Selon les statistiques, au Canada, une personne sur trois sera touchée directement par le cancer: près de 480 nouveaux cas sont diagnostiqués CHAQUE JOUR. On estime que 177 800 nouveaux cas de cancer surviendront en 2011, dont 50% colorectaux, du poumon, de la prostate et du sein. Grâce aux progrès de la recherche, le taux de mortalité est en déclin chez les hommes, tous âges confondus, et chez les femmes de moins de 70 ans. Il y a un taux de survie de 80% maintenant pour le cancer du sein, alors qu’il y a 25 ans, un diagnostic de ce cancer équivalait à un décès à plus ou moins long terme. Il y a de plus en plus d’espoir, c’est ça, la réalité.

En quoi consiste le Challenge SRC? Le Challenge SRC est un programme d’expéditions et de collecte de fonds pour soutenir la recherche sur le cancer. Ces expéditions permettent à des adeptes du sport d’aventure de réaliser des exploits physiques demandant courage, effort et persévérance. Ils s’inscrivent à ces défis sportifs qui se déroulent dans des destinations lointaines en l’honneur d’un héros du cancer. Ce héros est une personne qu’ils connaissent et qui souffre actuellement de la maladie ou qui en a déjà été atteinte. Au besoin, la SRC peut jumeler un héros à un participant.

Un programme d’entraînement complet fait partie du défi pour permettre aux participants de pouvoir réaliser ces exploits physiques. De plus, des professionnels tels qu’entraîneur, nutritionniste, spécialiste en expédition, conseiller en voyage et conseiller en collecte de fonds sont mis à contribution pour soutenir les participants dans leur exploit physique et leur exploit de collecte de fonds qu’ils auront à réaliser.

«Des défis stimulants vous attendent!» selon le porte-parole du Challenge, Stéphane Rousseau. Et le défi que la SRC nous lance à nous, les coureurs, c’est le Marathon de Paris, le 15 avril 2012.

Le Marathon de Paris fut réintroduit le 18 septembre 1976 après une première édition en juillet 1896, et ce n’était qu’un début, car aujourd’hui ce marathon est très populaire. Plus de 40 000 concurrents ont pris le départ de la 35e édition du Marathon International de Paris en 2010 sur les Champs Élysées dans une ambiance toujours aussi festive. Tout au long du parcours, de la Bastille aux quais de la Seine en passant par le Bois de Boulogne, près de 220 000 personnes furent présentes pour encourager les concurrents et profiter des 50 animations musicales et festives dans les rues de la capitale.

Séances d’information : Des séances d’information sont prévues une fois par mois. Visitez notre site web www.RechercheCancer.ca ou communiquez avec nous (challengeSRC@src-crs.ca) au 514-861-9227 ou sans frais au 1-866-343-2262, poste 278, pour réserver votre place à la prochaine séance d’information, en mentionnant que vous nous avez été référé par Pierre Bourassa.

ATTENTION: VEUILLEZ NOTER QUE LES SÉANCES SE DÉROULENT À MONTRÉAL. POUR CEUX QUI SONT À L’EXTÉRIEUR DE MONTRÉAL, VOUS POUVEZ NOUS CONTACTER POUR LA POSSIBILITÉ D’ASSISTER À UN WEBINAR PAR INTERNET.

Jumelé à un héros du cancer que vous connaissez ou qui pourra vous être référé au besoin, vous serez tous deux au coeur même d’un défi de taille qui vous permettra de repousser vos limites personnelles.

En participant à une expédition de ce genre, non seulement vous honorez votre héros par votre exploit physique, mais vous contribuez aussi, par le biais d’une collecte de fonds inscrite au programme, à lui offrir l’espoir d’une vie meilleure par votre soutien à la recherche sur le cancer.

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : P_bourassa@hotmail.com

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Courir et sourire pour moins souffrir par Peggy Labonté
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Les rencontres de Jean-Claude

JEAN-CLAUDE RENCONTRE ROLLAND MICHAUD

En faisant sa connaissance le 2 janvier 2009 au Jardin botanique, j’ai été fasciné par la qualité de l’échange que nous avons spontanément eu sur le sens de la vie en lien avec le sport et le plein air. Je rêvais de mieux connaître son cheminement dans la vie. Le 19 août, la veille de ses 90 ans, j’ai eu l’occasion d’échanger avec Rolland Michaud. Je voulais savoir ce que le sport et le plein air, au-delà des performances, apportaient dans la vie de ce résidant, toujours autonome, d’une des tours du Village Olympique.

Rolland, c’est celui qui a fait le marathon de Chicago à 81 ans et qui a pu rencontrer le pape lors de son séjour à Rome pour le marathon du changement de millénaire, le 1er janvier 2000. Il a également participé à sept occasions au championnat mondial des maîtres en ski de fond, dont le dernier à 87 ans. «C’était à McCall en Idaho, au pied des montagnes rocheuses canadiennes…»

Reportons-nous en arrière… de plusieurs années! Seul garçon de sa famille, il avait cependant sept soeurs. Il était âgé de 8-9 ans lorsque la Grande Crise financière de 1929 est arrivée. Celle-ci a brisé les rêves de plusieurs générations de jeunes.

À 12 ans, son père malade doit le retirer de l’école afin qu’il puisse travailler pour soutenir financièrement la famille. Il a donc dû passer par l’école de la vie afin de se forger une confiance et ça n’a pas toujours été évident. Un de ses premiers emplois, celui d’apprenti-machiniste, lui rapportait 2 $ par semaine de travail de 60 heures, incluant le samedi bien sûr. Entré chez Nortel Telecom à 19 ans, il gagnera 45 $ par semaine de 40 heures. C’était le paradis… pour l’époque. Le déjeuner au restaurant sur St-André coûtait 25 sous et le souper 65 sous.

L'arrivée du plus difficile de ma carrière, le 199ième...

Rolland Michaud

courir montreal quebec jogging competition course Puis, ce sera la Seconde Guerre mondiale, avec son obligation de service militaire. Rolland sera choisi pour étudier afin de devenir sous-officier plutôt que d’aller au front. Il était fier de cette sélection qui se voulait une reconnaissance de ses habiletés intellectuelles, même s’il n’avait pu terminer ses études primaires. Plus encore, après la guerre, les dirigeants de l’armée lui ont proposé de poursuivre à l’université. Il a cependant choisi le retour chez Nortel.

Ces quelques épisodes de la vie de Rolland sont révélateurs des traits de personnalité qui ont façonné sa carrière sportive. Ce n’est pas étonnant que les épreuves d’endurance lui aient collé à la peau. Sa vie donne l’impression d’un marathon de course ou de ski de fond. Il lui a fallu travailler fort durant toute sa carrière professionnelle, et ce, toujours habité par le doute de réussir. Ceci à cause de cette confiance fragilisée par le manque de diplôme scolaire, dont ses difficultés en mathématiques.

«La confiance en moi, voilà ce que le sport m’a le plus apportée. Grâce à lui, j’ai réussi à arrêter de fumer. J’ai voyagé et connu des endroits merveilleux dans le monde, des gens merveilleux également. J’ai rencontré le pape. À mon âge, je suis en santé (Rolland ne prend aucun médicament et conduit son véhicule) et je peux profiter de la vie et de sa beauté. Je me sens même protégé par la vie et je cherche à redonner aux autres ce que je reçois de celle-ci.»

À cet égard, Rolland est impressionnant. Même s’il se sent démuni au niveau du vocabulaire, il trouve le moyen d’exprimer clairement ses idées. La profondeur du propos nous étonne même. «Il m’est arrivé de dire à un jeune auteur-compositeur que s’il faisait de l’activité physique en plein air, cela libérerait ses tensions, régénérerait son esprit et enrichirait sa pensée créatrice. Celui-ci m’a revu au Jardin botanique plusieurs années après et il m’a remercié de mes paroles. Il s’était mis à l’exercice physique dans la nature…»

Le même scénario s’est produit à plusieurs autres reprises. Rolland se remémore particulièrement un réputé chirurgien orthopédiste de Maisonneuve-Rosemont. «À l’époque, il étudiait à l’université et il agissait comme sauveteur à la piscine du Village Olympique. Je lui avais donné le même conseil. Puis, un jour, il me croise au parc Maisonneuve et, me remémorant cette anecdote, il me remercie très sincèrement du conseil qu’il met toujours en pratique. J’étais fier et me disais: c’est ça la vie, tu donnes et tu reçois, et vice-versa.»

Cette philosophie de vie lui vient des sports qu’il a pu pratiquer amplement dans sa vie, dont la boxe, mais elle s’inspire aussi de son amour de la nature. Cette passion, il l’a d’abord développée lors de son premier emploi (celui à 12 ans) dans les chantiers de bûcherons du lac Morin, à proximité de Rivière-du-Loup, sa ville natale.

Encore aujourd’hui, il profite de la nature à profusion. «J’ai déjà lu sur les frères Lemaire de Cascades, ceux qui se sont vu octroyer des millions comme prime de départ à la retraite, et je me suis dit que je n’avais pas besoin de tant d’argent. J’ai le Jardin botanique et le parc Maisonneuve à proximité de chez moi. Je me dis que c’est comme si ça m’appartenait et je tente d’y aller à chaque jour et même deux fois par jour à l’occasion. C’est ma façon positive de considérer la vie. Il faut voir le beau, l’agréable et le positif autour de soi plutôt que le négatif. On a le choix.»

Il faut aussi savoir que Rolland se laisse profondément inspirer par ses intuitions, entre autres celles qui le poussent à se lever la nuit pour écrire ce qu’il ressent. Lisons un peu.

«Rien ne peut être bien fait pour soi que par soi-même.» – 18 juillet 1982

«L’homme touche la terre par ses pieds, de même il peut s’élever à des hauteurs célestes par l’inspiration. Garde ton coeur et ton imagination en santé, plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de vie…» – 14 octobre 1997

Tant au sens propre qu’au figuré, ces paroles sont pleines d’un gros bon sens. Le défi, c’est d’en faire son leitmotiv dans la vie de tous les jours. Rolland Michaud nous en fait la preuve par l’énergie qui l’habite à 90 ans et par la sérénité qu’il maintient, même s’il vient tout juste d’apprendre que sa pension de retraité de Nortel est amputée d’une façon importante. «Je vais faire du positif avec cet élément négatif, ajoute-t-il.»

De fait, malgré ce coup dur, Rolland poursuit son entraînement et il sera du départ du 5 km marche au marathon Oasis afin de fêter ce cap de nonagénaire. Il sera content que vous le saluiez et il saura vous encourager au besoin, soyez sans crainte.

Il a pris sa leçon de Jo Maléjac, ce pionnier de l’athlétisme au Québec et auteur de notre premier volume sur le marathon. «Si tu es en difficulté sur un parcours, regarde autour de toi et tu verras certainement quelqu’un de plus mal pris que toi. Aide-le et tu ne seras plus mal pris.»

Rolland a eu à appliquer cette recette dès son premier marathon, en 1980, lorsqu’il s’est retrouvé à côté d’un coureur qui voulait arrêter. Constatant cela, il lui dit: «Tu as choisi de courir ce marathon, tout comme moi, ce n’est pas ici que tu vas changer d’idée (on reconnaît le côté militaire de Rolland). Nous allons le terminer ensemble. Alors, j’ai demandé aux spectateurs sur le parcours de nous aider à le finir en beauté, ce qui fut fait.»

MERCI ROLLAND DE TON RÔLE DE MENTOR AUPRÈS DE NOUS, LES PLUS JEUNES. TU ASSUMES TELLEMENT BIEN CE RÔLE QUE NOUS TE SOUHAITONS UN AUTRE CAP DE 10 ANS… ET APRÈS TU VERRAS!

Jean-Claude Drapeau pour Courir.org
Couriel : jeanclaudedrapeau@yahoo.fr

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Yves Pelletier
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EN PASSANT PAR… LA GALOPADE

Par Yves Pelletier

Le dimanche 28 août 2011, c’était la 4e édition de La Galopade à St-Esprit depuis son retour en 2008, mais la 8e au total, les 4 autres ayant eu lieu dans les années 80.

Donc, malgré qu’Irène est à nos portes annonçant pluie diluvienne et vents à «écorner» les boeufs, je me dirige vers St-Esprit pour l’épreuve du 10 km.

St-Esprit, en passant, ce n’est pas une grosse ville, non, c’est un petit village d’environ 2000 habitants situé à la jonction de la 158 et de la 25. Son emplacement fait que c’est facilement et rapidement accessible de St-Jérôme, Joliette, Terrebonne, Mascouche, Laval et Montréal.

L’organisation est vraiment une organisation de petit village (et ici, ce n’est pas péjoratif, bien au contraire). On a l’impression que tout le monde se connaît et que le but premier des organisateurs, c’est de bien accueillir les participants. Vous avez donc les pompiers qui s’occupent de la circulation, le long du parcours; à certains postes d’eau, les dames d’un certain âge s’amusent à nous faire des blagues; le centre de commandement (inscription, distribution des dossards, goûter d’après-course, vestiaires) est situé à l’école primaire du village et la cour d’école est accessible pour que les plus jeunes puissent s’amuser dans les jeux. On y fait même des hot-dogs sur le BBQ qui sont vendus 1 $ pour une bonne cause. Bon, OK, un hot-dog, ce n’est pas l’aliment santé par excellence, mais après un bon effort, on peut se permettre une petite tricherie alimentaire.

Eh bien, cette organisation peut se féliciter de son «organisation», car en 2008, le nombre de participants étaient autour de 200, et il a augmenté graduellement à chaque année pour dépasser les 400 participants en 2011 malgré la température incertaine.

Sur le coup de 10 h 30, le départ est donné. Le parcours est la boucle du 5 km que nous ferons deux fois. C’est un parcours relativement plat, donc propice aux bonnes performances, mais le record du parcours établit en 2010 de 33 m 30 restera, le premier coureur passant la ligne d’arrivée avec un chrono de 35 m 08. Il en est de même pour le 5 km où le chrono de l’an dernier de 17 m 10 est demeuré le meilleur, mais par seulement 8 secondes par rapport au chrono de 2011.

Pour ma part, ce fut une bonne course malgré le chrono d’environ 3 minutes de plus qu’à l’habitude, mais mes ischio-jambiers et mes fessiers de la jambe droite sont encore assez raides et on dirait que la vitesse ne vient pas facilement. Le point positif, puisque je suis à faire la transition entre les chaussures «traditionnelles» et les minimalistes, c’est que c’était ma première épreuve de 10 km (j’avais fait d’autres 10 km, mais juste à l’entraînement à un rythme plus lent) et je n’ai eu aucun problème de courbatures ou de douleurs aux mollets dans les jours suivants.

Bref, La Galopade est une belle épreuve avec un parcours intéressant, une organisation très dévouée, des bénévoles souriants et une atmosphère chaleureuse et familiale. Je serai sûrement de retour l’an prochain!

Yves Pelletier pour Courir.org
Courriel :yvepelletier@hotmail.com

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Mathieu Gagnon
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Toujours plus loin

Par Mathieu Gagnon

Demi-marathon de Mont-Tremblant: Un nouveau parcours gagnant!

Le dimanche 14 août 2011, près de 1000 coureurs ont pris part à la 2e édition du demi-marathon de Mont-Tremblant. L’attrait des nouveaux parcours, avec des départs au casino pour le demi-marathon et au Château Beauvallon pour le 10 km, a fait presque tripler la participation par rapport à l’année dernière – un véritable tour de force! De plus, un temps radieux, quoique très chaud (22 degrés) et humide, et l’absence de vent ont rendu cette journée mémorable pour tous les participants et leurs supporteurs.

Comme bien des gens, l’annonce du nouveau parcours a piqué ma curiosité et j’ai vite ajouté cette course à ma liste des incontournables de 2011. Je suis arrivé à la ville de Mont-Tremblant (anciennement St-Jovite) environ une heure avant le départ, mais seulement 20 minutes avant le départ du dernier autobus vers le casino, puisque l’arrivée avait lieu dans la ville. Bref, pas de temps à perdre, je récupère le dossard personnalisé avec mon nom, le t-shirt noir sombre en polyester à l’effigie de la course et le petit sac à surprises contenant des dépliants et des coussinets de chez Rona. Comme quelques retardataires, je fais signe au chauffeur de m’attendre, bisous à ma petite famille, ok, on peut maintenant y aller! Ouf, il faut vraiment que j’arrive plus tôt à mes courses..,

Rendu sur place, je fais mes échauffements devant le décor champêtre du casino de Mont-Tremblant. Vraiment très beau, inspirant et relaxant! Puis, je rallie la ligne de départ afin de prendre part à un tour d’échauffement à l’intérieur même du casino (fort probablement une première nord-américaine). Vraiment, ça commence bien une course! J’espère que cette initiative sera répétée dans les années à venir, car c’est vraiment unique et magique. Une fois tout le monde ressorti, le vrai départ est donné et l’on fait une première boucle de 1 km autour du casino avant d’emprunter la descente menant au centre de villégiature du mont Tremblant. Et pour descendre, ça descend pendant presque 1 km! Je décide de mettre la pédale douce et de ne pas me laisser emporter comme plusieurs coureurs, car je sais que ce n’est jamais une bonne idée de s’emballer en début de parcours.

Au bas de la côte, on emprunte la piste cyclable jusqu’au centre de villégiature où l’on fait une petite boucle à sa base avant de repartir en sens inverse sur la même piste cyclable. C’est dommage, car j’aurais bien aimé courir plus longtemps parmi les hôtels, boutiques et touristes, mais ce bref aller-retour me permet d’encourager les autres coureurs. Lâchez pas les Étudiants dans la course! De retour au pied de la côte menant au casino, on reste heureusement sur la piste cyclable qui s’aventure maintenant dans le bois. J’ai adoré cette section légèrement vallonnée et longue d’environ 5 km qui longe en partie la rivière du Diable. Incroyablement paisible et belle! J’aurais pris 21 km de sentiers en pleine nature comme ceux-là!

Vers le 9e km, on se met à longer les terrains du golf Le Géant, puis on débouche sur la Montée Ryan, fermée à moitié à la circulation pour l’occasion. Cette route porte bien son nom puisqu’elle commence avec une belle côte à monter! Je vois alors devant moi un coureur qui me semble en difficulté et qui ressemble drôlement à la gazelle partie en tête au départ. Je le rattrape et on entame assez vite la conversation. Il s’agit en effet du meneur du début qui fait un retour à la compétition après plusieurs années d’arrêt et qui est parti trop vite. Eh bien, ça me rassure, je pensais être le seul à mal gérer mes courses à l’occasion! Pas de problème Brahim, tu peux t’accrocher à ma foulée, je suis assez régulier depuis le début. Un peu plus loin, on passe sur le pont de la rivière du Diable, où j’aperçois quelques coureurs plus lents passer en dessous, avant d’attaquer une autre grosse montée.

Arrivé en haut, je décide de m’arrêter complètement afin de refaire le plein d’eau et d’énergie. Il fait de plus en plus chaud et j’ai peur de manquer d’eau. Ouf, le gel liquide X4 n’est vraiment pas à mon goût! Heureusement que la boisson énergétique X1 est excellente. Je repars après 30 secondes, passe devant le Château Beauvallon, lieu de départ du 10 km, puis rattrape Brahim à nouveau. Non, non, je vais bien, je voulais juste être sûr de refaire le plein, merci de t’en inquiéter. Il n’y a pas à dire: c’est beaucoup plus agréable de courir avec quelqu’un!

Après environ 2 km, on tourne sur la rue Labelle, où on longe le lac Ouimet ainsi que les terrains du golf La Belle. Il s’agit d’une grande ligne droite où je commence à apercevoir des coureurs plus lents au loin, qui se révèlent être des coureurs du 10 km. On approche de plus en plus de la ville et quelques spectateurs commencent à nous encourager. Je voudrais terminer les 2 derniers km en force, mais il fait trop chaud et je n’ai plus de réserve. Je deviens alors trop lent pour Brahim (ou est-ce lui qui a drôlement bien récupéré?) et je le perds finalement dans la foule de coureurs du 10 km. On tourne sur la rue principale de St-Jovite, où le couloir réservé aux coureurs est trop étroit à mon goût, puis c’est le fil d’arrivée situé tout juste en bas d’une petite côte. Une foule impressionnante y est massée et je termine heureux de mon chrono de 1 h 28 sous les encouragements et applaudissements. Wow, quelle arrivée mémorable!

Brahim et moi échangeons des félicitations sur nos courses, puis je pars retrouver ma petite famille. L’aire d’arrivée, située au parc au Fil-de-l’eau, est bondée de tentes d’exposants et de gens. Je vais chercher l’excellent goûter d’après-course (qui comprend blé d’inde, salade de pâtes, couscous, pomme, pêche…) et je le déguste assis dans l’herbe. Des jeux gonflables et une scène avec artistes invités font autant le bonheur des enfants que des parents. Vraiment, le demi-marathon de Mont-Tremblant est une réussite sur toute la ligne! Et avec son nouveau parcours varié et unique en son genre, il vient de se positionner parmi les plus belles courses au Québec. Une course à découvrir!

Sites web officiels: www.monttremblantenforme.com, www.facebook.com/DemiMarathonMontTremblant

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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Yves Pelletier
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En passant par le Maski-Courons

Par Yves Pelletier

Il n’est pas rare, lorsqu’on participe à une course, de vérifier la veille la température.

Nous voulons connaître les prévisions pluie, vent, soleil de plomb, humidité, car cela peut influencer nos performances.

Et pour cette 34e édition du Maski-Courons tenue le dimanche 14 août 2011, j’avais écouté les prévisions de Miss Météo, qui semblait prédire de la pluie. Je me suis dit une petite pluie pour un demi-marathon, c’est parfait. Mais lorsqu’on se fie aux prévisions météo, cela peu être trompeur. Car voyez-vous, lorsque Miss Météo annonce 40% de probabilités d’averses dispersées par secteur, c’est certain qu’il ne pleuvra pas et cela peut être tout le contraire.

Donc, le matin du 14 août, une couverture nuageuse au-dessus du lac Maskinongé sert de toile de fond à cette course. Le départ est prévu pour 9 h 30 pour les quelque 250 inscrits qui passeront le fil d’arrivée.

Le départ donné, les 3-4 premiers km se font à mon rythme prévu, soit 4 m 20 le km. J’ai même mes coureurs repères pour m’indiquer si je vais trop vite ou pas assez. C’est vers le 5e km que je m’aperçois que le 40% de probabilités d’averses dispersées par secteur de Miss Météo n’aura pas lieu. C’est plutôt le soleil qui se pointe, pas nécessairement excessivement brulant, mais il est là.

Mes coureurs repères commencent à me distancer, mais je me dis «attends, la course est jeune et il y aura plein de montées pour pouvoir les rejoindre». La première bonne montée se situe au 9e km du parcours et elle ne me semble pas trop difficile, puis je me dis qu’une fois arrivé en haut, je serai à mi-parcours. Mais lorsque je regarde ma montre, mon temps au km est passé à 4 m 30. Bon, je viens de gravir une bonne montée, c’est juste normal.

Par la suite, jusqu’au 13e km, c’est de la descente dans le village. C’est parfait pour récupérer avant la prochaine montée qui fait bien 2 ou 3 km.

Pour ceux et celles qui n’ont pas eu l’occasion de participer au Maski-Courons (moi si alors que j’étais dans la très jeune vingtaine), j’ouvre une petite parenthèse. Lorsque vous arrivez en bas de la côte qui est dans le village de St-Gabriel, c’est là qu’avait lieu le départ du Maski et il se courait dans l’autre sens. Mais le plus impressionnant à l’époque, c’est que la rue au complet était fermée. Pas besoin de cônes oranges, les coureurs et coureuses envahissaient la rue. Et il y avait beaucoup plus de spectateurs, mais bon, autre temps, autre encouragement. C’était la portion nostalgie de mon texte.

Me voilà donc au 13e km pour gravir cette pente, et la chaleur, bien que pas excessive, est bien présente. Le temps sur ma montre ne s’améliore pas, restons optimiste, malgré que je me fasse encore dépasser plus souvent que je dépasse.

Au 16e km, je dois avouer que je souffre: mon tempo n’est vraiment pas ce que j’avais prévu et je veux bien pousser, mais on dirait que cela ne fonctionne pas. Arrivé au 17e km, je me fais à l’idée que ce n’est pas une bonne journée. Oublions le temps et je décide de seulement finir, peu importe le temps final, qui sera un de mes pires temps pour un demi-marathon. C’est comme si j’avais couru avec un hippopotame sur le dos. Je me console en jasant avec d’autres coureurs qui ont également trouvé la température trompeuse et plus chaude que prévu.

Le goûter d’après-course fut bien apprécié et la température chaude offre quand même un bon côté, car plusieurs s’installent sur le gazon pour relaxer. Mis à part les fameuses petites maudites mouches noires, la journée fut assez bien réussie. Je me dis qu’une contre-performance, cela donne un petit coup de pied au derrière. Et comme le dit le proverbe: «Les succès passés ne sont pas garant du futur.»

Yves Pelletier pour Courir.org
Courriel :yvepelletier@hotmail.com

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Le triathlon à la portée de tous... par Peggy Labonté
courir montreal quebec jogging competition course Le triathlon à la portée de tous…

Par Peggy Labonté

Récit de mon premier Ironman 70.3, Lake Winnipesaukee, au New Hampshire, le 21 août 2011

Voici le récit de mon voyage au New Hampshire du jeudi 18 août au lundi 22 août. C’est une longue histoire remplie de détails et j’ai un peu peur de vous ennuyer. Si vous êtes pressé, vous pouvez lire seulement la journée du dimanche, 21 août qui résume très bien le demi-Ironman. Pour ceux qui sont moins familiers avec le concept, il s’agissait de nager 1,9 km, rouler 90 km à vélo et courir 21,1 km C’est avec grand plaisir et fierté que je me remémore ces bons moments et j’en profite pour remercier Nathalie Collin et Jean Joly de Courir.org de me donner cette chance.

Jeudi 18 août : Ce jeudi, je suis arrivée à Sanbornton au New Hampshire. Après 6 heures de voiture avec mon unique ami Garmin (GPS), j’ai débarqué dans un drôle de petit Bed & Breakfast: Shaker Woods Farm à Point Comfort. J’ai déniché cette charmante place sur Internet la semaine précédente lorsque j’ai décidé de partir à l’aventure tout en participant à mon premier demi-Ironman. Je recherchais un endroit qui ressemblait à une auberge de jeunesse ou à un «backpacker» pour rencontrer des gens tout en visitant le coin. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre.

Je suis tombée sur une ancienne écurie transformée en hôtel. Les pièces de bois qui servaient habituellement à séparer les chevaux constituaient les murs de ma chambre. Le haut du mur était complété par d’épais rideaux. La place était immense, rustique et unique en son genre. Quand la chaleureuse propriétaire m’a fait visiter, je suis tombée en amour avec les lieux. Après avoir débarqué mes sacs, je suis sortie lire sur la terrasse et respirer l’air frais des environs. J’ai lu les 25 pages du carnet de l’athlète que j’avais imprimé sur le site du demi-Ironman Timberman. Mon anxiété a monté d’un cran en lisant ces feuilles remplies de nombreux règlements, procédures et parcours inconnus. Vaut mieux ne pas trop y penser, me suis-je dit. Ma soirée s’est terminée par une longue marche sur le bord de l’eau avec un seul objectif en tête: manger une crème glacée au village. Une fois ma mission accomplie et mon estomac rempli, je suis rentrée au bercail pour me coucher tôt et commencer le présent article. Épuisée, je me suis endormie à 10 h 30.

Vendredi 19 août : Je me suis réveillée plus tard qu’à l’habitude, c’est-à-dire 7 h 30. C’était calme et paisible, puis je prenais mon temps, car je n’avais aucun entraînement au programme. Une heure plus tard, je suis montée à l’étage. L’homme et la femme de la maison m’ont offert du pain frais, un gros bol de fruits, du café et j’ai même reçu un muffin cuisiné sur place pour ma collation du matin. J’ai jasé avec eux tout au long du repas pour en apprendre sur les activités du coin et l’histoire de leur maison. Je me suis presque sentie chez moi. Une fois la table vide, je me suis préparée pour une séance de magasinage dans les «outlets». J’y ai passé mon avant-midi.

En après-midi, je me suis rendue à l’exposition Ironman. J’ai reçu le bracelet d’athlète officiel qui permettait l’accès aux différents services et un sac bien rempli. Dans mon sac, il y avait des autocollants de mon numéro à coller sur mon vélo et mon casque, deux dossards, une puce électronique, des échantillons de produits, un joli t-shirt souvenir et un sac en plastique pour déposer le matériel supplémentaire le matin de la course. Mon projet devenait enfin réel. J’étais impatiente de voir les kiosques de triathlon et la fameuse boutique Ironman. Immédiatement en entrant à la boutique, j’ai reconnu Marco Buri et Liane Fournier accompagnés de leurs trois enfants. C’était rassurant de voir des amis québécois et j’étais contente de pouvoir jaser avec eux. C’est un des couples les plus sympathiques que je connaisse. Par la suite, j’ai passé beaucoup de temps à regarder les articles promotionnels du Ironman. J’ai trouvé un beau t-shirt rose écrit «70.3 finisher», mais j’avais un dilemme moral à l’acheter. Qu’allais-je faire avec mon gilet si je ne terminais pas la course? J’étais incapable de l’acheter avant de l’avoir fait. La même question se posait lorsque je voulais acheter des souvenirs à mes proches. Quelqu’un peut-il porter un t-shirt Ironman sans l’avoir fait? Les avis sont partagés, alors je n’ai pas pris de chance et j’ai simplement acheté un DVD de triathlon et des sandales de piscine avec un discret logo Ironman. En fin de journée, je me suis arrêtée au restaurant pour manger plus qu’à ma faim et je suis retournée à ma chambre pour me coucher tôt. Mon entraîneur, Mathieu Sauvé de chez Peak Performance, m’avait bien dit qu’il était impératif d’avoir une bonne nuit de sommeil deux jours avant la compétition. C’était donc un rendez-vous avec mon roman pour tomber rapidement dans les bras de Morphée.

Samedi 20 août : Je me suis réveillée à 4 h, alors que le soleil dormait encore. Ça m’apprendra à me coucher aussi tôt. J’ai tout de même fait un effort pour rester au lit. En ce chaud samedi, je suis allée m’activer légèrement sur les parcours du demi-Ironman. J’ai découvert qu’il y avait plusieurs collines imposantes et quelques vagues, mais je me suis empêchée de trop y penser. J’étais impatiente de vivre l’expérience. En fin d’après-midi, j’ai assisté à la rencontre des athlètes. C’est la chose la plus rassurante que j’avais fait jusqu’ici. L’officiel de la compétition a expliqué que nous avions le droit d’agripper un kayak sans être disqualifié. Par contre, il était interdit de grimper dedans. Ce commentaire m’a fait sourire. Ce qui veut dire qu’en cas de fatigue, je pouvais m’accrocher à une embarcation et me reposer, à condition de ne pas progresser avec celle-ci. Il a rajouté que nous pouvions même demander du secours en levant les bras en l’air pour avoir de l’assistance et continuer notre parcours après. C’est toujours bon à savoir! Pour ce qui est du vélo, j’avais décidé de compétitionner sans roues profilées et sans casque aérodynamique. Les seules accessoires dont je n’ai pu me passer sont mes bas Compressport parce que j’ai vraiment l’impression qu’ils retardent l’effet de fatigue. Bref, je voulais éviter de me mettre de la pression inutilement en ce qui concerne la performance. J’étais là pour m’amuser avant tout. Ma plus grande peur était d’avoir une crevaison ou un bris de vélo. Je me disais que tout était possible sur une distance de 90 km. Bien que Bicycle Quilicot eut préalablement vérifié mon vélo et que j’avais mon ensemble de réparation à proximité, je préférais ne pas avoir de pépins. J’ai été mise en confiance lorsque l’officiel a affirmé qu’il y avait des techniciens sur le parcours pour nous aider. Et pour ce qui est de la section course à pied, je m’inquiétais moins. Dans le pire des cas, on avait le droit de ramper. C’était noté. Une fois les millions de détails enregistrés dans ma tête, il ne me restait plus qu’à boire une tonne d’eau et à manger des pâtes. Simple.

Dimanche, 21 août : À 3 heures du matin ou de la nuit, devrais-je dire, j’étais debout. J’avais les deux yeux grands ouverts avec l’impression de ne pas avoir dormi. J’avais 3 alarmes pour me réveiller. J’avais si peur de ne pas avoir un stationnement près du site. Celui-ci ouvrait à 4 h et il était limité, alors j’étais dans les premières arrivées. Je me suis dit: si je finis dernière dans la course, je serai au moins première dans le stationnement! Les organisateurs nous avaient avertis que les places se rempliraient rapidement et qu’il faudrait ensuite utiliser la navette située à 15 minutes de là. Ce qui me semblait moins pratique avec tout l’équipement dont j’avais besoin. Peu importe, puisque j’étais là avant 4 h avec déjeuner, café et oreiller à la main. Comme plusieurs, je suis restée dans ma voiture jusqu’à l’ouverture de la zone de transition. Je me rappellerai toujours de la magnifique vision que j’ai eue en sortant de l’auto à 5 h 15. Il y avait un levé de soleil rosée qui plombait sur le lac Winnipesaukee. C’était digne d’un paysage de carte postale. J’ai admiré ce spectacle majestueux quelques instants et je me suis mise à l’ouvrage. J’ai dû faire cinq aller-retour entre la zone de transition et ma voiture pour finalement être prête. Enfin, c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que je vois ma voisine avec un velcro à la cheville et qu’une lumière s’allume dans ma tête. Comme je suis bête! Je me pensais encore en duathlon et j’avais attaché ma puce à mon lacet de soulier. J’avais juste oublié un léger détail: en triathlon, il faut aussi porter la puce électronique à la nage pour être chronométré. Heureusement, à la table officielle, ils avaient des velcros additionnels pour les endormis qui n’en avaient pas ramassé la veille. Lorsque j’ai raconté ça à mon ami Marco Buri, il m’a rassuré et m’a fait rire à la fois. Il avait fait la même chose au Ironman d’Hawaii, mais il l’a réalisé seulement après la compétition. Quand on se compare, on se console!

J’étais maintenant prête pour me lancer à l’eau. Lorsque j’ai mis les pieds sur la plage, j’ai soudainement pris confiance. Dans ma vague (ou groupe), il n’y avait que des femmes de mon âge. J’ai jasé un peu avec elles au départ et je me suis dit qu’elles semblaient plutôt gentilles. J’étais placée complètement derrière le peloton et sur le côté, puis à chaque fois que je reculais pour être vraiment LA dernière, il y avait 3 femmes qui faisaient de même. J’ai commencé à rire et je leur ai demandé si c’était leur premier demi-Ironman. Elles ont acquiescé. Ouf, je n’étais pas la seule à appréhender ce moment. Ça m’a fait du bien de le réaliser. Comme par miracle, j’ai adoré nager. Les nageuses n’étaient pas trop agressives et l’eau était si claire que je voyais les orteils des filles devant. J’ai suivi de beaux ongles au vernis mauve pendant longtemps. Avoir su que quelqu’un allait voir mes orteils de si près, j’aurais fait mon vernis avant de partir. Le pire, c’est que j’ai pensé ça pour vrai! Blague à part, la natation a passé tellement vite que je me suis rendue au bord sans m’en rendre vraiment compte. J’ai apprécié nager dans les vagues et c’est la première fois de ma vie que j’ai le bonheur d’affirmer ça. En sortant de l’eau, il y avait des jeunes qui nous déshabillaient. Ils étaient là pour enlever mon «wetsuit». Comme une vraie débutante, j’ai figé debout, devant eux. J’attendais qu’ils m’aident à l’enlever et eux, ils me criaient «On your back, on your back!». Quand j’ai vu les autres se jeter sur le dos, j’ai fait la même chose. J’étais épatée de voir à quelle vitesse ils m’ont retiré le tout. Wo!

La transition s’est déroulée sans anicroches majeures. Ma performance sur le vélo a été au-dessus de toutes mes attentes. Après la moitié du parcours, j’ai regardé mon chronomètre et je me suis dit que c’était impossible. Comment pouvais-je rouler si vite? J’avais peur d’avoir trop poussé et de manquer d’énergie à la fin. Pourtant, j’ai continué à la même allure puisque je m’amusais. J’adorais grimper et descendre les multiples collines. C’était un manège plutôt excitant et je n’avais pas encore eu de bris mécanique comme je l’appréhendais. À mon grand étonnement, ma moyenne à vélo surpassait de loin ce que j’avais fait en duathlon et triathlon olympiques cette année. Finalement, je fus tellement surprise de terminer ce parcours en si peu de temps que la course ne m’importait plus. Rendu là, je voulais seulement compléter mon premier demi-Ironman et avoir du plaisir.

J’ai couru à un rythme confortable et j’arrêtais à chaque station de ravitaillement. Je n’en reviens pas encore de tout ce qu’il y avait à boire, à manger ou pour se rafraîchir. J’ai été impressionnée par la panoplie d’articles: Gatorade, gels, cola, bananes, oranges, bretzels, serviettes froides, éponges glacées… et boules de neige. Quand je ralentissais à une table, je prenais le temps de tout regarder et lorsque j’ai entendu le mot «snowball», j’ai levé les yeux. Quoi?!? Je trouvais cette idée tellement drôle que je me suis fait un devoir de prendre une grosse boule de neige sans trop savoir quoi faire avec. En temps normal, je l’aurais sûrement lancé à un ami en face de moi, mais comme je ne connaissais pas le coureur en avant, ça l’aurait été un brin embarrassant. J’ai donc glissé la boule dans mon maillot jusqu’à ce qu’elle tombe trop bas pour la reprendre. C’était vraiment une mauvaise idée. Je vous épargne les détails, mais je peux vous dire que parfois, la neige ne fond pas vite et ça gèle! Finalement, j’ai fini la course à un rythme constant et j’ai traversé la ligne d’arrivée en remerciant le ciel pour ce magnifique moment. Comme si ce n’était pas assez intense comme ça, j’ai reçu ma médaille de finissante de nulle autre que Chrissie Wellington: la gagnante du championnat du monde d’Ironman 2007, 2008 et 2009. Elle a d’ailleurs eu l’amabilité d’autographier le verso de ma médaille. À ce moment, je n’avais aucune idée du temps que j’avais fait, mais mon objectif était atteint. Demi-Ironman complété!

Lundi 22 août : Je suis revenue à la maison dimanche soir. Je n’ai jamais été capable de conduire 5 heures consécutives sans m’endormir. Pourtant, cette fois, ce n’était pas un problème. J’étais droguée aux endorphines. J’étais heureuse d’avoir complété l’épreuve en un temps inespéré pour moi. Juste pour en rajouter à ma joie, j’ai découvert que je m’étais classée 3e dans ma catégorie. Par le fait même, je me suis qualifiée pour les championnats du monde du demi-Ironman en 2012 à Las Vegas et j’ai ainsi découvert mon futur objectif. L’an prochain, je me lancerai avec sérieux (mais pas trop) dans le demi-Ironman compétitif. En attendant, j’aurai le privilège de me rendre en Espagne en septembre pour les championnats mondiaux de duathlon. Ce demi-Ironman me confirme que je suis prête pour ce gros événement.

Avant de terminer, je recommande le Timberman à tous les triathlètes. Je suis encore ébahie par la qualité de l’organisation. Tout était parfaitement orchestré. C’était grandiose. Peut-être que je progresserai vers un Ironman un jour, mais pour le moment, la moitié me satisfait. Je lève mon chapeau à ceux qui font l’Ironman au complet, comme mon amie Julia Reichert qui m’a beaucoup inspirée à commencer dans ce sport.

Pour conclure mon histoire, j’aimerais mentionner le support extraordinaire que j’ai reçu de mon entourage pendant mon entraînement estival. Il est clair que la moitié de ma médaille va aux gens qui vivent avec moi et s’ajustent à mes horaires parfois chargés. J’ai l’immense privilège d’avoir des proches compréhensifs et flexibles. À la suite de mon demi-Ironman, beaucoup d’amis m’ont aussi témoigné leur admiration, alors qu’eux-mêmes en font souvent autant, sinon plus. Pour certains, les accomplissements sont différents ou à un autre niveau, mais je manque de mots pour leur retourner les compliments. Je pense à mon frère Jonathan qui élève sa famille avec tout son amour, à mon amie Julie qui tente un retour au travail après un premier enfant, à mon amie Carole qui s’entraîne malgré son arthrose, à Eddy qui court avec les Phoenix et lutte contre le cancer, puis à toutes ces personnes qui mènent une bataille à leur façon. C’est de toute beauté de les voir mordre dans la vie à pleines dents. Selon moi, vous êtes aussi champion que Chrissie Wellington. C’est dommage qu’il n’y ait pas de médailles pour chacune de vos réalisations, mais de toute façon, l’important n’est pas fait d’or, d’argent ou de bronze.

Je crois que l’essentiel vient du coeur… et je ne parle pas juste de fréquences cardiaques!

Merci du fond du coeur à ceux qui m’aident et font de mes rêves une réalité:
-Mathieu Sauvé, Peak Performance
-Bicycle Quilicot
-Bikram Yoga Montréal
-Compressport
-Bonté Distribution inc.

Peggy Labonté pour Courir.org
Courriel: pegpeg30@hotmail.com

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Courir… dans le temps , par Paul Foisy

Le «Peter Dawson International Relay Race» (3)

En 1931, des coureurs participent à une course à relais de 500 milles à travers le Québec. Après la première étape Montréal – Saint-Hyacinthe, les athlètes passent la nuit à Saint-Hyacinthe avant de reprendre la route le lendemain.

Étape Saint-Hyacinthe – Sherbrooke

Le 3 août 1931, à Saint-Hyacinthe, les 15 équipes prennent le départ en direction de Sherbrooke pour une randonnée d’enfer de plus de 120 kilomètres.

Le départ est donné à 9 heures du matin sous un ciel lourd. Le promoteur Armand Vincent accorde 10 heures aux équipes pour franchir la distance. Mais en après-midi, Dame nature se déchaîne: les coureurs avancent sous un véritable déluge alors que des trombes d’eau s’abattent sur eux. Les athlètes doivent faire preuve de courage pour continuer à courir sur ces chemins gravelés qui défoncent sous l’abondance de pluie.

L’expérimenté Arthur Newton se démarque dans la tourmente. Il profite du temps inclément pour assurer une bonne avance à son équipe. En compagnie de Peter Gavuzzi, il complète la distance dans un temps de 8 h 40. Les deux amis sont suivis du duo Fager-Jokela qui termine 37 minutes plus tard.

Quelques heures plus tard, l’inquiétude règne à Sherbrooke: à 20 heures, seulement sept équipes ont rallié l’arrivée. En fin de soirée, alors que tout le monde est parvenu à finir cette randonnée d’enfer, le bilan est lourd, très lourd. Sur les 15 équipes, seulement trois ont franchi la distance en moins de 10 heures. Le temps des autres équipes varie entre 10 h 38 et 13 h 55! Alors qu’une équipe abandonne le navire, le duo Newton-Gavuzzi se retrouve en tête du classement avec une avance d’une quinzaine de minutes après deux étapes.

Classement après 2 étapes:
Gavuzzi-Newton: 13 h 49 m 03 s
Fager-Jokela: 14 h 04 m 22 s
Ray-McNamara: 14 h 30 m 47 s
Hoey-Wattinen: 16 h 12 m 00 s
Richman-Desroches: 16 h 12 m 20 s

Étape Sherbrooke-Thetford-Mines
La troisième étape du marathon Peter Dawson se déroule sans anicroche, bien que l’on note que certains coureurs souffrent de maux d’estomac pendant l’épreuve. Au cours de cette étape au parcours jonché de vallons et de paysages à couper le souffle, Frank Hoey et Phil Granville (deux coéquipiers du Peter Dawson de 1930) se livrent une chaude lutte. Hoey, qui s’amuse à jouer de la musique à bouche dans ces temps libres, prend la mesure de Phil Granville, le seul Afro-Américain de l’épreuve.

Après avoir franchi la distance de 105 kilomètres dans un temps de 7 h 52, Arthur Newton et Peter Gavuzzi demeurent les maîtres du peloton. Avec un temps plus rapide de 14 minutes sur Fager et Jokela lors de l’étape, le duo s’assure d’une confortable avance de plus de 40 minutes au classement.

Classement après 3 étapes:
Gavuzzi-Newton: 21 h 41 m 03 s
Fager-Jokela: 22 h 30 m 27 s
Ray-McNamara : 23 h 12 m 47 s
Hoey-Wattinen: 24 h 43 m 42 s
Richman-Desroches: 25 h 56 m 15 s

À suivre…
Si vous désirez en savoir plus sur l’histoire du sport, je vous invite également sur mon site internet Sport et Société au www.sportetsociete.com

Paul Foisy pour Courir.org
Courriel : paul.foisy@sportetsociete.com

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Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres

Plus de 250 coureurs attendus!

La première édition du Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres suscite un intérêt certain dans tout le Québec. À 10 jours de l’évènement, le dimanche 11 septembre, près de 250 coureurs de Montréal, Laval, Drummondville, Saguenay, Québec, la Gaspésie et Charlevoix sont déjà inscrits! Un enthousiasme qui réjouit les quatre jeunes organisateurs, Flora Charlet, Julien Harvey, Pierre-Luc Iza et Marline Côté. «Nous pensions rejoindre environ 150 coureurs pour cette première édition», explique Pierre-Luc Iza. «L’Isle-aux-Coudres n’est quand même pas à la porte des grands bassins de coureurs comme Montréal et Québec! Nous sommes donc plus que satisfaits de l’intérêt que suscite cette nouvelle course.»

Il faut dire que les quatre organisateurs n’y vont pas de main morte: quatre circuits (1 km, 2 km, 10 km et 23 km) et trois volets (famille, corporatif, scolaire) sont offerts pour des défis pouvant plaire à toute la famille. L’atmosphère sera aussi à la fête, alors que de l’animation, de la musique, des kiosques et des tours d’hélicoptère seront offerts sur place, de même que des activités pour les enfants. «De plus, les meilleurs coureurs du tour de l’île se partageront des bourses totalisant 700 $, ce qui est assez exceptionnel pour une course de cette envergure», souligne Pierre-Luc Iza.

Rappelons qu’une médaille de participation et un repas d’après-course à saveur locale, incluant une bière de la Barberie, ou une collation pour les plus jeunes, sont également compris dans l’inscription de 5 $ à 40 $, selon le circuit choisi.

«C’est une première au Québec. Aucune course ne permet pour l’heure de faire le tour complet d’une île, et quel défi que de courir 23 km! Ne manquez pas votre chance!», conclut Pierre-Luc Iza. Pour plus d’informations, consultez le site Internet du Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres à www.courseiac.com.

Marline Côté, 418-977-4969, Courriel : course.iac@gmail.com

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Conférence Courir vite, avec plaisir et sans se blesser!

Cette conférence, donnée à maintes reprises par Claude Bédard et Joseph Kaldas de La clinique du coureur, a bouleversé la pratique de plusieurs milliers de coureurs dans le monde. Construite à partir des dernières évidences scientifiques, cette conférence remet en question bon nombre de pratiques courantes non justifiées. Planification de l’entraînement, biomécanique, souplesse, orthèses, chaussures: l’heure juste et plein de trucs pour prévenir les blessures… et courir plus vite!

Brossard: 21 septembre 2011, 18 h 30, 20 $
Bibliothèque de Brossard, 7855, avenue San-Francisco
Pour inscription: 450-923-PHYSIO ou chez Physio Dynamik

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Courir avec son chien
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Courir avec son chien

Par Isabelle, Charlotte et Clovis

Le raid des Appalaches en canicross : Un nouvel évènement sportif canin dans un endroit magnifique à ne pas manquer le 10 septembre 2011! Voir plus : http://foubraque.com/raid-des-appalaches-2011/

L’amicale aux flambeaux – 2e édition : Venez courir avec votre chien sous les flambeaux du mont Sainte-Anne le 24 septembre prochain en soirée! Voir plus : http://www.canicrossquebec.org/amicaleauxflambeaux2011.php

Séminaire sur le canicross : Le séminaire sur le canicross organisé par FouBraque, en collaboration avec Loisirs Canins, Marielle Winterson – Équipement de sports canins et Canicross Québec, aura lieu le 2 octobre 2011. Voir plus : http://foubraque.com/evenements/seminaire-2011/

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Citation du mois

Nous agissons toujours comme si le confort et le luxe étaient essentiels à notre existence, alors qu’il suffit pour être réellement heureux de trouver quelque chose qui nous intéresse passionnément.

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Bien nourrir sa course par Caroline Allen

TRUCS DE PRO POUR LE «GRAND JOUR»… DE COURSE

La saison des évènements de course bat son plein. Vous êtes probablement inscrit à une de ces activités des plus entraînantes. C’est le Grand Jour qui approche, vous avez les pieds qui dansent à l’idée d’attaquer ce parcours tant convoité? Ce qui ne vous épargne ni les papillons dans le ventre ni le petit stress par rapport à cette journée importante. Ceci dit, j’ai pensé partager avec vous les astuces nutritionnelles qui sont garantes de plaisir et de performance inestimables. Voici donc les erreurs alimentaires à éviter pour votre baptême de course ou votre rituel déjà entrepris:

1. La veille, mais aussi l’avant-veille de la journée ultime : Ça y est, c’est le décompte au moment tant anticipé: vous coursez bientôt et vous prévoyez bien récolter le fruit de vos efforts! Ce que vous mangez la veille contribuera à votre succès, mais sachez que l’avant-veille sera tout aussi déterminante. Il faudra des glucides nutritifs et complexes (les grains complets comme les pâtes de blé entier et le quinoa, puis les fruits et les légumes avec pelures comestibles), des protéines maigres (les viandes sauvages et poitrines de volaille) et des produits laitiers écrémés (les fromages allégés et produits de soya enrichis). Ce sera votre compte en banque une fois sur place!

2. Les stations ne sont pas juste là pour faire impression ou décoration : On s’occupera de vous pendant votre course, alors profitez-en! Bon nombre de participants décident malheureusement de sauter les stations d’eau placées stratégiquement sur le parcours. Elles ne sont pas seulement là en guise de décoration ou pour faire bonne impression. Votre corps et votre tête en ont besoin, alors prenez ce petit détour pour vous permettre de terminer le défi en véritable champion(ne). Généralement, l’eau suffira pour les 45 premières minutes et, par la suite, il faudra faire le ravitaillement de glucides sous forme de boisson sportive ou de gel énergétique.

3. L’heure n’est pas aux essais et à l’oséisme : En préparation pour un évènement de course, évitez de goûter à de nouveaux plats (comme un poulet au beurre ou un café aromatisé) que vous n’avez pas l’habitude de consommer. Ce n’est pas non plus le moment propice pour prendre un virage alimentaire sans trop prévoir le coup (comme de devenir végétarien ou faire le plein de légumineuses). Votre organisme n’aime pas trop les surprises, alors il vaut mieux miser sur les aliments plus routiniers et attendre après la course pour intégrer des ingrédients plus exotiques (je serai alors la dernière à vous décourager de le faire…).

Je vous souhaite des kilomètres de bonheur, des endorphines à la tonne, une énergie indomptable et des découvertes gourmandes en cette période de course. N’oubliez pas de vous récompenser, au-delà de la médaille (j’ai mon gâteau au fromage qui m’attendra!). Au plaisir de vous croiser sur le parcours ou à la ligne d’arrivée!

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Courses à venir en septembre 2011 par Jean Joly

Commencez à préparer votre mois de courses à pied avec le calendrier des compétitions de Courir.org. Si vous voulez vous donner les moyens de bien figurer en compétition, il ne faut rien négliger, et surtout pas la planification de votre horaire sportif.

9-10-11 septembre
Grand Défi de Victoriaville : Pour les passionnés du sport, le pentathlon est une épreuve très dynamique qui demande entraînement, endurance, agilité et qui pousse sans contredit les sportifs à se dépasser. Il s’agit de compléter les parcours de cinq disciplines, soient l’escalade, le patin à roues alignées, le vélo de montagne, le kayak et le cross-country. Infos : info@granddefi.qc.ca (2, 4, 8 km)

Samedi 10 septembre
Courir pour Nourrir : Organisée par le Coin des Coureurs de Sherbrooke au Mont Bellevue. Fondation bénéficiaire le Club des Petits Déjeuners du Québec. Infos : 514-730-7804 Courriel : ckronlov@runningroom.com (3km course/marche, 5km course/marche, 10km course)

Dimanche 11 septembre
Le Demi-marathon Groupe Investors de Granby : La 5e édition du Demi-Marathon de Granby se déroulera dans un lieu pittoresque et sécuritaire en pleine nature à deux pas de la ville avec une vue à vous couper le souffle. Infos : Stephane Aubin 450-577-6364 Courriel : s.aubin@dmg.ca Course #10 du Circuit Provincial Sports Experts. (1, 2, 5, 10, 21.1 km)

Dimanche 11 septembre
COURONS DONS :UN ARRONDISSEMENT À PARCOURIR AU PARC ARTHUR-THERRIEN. Quatre parcours sont disponibles et offriront à toute la famille l’occasion rêvée de faire de l’activité physique ensemble, chacun à son rythme, tout en venant en aide à ceux qui ne peuvent courir. Encourageons les familles québécoises à faire de l’activité physique! Contribuons au maintien d’une bonne qualité de vie, par l’entremise d’activités parents/enfants. (1, 3, 5, 10 km)

Dimanche 11 septembre
Marche et cours avec ton coeur : Cette activité est organisée conjointement par les cardiologues et les pneumologues qui souhaitent sensibiliser les employés de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal et le public aux bienfaits de l’activité physique sur la santé et amasser des dons pour leurs secteurs. (1, 2.5, 5, 10 km)

Dimanche 11 septembre
Course Chiropratique de l’UQTR : Cette course en sera cette année à sa 27e édition. Trois-Rivières – CAPS de l’UQTR. Infos : Emmanuelle Dion 819-375-6227 VO2 Max #9 (1, 5, 10 km, relais 4 x 2,5 Km)

Dimanche 11 septembre
Tour du Lac-Delage : Le Défi Tour du Lac-Delage-Saucony comprend quatre circuits différents, un 1 km pour les moins de 14 ans et des circuits de 5, 10 ou 15 km, cette dernière distance étant particulière au Circuit jogging Québec. Infos : 418-569-6713 Course #4 du Circuit Jogging Québec. (1, 5, 10, 15 km)

Dimanche 11 septembre
Festival St-Thomas : Le Jeune (2 ans) Jogging Club St-Thomas, est heureux de vous accueillir pour cette première édition du jogging des familles. Les différentes courses se veulent accessibles à tous les âges et à tous les niveaux. Venez vous défouler à St-Thomas sur un des 3 parcours. Les départs auront lieu derrière l’église St-Thomas, près du parc Myrand (Inscription dans la salle communautaire en cas de pluie). ( 5 km)

Dimanche 11 septembre
The Nation’s Triathlon(TM) to Benefit The Leukemia & Lymphoma Society : La capitale américaine à vos pieds! Admirez les plus importants monuments, faites partie de l’histoire. La nage se tiendra dans la Potomac River, puis les parcours de vélo et de course vous permettront d’admirer la Maison Blanche, le Washington Monument, le Lincoln Memorial, le WWII Memorial, le United States Peace Institute, le Kennedy Center, le Memorial Bridge et plus encore. Équipe TEAM IN TRAINING, infos : 514-875-1000 (Triathlon)

Dimanche 11 septembre
Le Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres : Débutants et initiés, venez découvrir la première édition de quatre nouvelles courses organisées pour toute la famille et tous les goûts dans un décor insulaire enchanteur! À moins de deux heures de Québec. Prix abordables! Info: Pierre-Luc Iza, 418 977-4969, course.iac@gmail.com (1, 2, 10, 23 km)

Dimanche 11 septembre
La Dubé Metro : La 32e édition de cette course aura lieu au Centre sportif Mario-Tremblay 50, boul. St-Luc Ouest à Alma. (109 participants en 2009) Infos : 418-668-5192 remirj@gmail.com Coupe Autocar Jeannois #18 (1.5, 3, 5, 21.1 km)

Dimanche 11 septembre
Credit Union Queen City Marathon 2011 : Marathon à Regina en Saskatchewan.

Samedi 17 septembre
5 Peaks Parc d’environnement naturel de Sutton
: 5 Peaks présente l’un des parcours les plus uniques à expérimenter dans l’arrière-pays et expose les coureurs à un terrain dont ils ignoraient l’existence. À certains endroits, 5Peaks offre des tracés passablement exigeants en terrain plutôt accidenté. Infos : info@5peaks.com (1, 7.7, 12.3, 20.5 km)

Samedi 17 septembre
Energizer® Night Race Montréal : Soyez des nôtres pour une des épreuves les plus uniques au Canada, tandis que des milliers de coureurs se rassembleront pour illuminer la nuit, lors de la Energizer® Night Race™. Le tout débute au coucher du soleil, ce qui va créer une expérience de course nocturne tout à fait inoubliable. Le festival se poursuivra après l’épreuve, lorsque nous allons remplir l’air nocturne grâce à une fête musicale.

Samedi 17 septembre
Duathlon de St-Sauveur : Le quartier général de l’épreuve est situé à l’arrière de l’Église de St-Sauveur. L’épreuve est disputée de façon individuelle ou en équipe. Les athlètes bénéficieront d’un site exceptionnel. Infos : 450-227-3578 Courriel : info@sportriple.com (Duathlon)

Dimanche 18 septembre
La Grande Vadrouille : La 29e édition de cette compétition aura lieu au Campus Cité des Jeunes, Vaudreuil-Dorion. Infos : 450-424-0096 Courriel : jeacha@videotron.ca Course #9 du Circuit de course à pied du Grand Montréal Endurance. (1, 2, 5, 10 km)

Dimanche 18 septembre
Un pas vers l’espoir : À Blainville sur la rive nord de Montréal. Participez a la 4e édition de la course Un pas vers l’Espoir au profit de la fondation des Gouverneurs de l’espoir. Les enfants atteints du cancer ont besoin de notre soutient. Aidons-les a notre facon… Médailles de participation a tous les coureurs, prix de présence. Jeux gonflables, maquillage, cantine et plus encore. Toute la famille sera comblée. Infos: (514) 451-0928 Course #12 du Circuit Provincial Sports Experts. (1, 5, 10 km)

Dimanche 18 septembre
Les 10km de l’Université de Laval : La 42e édition de cette course aura lieu au PEPS de l’Université Laval à Ste-Foy. Infos : 418-656-2187 Courriel : richard.chouinard@kin.msp.ulaval.ca course #11 du Circuit Provincial Sports Experts. Étape 8 du Circuit régional des 10 km. (1, 3, 10 km)

Dimanche 18 septembre
La Course de l’Armée : Joignez-vous à des milliers de civils et de militaires en participant à la course qui connaît la croissance la plus rapide au Canada ! Courez, marchez, roulez, faites du bénévolat, encouragez nos coureurs ou faites un don caritatif, voilà d’excellentes façons de dire « merci » aux Canadiens et aux Canadiennes qui se dévouent à notre service sous tellement de formes, au pays et à l’étranger. Infos : 613-539-8943 Courriel : info@armyrun.ca (5 et 21.1 km)

Samedi 24 septembre
Le Relais du Lac Memphrémagog : Une course à pied en équipe d’un maximum de six coureurs qui se relaieront entre des points de contrôle tout au long du parcours. Le défi que représente le tour du Lac Memphrémagog à la course à pied n’est pas à prendre à la légère avec ses routes sinueuses et ses dénivelés importants. Courriel : relais.tatv@ta.astral.com (Relais 117km)

Samedi 24 septembre
Le Cross des Couleurs Mustang : La 13e édition de cette course aura lieu au Parc Rivière-du-Moulin 1687, rue des Roitelets à Chicoutimi. Informations : 418-549-9057 gino.roberge@csrsaguenay.qc.ca : Coupe Autocar Jeannois #19 (1.5, 2, 3, 4, 6 km)

Samedi 24 septembre
Oasis ZooRun 10k Run & 5k Run/Walk : Une compétition de 5 et 10 km dans le Zoo de Toronto. Infos : 416-944-2765 Courriel : run@canadarunningseries.com Course #8 du Circuit du Canada. (5, 10 km)

Samedi 24 septembre
5 Peaks Centre Corporate Synergy ‘ARK’
: 5 Peaks présente l’un des parcours les plus uniques à expérimenter dans l’arrière-pays et expose les coureurs à un terrain dont ils ignoraient l’existence. À certains endroits, 5Peaks offre des tracés passablement exigeants en terrain plutôt accidenté. Infos : info@5peaks.com (1, 6, 12 km)

Dimanche 25 septembre
Marathon Oasis de Montréal : Suivant la tradition, presque tous les départs se font sur le superbe pont Jacques-Cartier et les participant(e)s sillonnent les beaux quartiers de Montréal. Le temps réalisé au Marathon international de Montréal est accepté comme temps de qualification pour le marathon de Boston. Infos : 514-879-1027 Course #13 du Circuit Provincial Sports Experts. (1, 5, 10 et 21.1, 42.2 km)

Dimanche 25 septembre
Les Courses en Foret de Victoriaville : La série Les Courses en Foret est une série de course de raquette et de course à pied offrant l’option de 2km, 5km et de 10km tout au long de l’année. Courriel : contact@coursesenforet.com. (2, 5, 10 km)

Samedi 25 septembre
Défi Persévérance 2011 : Les amateurs de course à pied pourront parcourir la magnifique forêt du Parc national de la Mauricie lors des épreuves de 5 km, 10 km et une toute nouvelle épreuve initiée avec l’IRIC, soit un demi-marathon. Infos : Martine Haviernick au 514-343-6141 (5, 10, 21.1 km)

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Recette du mois de Nicolas Vallée

Bouilli de courge et de haricots rouges

GAUFRES & COULIS AUX FRAISES

Un excellent et délicieux rituel pour débuter la journée (6 gaufres).

Les ingrédients

-125 ml (1⁄2 tasse) d’eau
125 ml (1⁄2 tasse) de bouillon de légumes
15 ml (1 c. à soupe) de sauce Worcestershire
1 oignon espagnol haché grossièrement
2 branches de céleri tranchées grossièrement
750 ml (3 tasses) de chair de courge au choix, coupée en cubes
375 ml (11⁄2 tasse) de maïs en grains
15 ml (1 c. à soupe) d’estragon sec
4 ml (1 c. à thé) de cumin sec
4 ml (1 c. à thé) de gingembre frais haché
Sel de mer
Poivre blanc concassé grossièrement
500 ml (2 tasses) de haricots rouges en boîte, égouttés
60 ml (1⁄4 tasse) de persil haché finement

Préparation

Mettre tous les ingrédients, sauf les haricots et le persil, dans une grande casserole.
Assaisonner de sel et de poivre blanc.
Porter à ébullition à feu élevé.
Baisser le feu à moyen-doux, couvrir et laisser mijoter 15 minutes.
Brasser à quelques reprises.
Trois minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les haricots et le persil, puis continuer à cuire.
Une fois la cuisson terminée, retirer la casserole du feu.
Laisser reposer 5 minutes.
Servir sur un lit de riz basmati et décorer de raisins secs.

Bon appétit!

Tiré du guide cuisine : www.leguidecuisine.com

ATTENTION
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