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Mes championnats mondiaux de duathlon, Espagne, 1er juin 2014

Publié le 26 juillet 2014

Le triathlon à la portée de tous par Peggy Labonté

Le dimanche 1er juin 2014 avait lieu les Championnats mondiaux de duathlon à Pontevedra, en Espagne. Près d’une trentaine d’athlètes québécois avaient traversé l’océan pour l’occasion. Il fallait se qualifier dans son groupe d’âge au Québec en 2013 pour pouvoir prendre part à l’évènement. Pour ces championnats, deux distances étaient offertes, soit le sprint ou le standard. Les participants au duathlon sprint devaient parcourir 5 km de course, 20 km de vélo et 2,5 km de course. Ceux qui se lançaient en duathlon standard faisaient le double, c’est-à-dire 10 km de course, 40 km de vélo et 5 km de course. C’était mon cas et celui de mon copain François, qui participait aussi à l’évènement.

Il s’agissait de ma troisième participation aux Championnats du monde de duathlon en quatre ans. J’avais donc une petite idée de ce qui m’attendait, mais cette année, j’avais des attentes plus élevées. J’espérais monter sur le podium puisque j’avais déjà remporté l’or aux Mondiaux de duathlon à Ottawa en 2013. L’an passé, par contre, plusieurs athlètes européens n’avaient pas fait le voyage au Canada. Je me demandais, parfois, si je n’avais pas seulement eu un jour de chance en leur absence…

À présent, j’avais l’occasion de défendre mon titre en Espagne et je savais pertinemment que ce ne serait pas facile pour plusieurs raisons. Primo, je n’ai pas l’habitude de viser une performance au début juin. J’ai toujours tenté d’atteindre mon plus haut niveau à la fin de l’été. Habituellement, j’ai un été de congé pour m’entraîner, compétitionner et gagner en confiance. À l’opposé, cet hiver, j’ai enchaîné travail, entraînements et autres engagements en me démenant pour maintenir un équilibre raisonnable dans les différentes sphères de ma vie. Secundo, le manque de soleil et les jours froids qui se prolongeaient au printemps ont joué sur mon énergie, comme bien des gens. Tertio, la compétition semblait plus sérieuse qu’en 2013, car les Espagnoles, Britanniques et Françaises s’annonçaient fortes et en grand nombre. Il faut dire que le duathlon en Europe s’avère beaucoup plus populaire qu’au Québec.

Pré-compétition

Je suis arrivée à Pontevedra une semaine avant le jour J. J’habitais dans l’hôtel officiel d’Équipe Canada, mais aucun athlète n’était encore arrivé, alors c’était vraiment tranquille. Cette semaine de vacances était la bienvenue puisque le décalage de 6 heures m’avait épuisé, que j’avais plusieurs ajustements à faire sur mon nouveau vélo et que je voulais goûter au maximum de tapas possibles dans un temps limité.

Au milieu de la semaine, plusieurs athlètes sont arrivés, tous plus crevés les uns que les autres. Qui n’a pas dormi comme une marmotte pendant plus de 12 heures à sa première nuit en Espagne ? Pendant que la plupart des voyageurs reprenaient du poil de la bête, j’ai eu la chance de rouler amplement sur le parcours de compétition. J’en profitais aussi pour faire des dodos de l’après-midi. C’était vraiment la « grosse » vie.

À 2 jours de la compétition, c’était la traditionnelle photo d’équipe et la parade des pays. La parade présentait des musiciens locaux, des vêtements d’époque, des discours divers et une vidéo du fameux Xavier Gomez (triathlète espagnol champion du monde en 2013, natif de Pontevedra), qui nous donnait des conseils pour le parcours. J’ai particulièrement apprécié cette dernière partie inspirante.

La veille de la compétition, je me suis couchée à minuit pour me lever le plus tard possible, car le départ était seulement à midi trente. Même si j’étais aussi excitée qu’un enfant à l’attente de Noël, j’ai très bien dormi. Les nombreux tapas et le petit verre de vin ont dû aider ! J’essaie toujours de ne pas trop me prendre au sérieux la veille d’une course importante; c’est ma façon à moi de décrocher… sans exagération évidemment.

Compétition

Le dimanche est enfin arrivé. J’avais déjà apporté mon vélo dans la zone de transition la veille, alors je suis allée faire des ajustements de dernière minute deux heures avant le départ. Tout semblait parfait. J’étais prête, un peu nerveuse et je trouvais que les femmes autour de moi avaient l’air vraiment en forme. J’ai arrêté de réfléchir et je suis allée m’activer seule sur le bord de l’eau pour relaxer.

Le départ a été donné à l’heure prévue. Je suis partie en mi-peloton avec les femmes de moins de 40 ans. Ce départ rassemblait 4 groupes d’âges mélangés. La seule façon de connaître l’âge des participantes était de voir leur dossard, car l’âge n’était pas marqué sur les mollets comme à l’habitude. Je n’ai donc pas trop essayé de voir où j’en étais parmi les femmes de 30 à 34 ans parce que je préférais me concentrer à courir. Il fallait faire 4 boucles de 2,5 km et chaque boucle comportait une abrupte côte de 800 m. Le trajet se démarquait par ses nombreux virages et ses surfaces variées (asphalte, pierres, briques, dalles de béton) dans les petites rues du vieux Pontevedra. Avec un parcours aussi technique, il n’y avait pas de danger qu’on s’ennuie !

Après 39 minutes d’essoufflement, j’ai enfourché mon vélo. Je savais que j’étais loin de mener dans mon groupe d’âge, car quelques vélos étaient déjà partis autour de moi. Maintenant, avec l’analyse des résultats, je sais que 2 femmes de mon groupe d’âge avaient déjà pris plus d’une minute d’avance à cet instant.

La partie vélo s’est révélée très excitante. Monter une côte de 8 km à pas de tortue pour la redescendre à la vitesse de l’éclair, c’est vraiment jouer dans les extrêmes. Ma descente se faisait à plus de 70 km/h dans des sillons montagneux ! Atteindre cette vitesse vertigineuse en vélo et s’injecter de l’adrénaline dans les veines… c’est presque la même chose ! J’ai juste croisé mes doigts pour que rien ne lâche sur mon nouveau vélo et tout a bien été. J’ai gagné énormément de terrain sur mes deux roues et je commençais à croire au podium.

Malheureusement, après avoir monté et descendu la côte 2 fois pour faire mes 40 km, j’ai dû ralentir rapidement. Avant d’entrer dans la zone de transition, les bénévoles faisaient dévier ou arrêter les participants dû à un accident. Un individu avait frappé un poteau et les ambulanciers devaient lui installer un collier cervical. J’étais un peu ébranlée de voir l’homme couché au sol, mais j’ai pu continuer lentement jusqu’à la transition.

À mon avis, la vraie compétition commence dans le dernier 5 km de course à pied. Il était rendu 2 h de l’après-midi et de nombreux athlètes devaient négocier avec des crampes. Les côtes et la chaleur étant les principaux coupables. Je m’en suis bien sortie avec une seule et légère crampe musculaire qui s’est vite dissipée en début de course. Par la suite, je suis « rentrée dans ma bulle » et j’y suis restée jusqu’à la fin. Je n’avais toujours aucune idée de mon classement, mais je continuais à progresser là où plusieurs lâchaient. Je suis très fière d’avoir trouvé la force de pousser jusqu’au bout. Je dois admettre que les multiples cris des spectateurs présents ont été d’un grand soutien. Ceux qui avaient participé au sprint le matin étaient revenus pour nous encourager avec leurs familles et amis. C’était tout un fan club !

La fin de course n’a pas été serrée. À 1,5 km de la fin, j’ai dépassé une dernière athlète de mon groupe d’âge, mais je n’étais pas certaine si elle en était à son 1er ou 2e tour. Bref, je n’ai jamais su mon classement jusqu’à ce que je franchisse le fil d’arrivée et que je vois mon amoureux les 2 bras dans les airs. François avait fini plus tôt et savait que j’étais la 1re femme de 30 à 34 ans à croiser la ligne. Ai-je besoin de vous dire que j’étais très heureuse et tout sourire ?

Post-compétition

Le soir même, j’ai reçu la médaille d’or devant une foule impressionnante sur une immense scène. La cérémonie était filmée sur un écran géant derrière moi. Lorsque j’étais sur la plus haute marche du podium avec le drapeau canadien en mains et la médaille au cou, je me suis dit que j’étais extrêmement chanceuse de vivre un moment aussi intense une fois dans ma vie et que ça n’allait sûrement pas se reproduire à nouveau… C’était un cadeau du ciel.

Et pourtant, je me permets de rêver aux prochains Championnats mondiaux de duathlon qui se tiendront à Adélaïde, en Australie, en octobre 2015. J’ai aussi l’occasion de joindre les rangs de l’équipe élite canadienne en duathlon. Je suis présentement en réflexion et je prendrai une décision à l’automne prochain. Il y a plusieurs obstacles à surmonter avant de planifier un voyage au pays des kangourous en tant qu’élite, mais je me permets de croire que tout est possible !

Peggy Labonté pour Courir.org
Courriel : pegpeg30@hotmail.com
Visitez mon site : www.peggylabonte.com

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