Le Mot de White Lightning Février 2020

Publié le 9 février 2020

Le Mot de White Lightning.

Un mot empreint de beaucoup d’amour, juste ça.

Mise en situation

C’est suite à la parution d’un article partagé sur le Facebook de Courir.org qui mentionnait que le tapis roulant était un ancien engin de torture, que mes sourcils fronçaient un peu. Et honnêtement pas à l’aise avec le contenu. En fait je n’étais pas du tout sûr d’aimer ça. Mais puisque l’étrange fait coulé l’encre alors j’ai laissé passé et ce là ma inspiré un sujet d’article, merci encore une fois, mon cher ami.

Le tapis roulant : Pourquoi on aime où on n’aime pas

Avec février qui normalement est des plus rigoureux chez nous quel sujet actuel que la course sur tapis roulant. Bien qu’ il s’agit de mon avis basé sur mon expérience maintenant vieille de plus de 20 ans, je lance l’appel à des scientifiques qui pourraient surement valider et se joindre à moi sur ces impressions. Il y a sûrement une petite étude basée là dessus. C’est avec les sensations des non-scientifiques que l’on fait ces théories de toute façon.

En hiver deux choix s’offre à nous. Soit on se décide de braver le froid et la glace avec notre équipement digne d’un astronaute ou encore, et c’est souvent la tendance, les coureurs vont vers le tapis. Maintenant le décor et votre choix varient, que ce soit dans le confort de votre foyer où encore dans la jungle du gymnase ou bien avec un groupe d’aussi motivés que vous, le club de course.

Que vous soyez du premier où du deuxième groupe, vous aurez sûrement eu cette émotion. Cette sensation de propulsion mêlée à la pression du roulement du tapis qui impose un rythme donné peu importe le programme choisi. Inconsciemment, on doit garder le pas pour ne pas trébucher et se râper sur le ruban de cette machine «infernale ». Ça met un certain stress, on va se l’avouer.

Cette propulsion en redondance impose un rythme qui peut souvent donner la sensation d’être guidé dans une certaine sécurité parce que toujours pareil « le pas » combiné à une surface plane. Mais attention tout mouvement prolongé et toujours pareil peu aussi occasionner des blessures.

Toujours est-il que souvent lorsque le coureur décide de courir à l’extérieur, il a l’impression de ne plus courir de la même façon. Vous courez maintenant à votre pas. Et non celui guidé par le tapis. Combien de fois j’ai entendu les adeptes de gym une fois qu’ils quittaient le confort de celui-ci dire « c’est bizarre ! J’ai couru dehors hier et je me sens comme si j’avais jamais couru ». Où bien « Je me sens pas pareil quand je cours dehors ». Si il est donné à l’homme de marcher lentement ou rapidement il lui est possible avec une adaptation de courir également lentement et jusqu’à un certain point « vite ». Mais ça, la vitesse c’est relatif, pas pour tous et discutable.

En conclusion

Que vous aimiez courir sur le tapis roulant parce qu’il vous sécurise et vous permet d’écouter à tue-tête vos hits favoris de « Twisted Sisters » ou Céline Dion, allez-y faites vous plaisir. Si c’est là que vous pouvez faire la lecture de votre bouquin favori a pas tranquille tant mieux. Si c’est pour pratiquer votre côté exhibitionniste et montrer votre nouveau ti-kit il y en a de tellement jolis, c’est pas un délit.

Ou alors si c’est parce que c’est votre seul espoir de récupérer de certaines blessures, perdre quelques livre en trop ou encore si c’est le havre de paix pour un vrai moment « de pause », tant mieux et qu’on aime ou pas disons que cette invention aura aujourd’hui eu un impact positif… celui de bouger peu importe la raison.

Nathalie Collin alias White Lightning.

Coureuse, CoFondatrice et Présidente de Courir.org

wlightning24@hotmail.com

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