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Jean-Claude rencontre Pierre Bourassa

Publié le 16 novembre 2012
Déjà, j’avais convenu avec Pierre, comme membre du Club Cent’Or, qu’à l’occasion de son 150e marathon, ce serait un moment idéal pour causer un peu plus de lui. Celui-ci, en terminant son dernier texte «Qui aurait pensé?», nous parlait largement de son marathon à Boston, à 30 degrés Celsius. Mais, le petit cachottier ne nous a pas précisé que c’était son 150e: toutes nos félicitations, Pierre, pour cette belle réussite dans ces conditions difficiles!
Celui-ci vous dira que ce n’est qu’une étape et que le plus important, c’est de pouvoir continuer de courir d’autres marathons, une passion encore inassouvie chez lui.
Il faut le croire sur parole car, déjà, il a dans sa mire l’an 2016 (il aura 72 ans) et Rio de Janeiro, au Brésil. En effet, Pierre a comme tradition d’organiser, l’année même des Jeux Olympiques, un voyage pour courir le marathon dans la ville qui reçoit les Jeux d’été, et ce, depuis les Jeux d’Athènes en 2004. D’ailleurs, c’est dans ce rôle d’organisateur de voyages pour les marathoniens que j’ai rencontré Pierre pour la première fois.
Prenons le temps de mieux connaître cet homme d’une grande gentillesse et d’une belle sensibilité qui a été professeur de français, puis conseiller en emploi. Il vit maintenant depuis 7 ans dans une maison plus que centenaire, soit 1869, en montagne, à St-Paul-de-Montminy à 31 km au sud de Montmagny.

Et pourtant, Pierre est un Montréalais pure laine, né avec l’aide d’une sage-femme, au logement familial du 5747 de Bordeaux, et un grand amateur de chocolat. «J’ai eu l’odeur du chocolat dans le nez dès ma naissance puisque l’usine de Cadbury était à deux pas de chez moi! Autre anecdote: le marathon de Montréal passe aussi à deux pas de mon ancien patelin, une fois dépassé le viaduc du chemin de fer, sur l’avenue de Lorimier.»

Pierre, comment en es-tu venu à la course à pied et à vouloir privilégier la distance de 42,195 km? «J’ai toujours été pas mal sportif. Je jouais au badminton, au tennis et au volleyball, notamment. Cependant, il m’arrivait souvent d’avoir à courir pour prendre mon autobus, et ça me fâchait de le manquer parce que trop essoufflé pour le rattraper!
«En 1979, un collègue de badminton a terminé le premier marathon de Montréal, et cela m’a motivé à me préparer pour être du départ, l’année suivante. Je m’entraînais seul sur la vieille piste d’Étienne-Desmarteau, et ce, presque tous les matins à 6 heures. Quand j’ai pu courir plus longtemps, je débutais à 5 heures!
«Ne connaissant pas les principes d’entraînement, j’ai commencé par un tour de piste (400 mètres) et j’augmentais à chaque jour, par instinct selon mon énergie. Je percevais l’amélioration et le fait d’être moins essoufflé m’encourageait à poursuivre. Mais je ne buvais pas d’eau, car je la digérais mal et elle me donnait des crampes. D’ailleurs en 1980 comme je le souhaitais, j’ai complété mon premier marathon en 3 h 45, et ce, sans boire d’eau. Quelque chose de tout à fait impensable aujourd’hui!»

Les amis de Pierre appréciaient la régularité de sa cadence à la course et ils aimaient le suivre, car son rythme régulier les aidait. C’est ainsi qu’il eut à traverser le pont Jacques-Cartier une fois semaine pour rejoindre 4 ou 5 copains à la piste Édouard-Montpetit à Longueuil. «Par la suite, en 1983, je suis devenu membre du club Les Ailes aux Pattes (vous avez bien lu).»

Dans le cadre d’un futur article, j’aurai l’occasion de revenir sur ce club qui avait une belle tradition démocratique. Notez que celui-ci a fusionné en 1985 avec le club Les Vainqueurs, lui-même fondé en 1982 par Jean-Yves Cloutier. À suivre…
«Parlant de Jean-Yves, il m’avait mentionné que je devais faire le choix d’un marathon par année si je voulais améliorer mon temps et aller au maximum de mon potentiel. Par contre, je trouvais plus valorisant d’accumuler les marathons. J’ai toujours eu du plaisir à prendre le départ de plusieurs événements à chaque année. Cet accomplissement me stimulait davantage.»
Fait exceptionnel, Pierre est extrêmement fier d’ajouter: «Tout ce que j’ai commencé comme course, et peu importe la distance, je l’ai toujours complétée. Tout est une question de force morale: on s’endurcit mentalement à la longue. Je me souviens d’une occasion où ça faisait mal et je titubais, mais je me suis parlé, j’ai repris le rythme et j’ai terminé.»
Tout un exploit, car en plus de ses 150 marathons, Pierre a réalisé 5 ultra marathons de 100 km et un de 50 km, en plus des 12 heures Michel-Voyer à 2 occasions. Additionnons à cela un peu plus de 200 autres courses sur de plus courtes distances.
Son cheminement pour se rendre à 100 marathons, et maintenant à 150, témoigne de sa grande force de caractère et de sa passion pour les marathons. «Sachant que mon ami, feu Rosaire Gagné, prévoyait réaliser son 100e marathon à Montréal en septembre 2006, j’ai dû mettre les bouchées doubles afin de me joindre à lui pour faire mon 100e également. En effet, en mars de cette année-là, à 62 ans, j’ai d’abord complété mon 93e à Rome. Puis, j’accélère le rythme avec 6 autres marathons et, finalement, je suis au départ de mon 100e à Montréal.
«Rosaire et moi avions choisi d’être lapins pour l’occasion. Notre but était de rendre service aux gens moins expérimentés. Il faut connaître le parcours, savoir calculer pour s’y ajuster tout en se connaissant bien pour être régulier et éviter d’épuiser nos collègues qui se fient à nous en nous suivant. J’étais le lapin du 4 h 30 et nous sommes arrivés après 4 h 29 min et 21 s. Rosaire, de trois ans mon aîné, est entré en 4 h 45 comme prévu.»
En faisant bien le décompte depuis ce moment, le résultat donne 50 marathons supplémentaires en un peu moins de 6 ans! «Effectivement, cette année-là, j’ai couru 15 marathons en 9 mois, dont 7 après le centième et de 7 à 9 par année par la suite.» Les performances de cet autre membre du Club Cent’Or sont impressionnantes, n’est-ce pas? Pierre trouve important d’ajouter que «je le fais par goût sans jamais m’obliger à être du départ».

Boston constituait la cible pour le nouveau cap de 150? «Oui, c’est mon marathon fétiche, celui que j’ai couru le plus souvent (23 fois) et que j’aime le plus. D’abord, il faut s’y qualifier, mais, en plus, c’est un parcours que j’adore: il est linéaire et on part en campagne pour se rendre à Boston. Il n’y a pas d’options: si tu veux arrêter, tu dois te rendre jusqu’au bout. C’est beau, difficile parce que côteux, mais je préfère ses dénivelés fréquents et même déroutants plutôt qu’un parcours plat. Ça vient me chercher, comme on dit. Même à 30 degrés Celsius en avril, il n’était pas question que j’abandonne.»

La dernière chronique de Pierre, intitulée «Qui aurait pensé?», dans le Journal Courir de mai dernier, est très révélatrice de son cheminement comme personne à travers la course. Lui aussi est passé par des doutes existentiels. «Je ne pourrai jamais courir un marathon…». Puis, à la suite de sa première réussite, «je ne pourrai jamais faire sous les 3 heures…»
«Finalement, j’aurai fait 8 fois sous les trois heures avec le sommet de 2 h 52 min et 27 s à Montréal en 1984, à 51 ans. Donc, j’aurai mis 4 ans pour arriver à mon maximum.»
Pierre se rappelle également avec fierté son premier marathon sous le chiffre psychologique des trois heures. «C’était en 1982, soit 2 h 59 min et 13 s à mon 5e marathon. Il y a aussi mon meilleur temps à vie de 2 h 53 min et 49 s à Boston en 1989. Précédemment, en 1988 et toujours à Boston, j’ai fait 2 h 54 min 44 s suivi, un mois plus tard, à Ottawa, d’un temps presque identique de 2 h 54 min et 01 s.»
Tout autant que ses performances sous les trois heures, Pierre est énormément satisfait de sa performance de 3 h 44 min et 27 s au marathon de Philadelphie, en 2009, à 66 ans, une année de 9 marathons. Ce temps lui permettait de plus de se qualifier pour New York (3 h 45), cet autre marathon qu’il affectionne comme coureur et organisateur de voyage.
En terminant Pierre, qu’est-ce que la course sur route et les marathons ont pris comme place dans ta vie depuis 1980?
«La course à pied a changé ma façon de vivre. À cause de la discipline et des efforts qu’on s’impose, forcément, on améliore sa gestion du temps, son alimentation, sa sociabilité, son estime de soi, son renforcement mental. On apprend à voir les choses plus positivement, à visualiser les situations auxquelles on doit faire face, à réaliser ses rêves.»
«C’est par le marathon que j’ai réussi à connaître et à repousser mes limites, grâce aux 3 P: PASSION – PATIENCE – PERSÉVÉRANCE, ce qui m’a amené au 4e P, le POUVOIR de réaliser cet objectif de façon répétée et d’y ajouter un 5e P: le PLAISIR. Au début, on essaie d’être compétitif, mais on devient convivial par la force des choses: «la perf’ d’accord, la fête d’abord», selon l’esprit Spiridon. Les forces déclinent, le temps nous rattrape, mais la sagesse, c’est d’avoir des rêves assez grands qu’ils ne disparaissent pas avec l’âge.»
Pierre, merci de ce témoignage des plus stimulants et bons rêves.

Jean-Claude Drapeau pour Courir.org Couriel : jeanclaudedrapeau@yahoo.fr

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