Jean-Claude rencontre les membres du Club Cent’Or

Publié le 12 février 2015

C’est le regretté Rosaire Gagné qui a initié le club Cent’Or afin de rendre hommage aux personnes qui, comme lui, sont parvenues, à force de persévérance et de conviction, à réaliser 100 marathons ou plus au fil des ans. La liste plus bas se veut un recueil historique du nombre de marathons réalisés par chacun des membres du club. Il s’agit de Québécois, bien sûr, mais aussi de collègues des Maritimes que vous pouvez côtoyer au Québec et chez eux, plus à l’Est.

M. Wally Herman d’Ottawa est membre honoraire du club. Il vous faut découvrir cet homme merveilleux de 89 ans qui a terminé 578 marathons à vie. À nouveau cette année, nous accueillons un membre au Club Cent’Or, Charles Lacroix de Thetford Mines, au Québec. Soulignons également le dévoilement de la plaque de la nouvelle piste Rosaire-Gagné au Centre Pierre-Charbonneau à Montréal, le jeudi 22 janvier 2015. Le texte est à la fin de l’article.

Marathoniens CentOr en date du 1er janvier 2015

Marathoniens Cent'Or au 1er janvier 2015

La présentation des coureurs est faite par ordre alphabétique : c’est une décision prise afin de conserver l’esprit de ce club qui est symbolique. Celui-ci vise à identifier nos coureurs de 100 marathons ou plus, et non pas à les mettre en opposition par un classement les uns par rapport aux autres.

Veuillez nous transmettre toute nouvelle performance de 100 marathons officiels ou plus à jeanclaudedrapeau@yahoo.fr

Marathons officiels, c’est-à-dire des marathons sanctionnés formellement.

Un peu d’histoire

La majorité des membres de ce club a franchi les trois grandes époques de la course sur route au Québec. D’abord, la première génération de marathoniens s’est constituée après les Jeux olympiques de Montréal où, au Québec, on a « découvert » cette épreuve mythique. Le marathon de Montréal est alors apparu dans le paysage en 1979 et une première cuvée de coureurs avec lui.

Puis, le marathon de Montréal est disparu en 1997. C’était la fin d’une époque ; l’essoufflement était présent au niveau de l’organisation et des coureurs. Mais nos valeureux « CentOr », eux, sont restés fidèles malgré ce creux de la vague. Une deuxième époque s’amorça rapidement avec l’arrivée du marathon de Québec en 1998, puis Rimouski en 2002. Pendant tout ce temps, au Saguenay, deux marathons existent depuis les années 80, pour l’un, et 90, pour l’autre. Finalement, en 2003, c’est le retour du marathon de Montréal. Signe d’une troisième vague des plus prolifiques, de nouveaux marathons se sont ajoutés récemment, soit à Sept-Îles, Magog, la Vallée de la Rouge, Neuville et la Baie-des-Chaleurs à Carleton, en plus de marathons intérieurs.

Ainsi, vous l’aurez constaté, on assiste à une véritable régénérescence de la course à pied au Québec. Cette troisième période est des plus prometteuses. Pour ces pionniers, elle fournit une nouvelle énergie ; il y a plus de coureurs aux différentes lignes de départ et sur les parcours en fin de course. Cet engouement pour la course sur route fait également en sorte que plus de personnes prennent la mesure de l’enjeu que constitue un seul marathon. Imaginez pour 100 et plus…

Plaque dédiée à Rosaire Gagné

Je vous laisse avec ce proverbe chinois : « Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. »

Jean-Claude Drapeau, éducateur physique pour Courir.org
Courriel : jeanclaudedrapeau@yahoo.fr

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