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Février 2010

Publié le 21 octobre 2011

C’est en toute amitié et plein de sourires que nous vous offrons cette édition du Nouvel An. Sur ce thème, je vous invite à lire la collaboration spéciale de la gagnante du Circuit de course à pied du Grand Montréal Endurance 2009: Peggy Labonté. Peggy, qui est triathlète, à participer au marathon de Niagara Falls en octobre dernier comme initiation au marathon… Et les résultats sont pas mal épatants! La jeune femme s’est classée pour Boston en toute aisance avec un chrono de 3h10… et cela tout en sourire!

Ne manquez pas nos chroniqueurs Richard Strasbourg, Yves Daigneault, Mathieu Gagnon et Marie-Lou Phaneuf, qui sont au rendez-vous avec leur chronique respective. C’est avec joie que nous accueillons dans notre équipe un nouveau collaborateur qui nous présentera des rencontres avec des coureurs de toutes les provenances et aux parcours tout aussi différents les uns que les autres. La chronique s’intitulera Jean-Claude rencontre… Il sera possible de la lire dès février.

L’équipe de Courir.org est également à préparer son calendrier prospectus de courses sur route et voudrait rappeler aux organisateurs et aux clubs qu’il y a des places disponibles. Communiquez avec notre équipe de marketing pour plus de détails.

J’aimerais rappeler à tous les coureurs que ce journal est votre journal. Il est donc ouvert à tous pour vos commentaires et vos suggestions, et ce, pour tous les sujets qui vous concernent en course à pied. N’hésitez pas à nous les faire parvenir!

Je tiens à vous remercier personnellement pour votre fidélité et je profite de l’occasion pour vous souhaiter bonne route, bonne santé et bonne lecture!

Bonne année à tous nos lecteurs!

Nathalie Collin
Courriel : wlightning24@hotmail.com

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Mes souvenirs d’Athlétisme
courir montreal quebec jogging competition course Le mot de White Lightning

Par Nathalie Collin

Résolution

Vous ne pensiez pas que je passerais le temps des résolutions sous silence! Après tout, c’est le thème en ce début d’année et il est utilisé à toutes les sauces. Le temps du renouveau pour beaucoup de gens ou de la confirmation que nos résolutions des années passées ont été les bonnes. Je songe donc à la façon dont je vais continuer ma quête d’être une meilleure personne. Meilleure à la course si je le peux, mais surtout meilleure à ce que je fais non pas seulement pour moi, mais pour les autres. Ce petit billet livré de mois en mois dans votre boîte de courrier virtuel depuis plusieurs années fait-il une différence dans la vie des autres? Peut-être, mais jusqu’à quel point? Et fait-il vraiment une différence dans notre quotidien de coureur et notre milieu de course à pied?

Vous êtes-vous questionné en tant que coureur sur l’impact que vous avez sur vous-même et votre entourage? Réalisez-vous que chaque action que vous posez à le pouvoir de susciter un changement positif sur vous et votre entourage?

Je réfléchis souvent à la nécessité d’écrire et de diriger la barque de ce journal assez régulièrement et, chaque fois, je réalise toutes les belles choses que j’ai la chance de partager avec mes lecteurs et mes collaborateurs. C’est inouï!

Mes collaborateurs m’apportent si souvent de belles réflexions et m’épatent si souvent avec leurs accomplissements. Ils attisent le feu de cette passion qui me fait bouger: la course à pied. Ma mission inévitablement reste de transmettre cette passion.

Dernièrement, j’ai couru avec Richard Strasbourg dans le Jardin botanique; notre Montréalais dans le Sud visitait famille et amis pour l’occasion du temps des Fêtes. Notre collaborateur a réussi en décembre dernier un 21 km à reculons, et il était fier et heureux de ce cheminement, car il a avoué que l’expérience lui a été réellement bénéfique. En plus, il s’agissait d’une levée de fonds pour le cancer. Ce qui le marque le plus, ce sont les rencontres humaines et la bonté de son entourage. Cette idée lui a permis de vivre une expérience unique. Il en était encore enivré lors de notre jog annuel et c’était beau à voir. Inspiré, mon ami m’a fait courir d’un pas marqué de la ferveur de son périple.

Hors du sentier battu, il a accompli un exploit pour un record Guinness et pour apporter du bien autour de lui. C’est exemplaire et une inspiration pour nous tous.

Que dire de Pierre Bourassa, qui a porté le flambeau olympique! C’est pas beau, ça? Pierre a couru tellement de marathons et fait voyager plein de gens à ces divers marathons. Laissez-le vous en parler et vous entendrez quelqu’un de passionné. J’ai la chance d’avoir ces collaborateurs et de travailler avec eux à chaque mois, et je me dis que ça en vaut le coup.

Je me dois de vous parler de la collaboration spéciale dont le journal a bénéficiée ce mois-ci avec le texte qui porte sur le sourire de Peggy Labonté. Elle nous rappel l’importance de sourire. Essayez-le ne serait-ce qu’une journée. Porter un sourire dans son cœur, ça rend tout plus facile. Avec ce texte, j’ai eu droit à un retour à mon adolescence. C’est à ce moment qu’a pris naissance le goût d’écrire… Adolescente, l’air Internet n’avait pas sonné et les jeunes n’avaient pas de cellulaire. Mon groupe d’amis allait à trois écoles différentes, se rejoignait au métro et procédait à des échanges de lettres. On était les «Smile be a friend group» (Groupe Souris soit un ami), des filles et garçons bilingues, car on se tenait avec des gens issus de différentes ethnies (québécoise, portugaise, italienne). Bon dieu qu’on a ri! J’espère que vous aurez autant de plaisir à découvrir le texte Courir et sourire pour moins souffrir que j’en ai eu.

Une résolution cette année? Faites une différence et posez des gestes positifs dans votre course à pied. Coureurs, ralentissez le pas et encouragez un acolyte qui semble en difficulté sur le côté de la route, remerciez les bénévoles. Portez-vous bénévole à au moins un évènement de course à pied, ça permet de comprendre les difficultés rencontrées par les organisateurs des évènements. Et vous, organisateurs, participez à une course, observez les coureurs et arrêtez de dire que c’est une «gagne de chialeux». Ils mettent beaucoup de temps à se préparer pour vos évènements. Ils sont nerveux, quelquefois anxieux le matin des courses, souriants pour la plupart et compréhensifs. Ça permet de voir les deux côtés de la médaille. Allez, souriez et dites «Bienvenue 2010!» en sachant que ce sera bien différent cette année avec votre petit geste positif.

Bonne route à tous !

Nathalie Collin pour Courir.org
Courriel : wlightning24@hotmail.com

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Parscourir

Par Pierre Bourassa

NEW YORK! NEW YORK!

La 41e édition du marathon de New York aura lieu le 7 novembre 2010. Le formulaire d’inscription est présent sur le site Internet (www.ingnycmarathon.org) depuis le 2 novembre 2009. L’an passé, plus de 100 000 coureurs se sont inscrits pour obtenir l’une des 42 000 places disponibles.

Vous avez jusqu’à 23h59 le 15 mars pour le remplir. La majorité d’entre vous devra passer par la loterie pour obtenir un dossard. La loterie se tiendra à la fin mars. Ceux qui y ont participé consécutivement les trois dernières années et qui ont été refusés sont assurés d’en avoir un lors de la 4e inscription, mais il faut se réinscrire. Sont aussi garantis d’un dossard ceux qui se sont qualifiés avec un marathon ou un demi-marathon certifié, couru entre le 1er janvier 2009 et le 31 janvier 2010. Les temps du demi-marathon de New York 2010 et du marathon de Boston 2010 seront aussi acceptés.

Voici les temps exigés pour chaque catégorie:

Ouvert (Âge 18-39) Masters (Âge 40+)
Marathon Demi-Marathon Marathon Demi-Marathon
Hommes 2:55:00 1:23:00 3:10:00 1:30:00
Femmes 3:23:00 1:37:00 3:38:00 1:44:00
Véterans (Âge 50+)
Véterans (Âge 60+)
Marathon Demi-Marathon Marathon Demi-Marathon
Hommes 3:30:00 1:40:00 3:45:00 1:48:00
Femmes 3:52:00 1:50:00 4:13:00 2:00:30
Véterans (Âge 70+)
Marathon Demi-Marathon
Hommes 4:00:00 1:55:00
Femmes 4:35:00 2:11:00

Vous devez avoir cet âge le jour de votre qualification, et non le 7 novembre. Et votre temps de qualification doit être vérifiable par Internet.

Très tôt le matin du vendredi 30 octobre dernier, 39 personnes montaient à bord d’un autocar de la compagnie InterCar, en compagnie de M. Robert Poirier de Voyages Paradis à Lévis pendant que, un peu plus tard, 49 personnes faisaient de même à bord d’un autocar de Coach Canada à Montréal. Ces 88 personnes avaient une seule destination: NEW YORK! Du nombre, il y avait 46 marathoniens. Ce fut un voyage bien apprécié.

Il y aura encore cette année un déplacement organisé de 4 jours avec transport en autocar de luxe et 3 nuits dans un hôtel en banlieue de Manhattan. L’avantage de voyager en groupe est que vous n’avez pas d’autre souci que de penser à votre marathon. L’idéal serait qu’on loge dans Manhattan même, mais les hôtels y sont trop chers et, en ces temps difficiles pour le budget, on ne peut pas se le permettre. L’hôtel est à 5 minutes de marche d’un arrêt d’autobus, et la ligne 164 vous conduit en plein coeur de Manhattan en moins d’une demi-heure. Le petit-déjeuner continental est compris dans le forfait.

Si vous avez l’intention de faire partie de mon groupe, je vous invite à choisir NEW JERSEY comme lieu d’embarquement vers la ligne de départ le matin du marathon. J’ai déjà réservé 40 chambres pour 3 nuits (5 au 8 novembre) au Holiday Inn Saddlebrook Hotel situé là, et mon autocar de 56 passagers (Coach Canada) est déjà retenu. Bien sûr, les accompagnateurs et touristes sont bienvenus dans le groupe. Il y en a parmi vous qui ont déjà réservé leur place avec moi.

PRIX DU FORFAIT TRANSPORT-HÔTEL (par personne)

259$ CA en occupation quadruple
299$ CA en occupation triple*
379$ CA en occupation double

* 279$ CA pour les deux qui partagent un lit double;
339$ CA pour celui ou celle qui occupe l’autre lit double.

Pour ceux qui doivent passer par la loterie, bonne chance!

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : p_bourassa@hotmail.com
645, Rang 2
St-Paul-de-Montminy, Qc
G0R 3Y0
Tél.: (418) 469-3921 Fax: (418) 469-3923

«Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.»

Saint-Exupéry

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Parscourir

Par Pierre Bourassa

DE BOSTON À SAN FRANCISCO

Le 17 avril prochain, 2 autocars ayant à bord 74 personnes prendront la direction de Boston pour un séjour de 4 jours à l’occasion de la 114e édition du marathon. Le même jour, 24 autres personnes feront du covoiturage pour la même destination. Tout ce beau monde convergera vers le Midtown Hôtel, au centre-ville, où les attendent les 40 chambres réservées à cet effet.

Une cinquantaine de marathoniens font partie de ce groupe. Ils sont pour la plupart accompagnés de parents ou d’amis, leurs fidèles supporteurs. Après s’être qualifiés avec un marathon couru précédemment, ils ont dû continuer à s’entraîner durant un début d’hiver assez particulier, en essayant d’éviter les blessures. Si tout va bien, ils devraient être fin prêts pour le départ d’Hopkinton le 19 avril prochain.

L’an passé, plus de 23 000 coureurs franchirent la ligne d’arrivée. Cette année, on en attend autant, sinon plus. Il suffit de parler avec des marathoniens pour se rendre compte que ce marathon est dans la mire de plusieurs d’entre eux, tant il est prestigieux, et ce, malgré le fait qu’il présente un parcours redoutable. Parlez-en à ceux qui l’ont déjà attaqué: il faut l’aborder avec respect, sinon on paie la note.

De retour de Boston le mardi 20 avril, j’accompagne un petit groupe de 10 personnes le 22 avril pour San Francisco. C’est qu’à quelque 200 km au sud sur la côte du Pacifique que se tiendra le 25 avril la 25e édition du Big Sur Marathon. Ce sera un court séjour de 9 jours durant lequel, après le marathon, nous longerons la côte vers le sud pour ensuite bifurquer vers les parcs nationaux Sequoia et Yosemite avant de revenir à San Francisco et enfin à Montréal.

Je vous promets un compte rendu de ces voyages dans ce journal en mai prochain.
Bon début de saison de course!

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : p_bourassa@hotmail.com

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Un Montréalais dans le sud
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Un Montréalais dans le sud

Par Richard Strasbourg

Record

Le 13 décembre, sept jours avant mon demi-marathon à reculons, je rencontrais deux de mes complices, Wanda et David, pour observer le parcours du Ole man River Half-Marathon, à La Nouvelle-Orléans. À l’arrière de mon véhicule, une voiturette à pédales, achetée deux jours plus tôt pour aider à la production d’un vidéo de ma tentative de record Guinness. Une véritable aventure dans la capitale du magasinage dans le sud de la Louisiane: Gonzales!

Ainsi, dimanche matin, je révèle l’engin à mes amis qui doivent servir de témoins pour la preuve présentée à Guinness. Il me fallut quelques secondes pour réaliser que ni l’un ni l’autre n’avait l’intention de pédaler le jour de la course. Aussitôt en route, David se mit à envoyer des courriels et à faire des appels pour me trouver un conducteur. Avant d’arriver à La Nouvelle-Orléans, une heure plus tard, nous avions déjà au moins deux candidats sérieux.

Sur le parcours, la discussion allait dans toutes les directions, entrecoupée de quelques moments de silence bien appréciés. Seize miles plus tard, tout ça nous sembla presque être règlé, du passé. De toute façon, il n’y avait rien de plus à dire ou à faire.

Mercredi, Gary, un membre du club de cyclisme local se pointe à ma porte, alors que je suis en train d’envoyer des courriels aux médias de la région au sujet de la course qui approche rapidement. Je rencontre le type en question pour la première fois.

Ce dernier se met rapidement au volant du petit véhicule, qu’il conduit jusqu’au coin de la rue avant de revenir vers ma petite maison. Le personnage me surprend par son enthousiasme, vu qu’il vient juste d’apprendre mon existence et celle de mon projet. Il accepte d’être notre cycliste et cinéaste pour la course. Il suggère même d’ajouter un support pour la camera. Il mesure et retourne le bolide dans tous les sens, pour finalement le mettre dans son camion et disparaître dans la noirceur de Thibodaux.

Au moment de regagner la chaleur de ma petite maison, je me demande si j’ai bien fait de le laisser partir comme ça, mais je retourne rapidement à mon opération de relations publiques.

Les jours passent, alors que je résiste aussi à la tentation de m’entraîner trop dur. Je fais de la corde à danser dans ma cour: 15, 30, 45 minutes, etc.

Samedi, la veille du départ, Gary fait un retour triomphal avec mon bolide à pédales, habilement modifié pour les besoins de la compétition. La caméra vidéo est montée sur l’avant et l’appareil photo sur l’aileron, à gauche du conducteur. Avant de repartir, il offre même de conduire mon équipe à La Nouvelle Orléans, équipe dont il fait maintenant partie.

Dimanche, après un changement d’horaire de dernière minute et un voyage très animé, je me retrouve dans la fraîcheur de cette belle matinée louisianaise: entrevues, étirements et réchauffements étaient au programme. Sans oublier un bref moment de panique lorsque je crus avoir perdu mon dossard, juste avant le départ.

Enfin, aligné avec les marcheurs pour le départ anticipé avec le caméraman de la station locale qui fait des cercles autour de moi, je commence finalement à courir, plus d’un an après mon premier tour de piste à Thibodaux.

Le reste de la course est une suite d’obstacles évités de justesse, de blagues de bon et moins bon goût, de très nombreux mots d’encouragement, de sourires et de courtes rencontres.

En regardant la vidéo quelques heures plus tard, je suis surpris de constater à quel point je me suis amusé, surtout parce que l’entraînement a été plutôt difficile, en particulier quand il s’agissait de parcourir plus de dix miles, en solo.

Je me vois encourager les autres coureurs et coureuses, négocier les segments plus étroits et tortueux sans presque jamais perdre le sourire ou l’équilibre, même lorsque le caméraman me poursuit en posant des questions. Je me rappelle la chance que j’ai d’avoir eu des amis pour me suivre du début à la fin de cette folle aventure et qui n’ont jamais remis en question leur participation, peu importe les obstacles et leurs doutes quant à ma progression, à l’entraînement et surtout en ce qui concernait les détails techniques.

Maintenant, je réalise que ce qui m’a porté sur plus de 21 kilomètres à reculons va bien au-delà de la préparation physique et mentale, bien au-delà de l’alimentation ou de l’hydratation. Il y avait quelque chose dans l’air ce matin-là: une bonne humeur contagieuse et peut-être aussi pour moi une sorte d’urgence de prendre la route, après toute la préparation menant au grand jour. Urgence aussi parce que du moment où j’ai dit que je mènerais ce projet à terme, je me suis sentis obligé de faire tout ce que je pouvais pour tenir ma parole.
En fin de compte, cette course a été une expérience humaine comme je n’en avais jamais vécu et je n’oublierai jamais ce beau dimanche matin où toutes les pièces d’un immense casse-tête se sont mises en place.

Au moment d’envoyer ce texte, je viens d’accepter une invitation à courir un autre demi-marathon à reculons à Melbourne, en Floride cette fois.

2010 commence donc exactement comme je l’aurais souhaité: sur le thème de l’aventure.

Richard Strasbourg pour Courir.org
Courriel : rstrasbourg@hotmail.com

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Marc Dagenais
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Sur la route

Par Yves Daigneault

 

C’EST SI SIMPLE!

Dans les années 60, dans mon quartier centre-sud, si un ado courait, c’était assez suspect. Soit il se sauvait, soit il voulait attraper quelqu’un. Tous les autres s’exposaient aux quolibets ou aux roches des bien-pensants.

Aujourd’hui, la culture a un peu changé, mais on cherche encore à comprendre ce qui pousse tant les coureurs à se déplacer comme ça, sans but apparent. En plus, comme dirait mon grand-père, mon dieu qu’ils ont l’air de souffrir! Allez, un petit sourire, c’est si simple.

Bien sûr on peut courir avec le sourire, on peut même s’éclater, mais ce, pour un temps seulement. À l’inverse des cyclistes, on peut difficilement se mettre en roue libre et se laisser aller. Mais n’entrons pas trop dans les comparaisons, de peur de nuire à la petite reine, laquelle je chéris dans son royaume bien à elle.

Alors, pourquoi toutes ces remarques agressives, tout au moins négatives, sur ce sport aussi passionnant que la course à pied. Plusieurs raisons militent en faveur des coureurs. D’abord, courir n’est pas un geste rationnel, mais bien naturel. Certains l’auraient-ils oublié, au point de s’en offusquer? Nous devrions, par conséquent, avoir cette discipline en haute estime. Et comme pour tout ce qui est naturel, l’homme s’expose aux excès de toutes sortes, les abus des coureurs n’y échappent pas. Que ce soit dans l’exploit, l’aventure ou l’exploration, il suffit à l’homme de penser que ça peut se faire et ça se fera. Que ce soit bon pour nous n’a absolument aucune importance ici.

La course alors n’a plus besoin de se justifier, elle est partie prenante de notre vie et contribue de ce fait à nous définir. Doit-on s’en réjouir? Dans mon cas du moins, elle est source de grandes douleurs, comme de grandes jouissances. Elle est vraiment indissociable de ce que je suis. Ai-je un sourire ou un air concentré, crispé peut-être? Je n’ai pas à m’en cacher, ni même à m’en justifier. Je cours parce que ça me rend vivant. J’y trouve une place dans mon environnement, j’y trouve aussi place à l’expression et à l’échange. Finalement, je cours parce que c’est vraiment, mais vraiment simple.

Yves Daigneault Entraîneur du Club les Riverains pour courir à Montréal
Site web : http://www.lesriverains.ca/
Courriel : yrdaigneault@hotmail.com

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Les rencontres de Jean-Claude, par Jean Claude Drapeau

Comme éducateur physique à la retraite et toujours passionné de marathons, je profite de cette chronique afin de rendre compte de l’histoire de coureuses et de coureurs qui réalisent l’exploit de compléter l’exigeante épreuve du marathon. Qu’elles sont les motivations profondes qui les poussent à courir un premier marathon, puis à poursuivre? Ces témoignages pourront être autant de sources d’inspiration pour ceux et celles qui nous lirons; c’est le but visé.

Ce premier texte (première chronique) origine de la rencontre «Bostonnaise» d’un couple de coureurs dont le cheminement est inspirant à plusieurs égards.

Mais, d’abord, une vérité de La Palice. La course à pied est une activité merveilleuse pour le plaisir qu’elle génère. Parmi les premiers atouts favorisant sa pratique, il y a nécessairement l’accessibilité. Tu peux partir de chez toi et y revenir pour prendre ta douche, par exemple. Tu peux courir dans n’importe quel environnement à proximité du travail, de l’hôtel ou du camping. Elle se pratique plus souvent qu’autrement individuellement et, pour certains, en groupe à l’intérieur d’un club. Mais rarement en couple et, pourtant, quelle belle occasion cela peut être de vibrer ensemble tout en ayant un temps de qualité à partager.

C’est la merveilleuse aventure que vivent intensément depuis quelques années le couple de tourtereaux Isabelle et Réjean, de Saint-Jérôme. Pour une, Isabelle Auger réalisait son premier marathon en novembre 2008, à Philadelphie, avec un satisfaisant 4 heures pour la circonstance. Comme elle le dit: «j’ai couru pendant 5 ans juste 5 km par jour dans mon voisinage, sans faire de compétition… Je ne pensais jamais courir un marathon dans ma vie et quand j’ai réussi à terminer mon premier en 4 heures, j’étais folle de joie!»

C’est lors du marathon de Boston, l’an dernier, que j’ai fait la connaissance d’Isabelle et de Réjean. Le hasard (une belle rencontre) a fait que nous partagions la même chambre d’hôtel puisque nous faisions partie du voyage organisé par Pierre Bourassa. Celui-ci prend soin des marathoniens du Québec en planifiant différentes destinations de course, année après année.

Isabelle accompagnait Réjean, le seul qualifié des deux pour l’épreuve plus que centenaire (113e édition consécutive) du 3e lundi d’avril à Boston. Oui, cette course a toujours lieu lors de ce jour de la fête du Patriots’ Day en Nouvelle-Angleterre.

Ce marathon, des plus appréciés et presque mythique, exige un temps minimum, par catégories d’âges et par sexes, afin de limiter le nombre de participants. Malgré cela, c’est tout de même 23 000 personnes qui ont franchi la ligne d’arrivée, en 2008, contre 17 000, cinq ans plus tôt.

Ce qui me frappa chez Isabelle, c’est sa sérénité lorsqu’elle disait qu’elle souhaitait être du départ de ce marathon en 2010. Je ne connaissais rien d’elle, mais sa façon de prioriser le côté ludique de la course me fascinait. Elle voulait réaliser son temps de qualification, bien sûr, mais elle ne cèderait pas à la pression de la compétition et de la réussite au détriment de ses valeurs de plaisir, de patience et de qualité d’entraînement. C’est donc avec intérêt que j’allais suivre son cheminement au cours de l’année 2009.

De plus, je serais à l’affût de ce que Réjean Bourgouin réaliserait comme progression durant ce laps de temps, car sa performance à Boston était remarquable: 2 h 51 et 10e de sa catégorie d’âge, celle des 50-54 ans. Une question m’habitait plus que tout: jusqu’où peut-on s’améliorer plus on avance en âge?

Les réponses n’ont pas tardé. D’abord, Isabelle, à son deuxième marathon en carrière, celui d’Ottawa à la fin mai, a réalisé son standard de qualification pour Boston, ce printemps. Réjean, quant à lui, a amélioré son temps de 2 h 51 et, plus encore, il termina premier de sa catégorie d’âge. L’amélioration des temps d’Isabelle et de Réjean s’est poursuivie épreuve après épreuve. À Niagara, les deux ont terminé premier de leur catégorie respective. Wouah! quel couple!

En fin de saison à Philadelphie, Isabelle réalisa, pour une deuxième fois, un temps de 3 h 27, ce qui constitue son record. Quant à Réjean, il arrêta le chrono à 2 h 45 et des poussières, son record personnel lui aussi, et ce, à 52 ans.

Quels superbes progrès; l’âge n’est donc pas une limite! Il faut retenir le fait qu’Isabelle n’a que 12 mois d’expérience au marathon et que Réjean ne s’adonne à cette distance que depuis 4 ans.

Un beau conte de fées que leur histoire. Isabelle et Réjean ont accepté d’être de cette chronique afin de partager avec vous leur passion pour la course à pied et le marathon, en particulier. Pour une, Isabelle, mentionne qu’elle «souhaite que cet article puisse encourager plusieurs femmes à courir. Je suis partie de si loin et je réussis; c’est donc possible pour d’autres. Il suffit de s’y mettre, d’être réaliste, progressif et de voir le côté ludique de la chose en priorité». Elle conclut en ajoutant: «j’espère également que cette histoire inspirera d’autres couples et parents à faire comme nous.»

Qu’elle est la recette d’Isabelle? «Réjean est un très bon entraîneur et j’écoute beaucoup les témoignages d’autres marathoniens.» Oui, il faut savoir que Réjean, tout comme Isabelle, a été membre fondateur du club Les Godasses du Nord, à Saint-Jérôme, et qu’il y a agi un certain temps comme entraîneur certifié par la Fédération d’Athlétisme du Québec. Maintenant, il prodigue ses conseils discrètement mais efficacement. Il est son propre cobaye pourrait-on dire. Serait-il, à sa façon, en train d’écrire une page d’histoire chez les vétérans du marathon au Québec? C’est à suivre.

Réjean et Isabelle vous diraient que, pour eux, courir le marathon, c’est maintenant un mode de vie. L’objectif de Réjean, cette année, c’est de finir parmi les 3 premiers de sa catégorie d’âge (50-54) à Boston et celui d’Isabelle est de se qualifier pour le marathon de New-York (temps de 3 h 23).

Cependant, au-delà de l’atteinte d’un objectif quantifié (source de motivation extrinsèque), Isabelle et Réjean privilégient les vertus de la course à pied afin de hausser leur qualité de vie et leur santé. Leur but ultime: courir jusqu’à un âge le plus avancé possible et continuer ainsi d’être un modèle pour la jeune fille d’Isabelle.

Jean-Claude Drapeau pour Courir.org

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Toujours plus loin, par Mathieu Gagnon

Courir en vacances à Cuba

Comme je le mentionnais dans mon dernier article, je cesse de courir à l’extérieur à l’arrivée des premiers flocons et des plaques de glace. Je trouve ça trop hasardeux et préfère m’adonner à des sports d’hiver (ski, raquette, patin…) jusqu’au retour du printemps. Mais je continue malgré tout à courir au gym, sur le monotone tapis roulant, après une brève séance de musculation.

Toutefois, l’année dernière, j’ai eu la chance de pouvoir me reposer pleinement en allant au Blue Bay Cayo Coco, à Cuba, en plein mois de janvier. Quitter notre gadoue pour le soleil et le sable chaud du Sud, ça coupe bien un hiver en deux! Pour certains, c’est le repos total, mais pour le coureur que je suis, c’était aussi l’occasion de chausser mes souliers de course et d’explorer, tout simplement. Revenir à la source même de ce qu’est la course: un jeu. Chose que j’oublie hélas souvent lorsque je m’entraîne «sérieusement» pour un marathon!

Tout comme mon garçon de près de deux ans qui part à courir en riant simplement parce qu’il le peut maintenant, je pars courir sur la plage, le sourire aux lèvres. À ma première journée, direction Est vers cette plage qui semble s’étirer jusqu’à l’horizon, courant au bruit des vagues qui viennent se briser à mes pieds. Je dois faire attention aux tas d’algues séchées qui jonchent la plage et aux petits arbres en bordure qui étendent leurs branches vers la mer. Puis, la marée haute me force à faire un détour dans la forêt (bien différente de la nôtre!), pour revenir sur la plage et découvrir une île légèrement détachée qui n’était pas visible depuis l’hôtel. Plus loin, une large rivière qui se jette dans la mer me contraint à faire demi-tour, mais pas avant d’avoir examiné les nombreux coquillages présents à cet endroit et d’avoir ramassé quelques beaux spécimens. C’est déjà le coucher du soleil. À l’Est, quelques étoiles commencent à scintiller dans le ciel noirci pendant que les derniers rayons du soleil colorent le sommet des arbres à l’Ouest. La tranquillité apaisante des vagues, la beauté magique des lieux et moi qui cours d’un pas léger pour retourner montrer mes trésors à ma petite famille. Il n’y a pas à dire: lorsque c’est la première fois que l’on a la chance de courir ainsi sur la plage, ça laisse un souvenir inoubliable!

La liberté de mouvement, le vent chaud et un soleil de juin en janvier. Le lendemain, j’emprunte la route pour voir ce qui se cache après la courbe, puis l’autre courbe, celle d’après et ainsi de suite. Je n’ai pas remarqué la route à notre arrivée, car il faisait déjà sombre. L’inconnu m’attend donc à chaque pas. Je croise quelques rares voitures de Cubains; ça fait changement des rues grouillantes de Montréal! Tiens, ici un cheval tout maigrichon broute de l’herbe. Mais le soleil est fort et je n’ai pas pensé apporter ma ceinture d’hydratation avec moi en voyage, ce qui me contraint à faire demi-tour beaucoup plus tôt que je ne l’aurais voulu. Demain, je conserverai mes énergies pour aller explorer ce chemin de terre qui m’intrigue. Je découvrirai alors, au coucher du soleil, qu’il traverse un marais et mène vers la plage, de l’autre côté de la rivière infranchissable. On y construira un autre centre de villégiature, c’est inévitable. C’est tellement beau ici.

En fait, j’ai tellement aimé ce voyage que j’y retourne cette année, mais dans un autre hôtel, un peu plus loin, question d’essayer un nouvel endroit et d’avoir de nouveaux horizons à explorer. J’adore toujours l’hiver au Québec, mais pouvoir voyager et courir sur des chemins inconnus, il n’y a rien de tel pour se ressourcer. Surtout en hiver!

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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Des nouvelles du Circuit de course à pied du Grand Montréal Endurance

Le premier rendez-vous du Circuit en 2010 sera le DÉFI HIVERNAL à l’île Bizard, le dimanche 14 février 2010. D’ici là, bon entraînement à tous et soyez prudents!

Site web : http://www.circuitendurance.ca

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Les clubs de courses au Québec

Club de course Les Riverains

Pourquoi devenir membre? – Courir en groupe sans aucune obligation – 2 entraînements sur une base volontaire toutes les semaines – Perte de poids – Entrainement personnalisé – Améliorer ses performances

Site web : http://www.lesriverains.ca/

Boréal Montréal

Boréal encourage la course à pied pour la santé, la récréation et la compétition pour les coureurs de tout âge et habileté.

Site web : http://www.borealclub.net/

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Citation du Mois

«Gagner n’est pas le plus important; ce sont les efforts déployés pour y parvenir qui le sont.» — Denis Waitley

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Courses à venir en février 2010 par Jean Joly

Commencez à préparer votre mois de courses à pied avec le calendrier des compétitions de Courir.org. Si vous voulez vous donner les moyens de bien figurer en compétition, il ne faut rien négliger, et surtout pas la planification de votre horaire sportif.

 

Samedi 13 février
Les Courses en Foret (Coaticook) : La série Les Courses en Foret est une série de course de raquette et de course à pied offrant l’option de 5 km et de 10km tout au long de l’année. A noter que en 2010 nous aurons accès au chalet chauffé ainsi qu’aux douches. Un spaghetti sera servi après la course. Soixante paires de raquettes seront disponibles gratuitement pour les 60 premiers inscrits, gracieuseté de la compagnie de raquettes ATLAS Courriel : contact@coursesenforet.com. (5, 10, 21.1km)

Dimanche 14 février
Le Défi Hivernal de l’île-Bizard : La 25e édition du Défi Hivernal de l’Île-Bizard aura lieu au Centre socio-culturel Île-Bizard, 490 De l’Église à l’Île-Bizard. Courriel : jeacha@videotron.ca Infos : 450-424-0096 Course #1 du Circuit de course à pied du Grand Montréal Endurance. (1, 2, 5, 10 km)

Samedi 20 février
La course de St-Bruno : La 20e édition de la course de St-Bruno aura lieu a l’Aréna de St-Bruno 563, rue St-Alphonse, St-Bruno. Infos: 418-668-4144 Courriel : simard.luc@hydro.qc.ca Coupe Autocar Jeannois #1(1.5, 3, 5, 10 km)

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Recette du Mois

Pâtes de noix

Pour un souper en amoureux réussi ou pour les amoureux des soupers réussis.

Cette recette genre pesto, rapide et nutritive, fera un excellent accompagnement à vos pâtes favorites. Vous pourriez même en tartiner sur une pâte à pizza ou pain plat et garnir à votre goût. Un vrai délice. Préparation: 5 minutes

Ingrédients :

– 1 tasse de noix de votre choix (avelines, pacanes, noix de Grenoble, pignons…)

– 1 tasse de raisins Sultana

– 1 ou 2 gousses d’ail

– 1 tasse d’huile d’olive

– Le zeste d’une orange ou d’un citron prélevé au zesteur

-Une généreuse poignée de fines herbe fraîches (persil, romarin, thym, basilic)

Préparation :

Pulsez au robot culinaire tous les ingrédients. Voilà, c’est prêt à déguster!

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ATTENTION
La liste des abonnés de Courir à Montréal n’est pas disponible. Nous ne la donnons, ni ne la revendons à personne. En revanche, vous pouvez sponsoriser notre lettre d’information : contactez-nous pour discuter des modalités. Téléphone : 514-387-0404

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