Faire plus avec moins par Richard Strasbourg ⋆ Courir.org

Faire plus avec moins par Richard Strasbourg

Publié le 18 janvier 2018

Camp d’entraînement: Noël 2017

Une semaine avant Noël, j’ai décidé de me reprendre pour les fois où je n’ai pas pu m’entraîner en 2017, en commençant ma version d’un «boot camp» des fêtes.

Croyez-moi, je connais la chanson: pas d’excuses et surtout pas de «je manque de temps». Trop facile! Mais quand tu as quatre jobs et que tu vis aussi loin qu’à 100 km du travail, ça complique les choses un peu. Quand même, je n’ai jamais arrêté complètement de m’entraîner depuis que je suis dans cette situation et au lieu d’attendre le début de l’année pour prendre des résolutions, je m’y suis mis sur-le-champ, un gros deux semaines en avance.

Bien sûr, j’ai commencé par aller jouer (courir) dans la neige, redécouvrant la campagne dans laquelle je me suis installé en juillet, maintenant vêtue de son manteau blanc.

Obstacles

Le deuxième jour de mon camp, je suis tombé malade: une vilaine grippe d’homme. Cela ne m’a pas empêché d’empoigner mes vieux haltères, timidement, mais quand même. Pas d’excuses! Le jour suivant, j’étais carrément misérable donc, pas d’activité physique. Le lendemain, après une autre chute de neige et en mode récupération, je suis grimpé sur le vélo stationnaire et sur l’elliptique. C’était aussi ma dernière journée d’enseignement de l’année. Jeudi, un rendez-vous chez le dentiste m’a un peu ralenti, sans toutefois m’arrêter: retour sur l’elliptique, après avoir dégelé.

La fin de semaine de Noël, j’ai repris la route pour aller visiter la famille, ce qui ne m’a pas empêché d’aller jouer dans la neige une fois de plus, avant de faire la fête. Pas très longtemps, mais assez pour me satisfaire!

Quelque part dans tout ça, ma belle-mère est partie faire un séjour à l’hôpital, ce qui a un peu changé la dynamique à la maison, vu que je vis avec ma belle-famille dans une résidence multigénérationnelle.

La suite a été faite de journées comme je les aime: peu ou pas de travail, des entraînements matinaux, diverses tâches physiques dans la maison et autour (ménage, pelletage, etc.), un peu de temps passé sur des projets en cours, mais pas de voyages à Montréal, sauf les samedis, pour aller travailler comme chauffeur, nouveauté depuis février 2017.

Ensuite, une belle vague de «frette» s’est pointée pour tester ma détermination et heureusement que le soleil était de la partie. Bien qu’inutile pour me réchauffer, mais bon pour le moral, il aurait été un peu plus dur d’aller m’enfoncer dans la neige épaisse sans lui. Je voyais déjà des raquettes dans mon futur rapproché.

À ce moment-là, j’ai décidé d’intégrer de courtes séries d’exercices tout au long de mes journées à la maison, surtout des pompes et des exercices abdominaux.

Le vendredi 29 décembre, je suis retourné fouiller dans mes dvd d’entraînement et j’y ai trouvé une petite routine de 30 minutes offerte en bonus pour promouvoir un autre ensemble de dvd.

Cette courte série d’exercices combinant différents groupes musculaires m’a laissé un peu courbaturé pour mon samedi de travail, mais j’étais plutôt content: c’était une bonne douleur!

Nouvelle année

Pour la veille du Jour de l’an, je me suis donné un petit congé en me disant que je commencerais 2018 en courant, ce que j’ai fait, à -27 degrés Celsius, mais toujours sous le soleil. Quarante minutes au «frette» à presque -40 degrés de température ressentie. C’était douloureux, mais je voulais vraiment commencer la nouvelle année en refusant de me laisser intimider par les circonstances.

Au moment de clore cette collaboration, mon aventure se poursuit encore pour une semaine, avant de reprendre le boulot et les voyages en ville.

Bilan

En résumé, le temps des fêtes a été à l’image de mon année 2017, offrant son lot d’obstacles sur le chemin de mes objectifs, mais sans avoir eu raison de ma détermination.

En fait, en 2017, le grand objectif s’est grandement simplifié: continuer à bouger pour rester fort et être capable de faire face à des obstacles plus nombreux et plus importants dans la vie de tous les jours.

Je commence donc cette année toute neuve, optimiste et reconnaissant pour les bonnes choses que j’oublie parfois, surtout quand ça va mal. Je suis encore là, bien vivant, j’adore mon travail et j’ai une partenaire incroyable, qui me soutient dans cette quête un peu folle de continuer à faire ce que j’aime. Elle est là pour moi, même si elle pense souvent, avec raison, que c’est un peu fou.

La grande leçon dans tout ça: poursuivre mes objectifs, mais plutôt un petit pas à la fois, au lieu d’attendre d’avoir plusieurs heures, toute une journée ou trois semaines pour m’y mettre.

Je vous souhaite une excellente année 2018!

Richard Strasbourg pour Courir.org
Courriel: rstrasbourg@hotmail.com

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