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Faire plus avec moins par Richard Strasbourg

Publié le 22 avril 2023

Communautés: rattrapages

Souvenirs

Je me souviens de mes premiers pas en compétition, en Louisiane, au début des années 2000.

Mon modus opérandi était plutôt simple: je m’entraînais toute la semaine, je participais à une course locale, je récupérais une médaille (dans mon groupe d’âge, avec un peu de chance) et je rentrais chez moi, satisfait mais aussi un peu déçu de n’avoir personne avec qui partager mon modeste succès.

Heureusement, le lundi suivant, il y avait quand même mes élèves, à qui je racontais mes aventures de course, bonnes ou mauvaises.

Puis, tranquillement, j’ai commencé à reconnaître des visages, sur la piste de l’école secondaire locale ou même sur la route et dans les parcs. Quelques timides salutations, mais rien de plus. 

Éventuellement, j’ai fait partie d’un groupe de covoiturage, lorsque je me suis aventuré un peu plus loin pour changer de paysage, mais toujours dans un esprit de compétition, sans trop penser au monde autrement, dans ma bulle.

Lentement mais sûrement, les choses ont changé, et je suis devenu une sorte d’animal de fête (party animal) et même un visage familier sur plusieurs parcours, et aussi sur ce que j’appellerais l’après-course, qui variait d’un événement à l’autre. Barbecue? Bière à volonté? Pas de bière pour moi, mais parfois d’autres boissons alcoolisées? Pourquoi pas! Un DJ? Un groupe de musique en personne (live), dans le parc, le matin, l’après-midi, le soir?  Une parade? Un festival?

Amenez-en des occasions, immanquables, d’échanger avec la communauté et d’en faire partie!

 

Courir.org 

Et puis, évidemment, entre mes débuts bien timides et mon retour au Québec en 2014, je suis aussi devenu un membre de la communauté de Courir.org. 

Régulier au kiosque, sur les parcours et dans les publications, c’était une expérience différente, mais néanmoins communautaire et de partage.

J’aimais bien vous voir sur le terrain et recevoir vos commentaires, en personne ou par courriel.

Peut-être cet été, qui sait?

Oubli

Et puis en 2017, je suis parti de Montréal pour aller vivre à la campagne et courir seul dans les grands espaces de Lanaudière et je suis un peu retourné à mon état sauvage, comme à mes débuts.

Ainsi, quelques années avant la pandémie, j’ai un peu oublié ce plaisir d’échanger avec le reste du monde. 

C’était une période un peu bizarre aussi, côté personnel, pendant laquelle l’entraînement est devenu une forme d’évasion, sans nécessairement que je sois concentré sur des objectifs spécifiques. 

Idée

Et puis, début 2019, une idée a pris forme: courir 50 kilomètres pour mes 50 ans, fin 2021.

Évidemment, une grande partie du long et lent parcours sur lequel je me suis engagé à ce moment-là s’est faite en solitaire, alors que je m’extirpais tranquillement d’une aventure de cohabitation fort déplaisante.

Pendant cette étrange parenthèse, j’ai aussi passé beaucoup de temps seul dans mon auto, entre la campagne lanaudoise et Montréal, pour le travail.

Pandémie

Avec la pandémie et beaucoup plus de temps pour aller jouer dehors, j’ai fait mon chemin, avec une idée changeante de ces 50 kilomètres que je voulais parcourir pour célébrer un demi-siècle sur cette planète.

Étant parti avec l’intention de m’inscrire à un événement organisé, en sentier, peu nombreux pour cette distance, j’ai fini par me retrouver sur un aller-retour entre l’est de Montréal et Lachine, un beau matin d’octobre 2021, marchant plus et courant moins, porté par les textos de ma copine Sonia, tout au long de sa journée de travail. 

En route vers ce beau matin, ma douce moitié s’était lancée avec moi dans cette aventure, sur son vélo, en ravitaillement mobile et comme support moral. Aussi, juste au cas où je me retrouverais dans le fossé entre la route et le champ de blé d’Inde.

Elle s’inquiète comme ça pour son homme et je ne peux vraiment pas la blâmer pour ça. 

Ensemble, nous avons formé une petite communauté, entre-nous et avec les autres usagers des nombreux chemins que nous avons sillonné, en jasant ou en silence, selon l’humeur.

Au bout du compte, un peu tanné de courir, je me suis contenté de traverser ces cinquante kilomètres, sans me soucier du comment, en y mettant tout ce que j’avais de capacités physiques, mentales et émotionnelles et en essayant d’avoir autant de plaisir que possible.

 

Gym

Fin octobre 2021, libéré de la pression que je m’étais imposée pour atteindre cet objectif,  je me suis présenté au comptoir de mon gym local pour m’abonner, principalement pour me changer les idées, mais aussi pour me donner congé de course hivernale sur les routes. 

Je ferais bien quelques sorties automnales et hivernales, ici et là, mais j’en avais assez bavé par tous les temps depuis plusieurs années et je sentais que je n’avais plus grand chose à me prouver à moi-même.

Alors pourquoi?

Le pourquoi

Évidemment, j’ai abordé le gym, cette nouvelle étape de mon parcours, comme je le fais toujours: timidement et en faisant ma petite affaire, dans mon coin.

Au programme: musculation, boxe (sac de boxe), même une sorte de routine de Crossfit et bien sûr les machines pour le cardio, qui m’ennuyaient avant, mais qui là, dans les circonstances, me semblaient tout à fait convenables et même amusantes, dans certains cas.  

Sauf que je n’avais pas vraiment entrevu cette aventure comme autre chose qu’une différente façon de rester en forme et de me lancer de nouveaux défis. 

Mais, comme j’en ai fait l’expérience dans les parcs, routes et sentiers de la région depuis mon arrivée en 2017, la plupart des gens que je croise, peu nombreux mais quand même,  me saluent et d’autres entament même la conversation, ce qui me surprend encore un peu aujourd’hui.

Petite pause forcée entre décembre 2021 et février 2022, Covid oblige, je suis retourné au gym dès la réouverture, heureux d’être à nouveau bien entouré et de faire partie, à ma façon, de la gang, celle du matin surtout: un mélange de retraités assidus et de jeunes plus ou moins coriaces.  

Printemps

Fin mars 2023, je me rends compte que je suis bel et bien un régulier et qu’il est plutôt difficile, même si je le voulais, d’y aller sans que quelqu’un me reconnaisse ou que je reconnaisse quelqu’un.

Même quand je dois changer l’heure de mes visites, à cause du travail ou d’un imprévu, il y a presque toujours quelques visages familiers.

Par exemple, depuis quelques semaines maintenant, ma copine vient s’entraîner avec moi, habituellement le dimanche après-midi et même si c’est une nouvelle case horaire, nous échangeons tous les deux et assez souvent avec les autres membres de cette communauté.

L’appel de la route

Enfin, tout ça est bien beau, mais j’ai aussi le goût de retourner courir dehors et au moment de concocter cette chronique, je pense me lancer dans les prochains jours, même s’il vient de tomber une bonne bordée de neige et que le froid s’accroche avec une certaine ténacité.

Le printemps et la route m’appellent et je veux retrouver le plaisir de courir dehors, revoir des coins où je ne suis pas allé depuis l’automne et voir la nature se transformer à nouveau, mais dans le bon sens, cette fois-ci.

J’ai pris l’habitude un peu spéciale le printemps dernier, d’organiser mes parcours pour passer devant le gym au moins une fois par sortie. 

Je n’ai pas de raison particulière pour faire ça, sauf peut-être pour apprécier un peu plus la chance que j’ai de pouvoir courir librement, comme ça, sans être confiné entre quatre murs.

Rendez-vous

Comme je le fais depuis quelques années, je me suis donné un rendez-vous avec une certaine distance, quelque part entre vingt et vingt-cinq kilomètres, en juin, pour la fin de semaine de la fête des pères.

C’est ma classique à moi, pour me rappeler mon père et peut-être aussi célébrer l’arrivée officielle de l’été.

Pas de stress, pas de pression, juste pour voir où j’en suis et aller ailleurs, autrement.

Je vous souhaite une très belle saison, seul ou dans votre communauté.

Richard Strasbourg

Pour Courir.org

rstrasbourg@hotmail.com

 

 

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