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Faire plus avec moins par Richard Strasbourg

Publié le 18 mai 2020

Adaptabilité

Définition : Capacité de s’adapter à de nouveaux milieux ou à de nouvelles situations.

Humain

L’être humain est un modèle d’adaptabilité et de résilience, souvent même au détriment des autres espèces et de la nature en général, au moins depuis quelques centaines d’années.

N’empêche, on peut lui balancer à peu près n’importe quoi, et il répondra avec des façons souvent assez originales, de survivre et même de vivre sa vie et de réaliser ses ambitions, contre vents et marrées.

Climat extrême, désastres naturels, famine, prédateurs, maladie, épidémie, pandémie, surpopulation, isolation etc.

Amenez-en des catastrophes.

Aujourd’hui, dans les pays développés, nous avons atteint un certain niveau de confort, ce qui ne nous empêche pas de nous retrouver face à notre propre fragilité de temps en temps, un peu comme si mère nature nous rappelait que nous ne sommes pas aussi en contrôle que nous aimons le croire.

Coureurs

Les coureurs et coureuses, peu importe leur niveau, leur expérience, leur situation géographique, économique, sociale etc. sont ou deviennent rapidement des experts en matière d’adaptabilité. Sinon, ils abandonnent et deviennent autre chose.

La principale raison étant que la course est une discipline imprévisible, mais aussi, je pense, qu’on a ce besoin de se tester, de se mettre dans des situations difficiles.

Vous me direz que c’est la vie qui est imprévisible, mais je pense qu’il y a quand même des sentiers plus battus et des chemins mieux balisés, plus sûrs que la course.

Je me rappelle voir vu le message suivant sur un chandail de course : mon sport est la punition de ton sport.

1997-2020

Pour ma part, je suis devenu coureur et professeur, il y a bientôt vingt-trois ans, à quelques mois d’intervalle.

Sur le pavé ou devant le tableau, j’ai rapidement trouvé des façons de continuer à faire ce que j’aimais, peu importe le lieu, la clientèle et les circonstances, à cause du bien que ça me faisait et que ça faisait autour de moi (même s’il fallait passer par des choses moins drôles et confortables pour y arriver) et, dans certains cas, parce que je ne savais pas trop qu’est-ce que je pourrais bien faire d’autre pour y arriver.

Pas de problème

Il pleut? Il neige? Il vente? Il y a une montagne dans notre chemin? La course est annulée? Il faut courir sur un tapis comme un hamster dans sa roue? Il faut courir avec un masque et des gants? Il faut faire un détour de dix pieds à chaque fois qu’on croise une autre personne? On pense à sa santé et à la fragilité de sa vie à chaque fois qu’on sort?

Pas de problème!

Les élèves sont malades? Il faut répéter un million de fois? On n’a pas de matériel? La table manque une patte? Pas de tableau? La porte de la classe est barrée? L’ordinateur est en panne? Pas de papier? Pas de crayons? Pratique d’évacuation pour un incendie? Pratique d’isolation pour une tornade ou pour un « étranger » sur le campus? On doit enseigner dans sa cuisine à cause d’une pandémie?

Pas de problème!

Coureur, enseignant ou les deux, je ne pense pas que nous soyons indifférents ou inaffectés par tout ça et par de pires catastrophes (imaginez courir et/ou donner des cours dans un pays sous-développé et /ou en guerre?).

Mais quand on se trouve constamment dans des situations difficiles de son plein gré ou parce que c’est ça la job ou le sport, il y a bien des choses qui sont moins susceptibles de nous ébranler par la suite. Surtout des choses qu’on ne contrôle pas.

Et, si on est honnête, il n’y a pas grand-chose en ce monde que nous contrôlons vraiment.

Bien sûr, il y a plus difficile et plus honorable que de faire le tour de la piste d’athlétisme ou du pâté de maison cent-vingt-deux fois et que de simplement transmettre, du mieux qu’on peut, un brin de savoir à des élèves plus ou moins réceptifs.

Aussi difficile que ça puisse être, on ne risque pas nécessairement sa vie en courant ou en enseignant. Même s’il y en a qui y passent, même dans notre beau confort nord-américain.

Et puis, il y a ceux qui vont carrément au front et qui risquent leurs vies tous les jours: les employés du domaine de la santé, par exemple.

Je ne m’étendrai pas sur le sujet ici, mais je leur lève ma casquette ou ma tuque. Ces temps-ci, c’est un ou l’autre : imprévisible.

La différence

Comme éducateur, j’ai dû faire face à tellement d’imprévus au fil des ans et souvent seul, avec peu de moyens ou de support, qu’aujourd’hui il n’y a pas grand-chose qui me surprenne réellement. Les embûches arrivent et on fait avec.

On fait plus avec moins.

Des fois, j’ai envie de balancer mes papiers par-dessus mon épaule et d’aller laver de la vaisselle dans un restaurant (pas trop une option en ce moment), mais j’aime tellement ce que je fais que ce ne sont que des moments et ils passent.

Et puis, à chaque fois que je regarde la sortie, l’éducation (la course aussi) me tend une perche que je ne peux qu’agripper, avant qu’elles me ramène sur le bon chemin.

Et c’est ça qui fait toute la différence: quoi que vous fassiez, pour gagner votre vie ou pour vous sentir vivants dans vos temps libres, il y a toujours des doutes et des moments difficiles, mais aussi tant d’autres où vous savez que vous êtes exactement là où vous êtes supposé être, à faire ce que vous avez à faire.

Confinement

Ainsi, à la fin du mois de mars, ma copine a commencé à travailler de la maison, pendant que je perdais la majorité de mes contrats d’enseignement, sauf quelques leçons qui continuaient sur différentes plateformes de vidéoconférence, que j’ai appris et que j’apprends encore à utiliser, même si je préfère, de loin, enseigner en personne.

Soudainement privé ou libéré de cinq ou six allers-retours par semaine entre Joliette et Montréal, j’avais soudainement plus de temps pour aller courir dehors et aussi pour faire du vélo. Ce que j’ai fait, même si je choisissais parfois le tapis roulant pour ne pas stresser ma blonde avec de trop nombreuses sorties. Pour ne pas trop m’exposer aussi.

Je passais alors plus de temps dans la cuisine et sur le ménage. Partage des tâches.

À ce moment-là, mon calendrier de courses de sentier s’en allait rapidement aux oubliettes, à cause du Coronavirus, même si je gardais et garde toujours en tête mon objectif de 40 kilomètres pour l’automne. Ça se fera simplement en solo et probablement sans événements organisés au calendrier.

Et puis, quelques semaines plus tard, les contrats se sont mis à pleuvoir, ma semaine s’est remplie d’un seul coup et ma copine a commencé à travailler moins souvent.

Nouveau réaménagement des tâches ménagères et de l’horaire d’entraînement.

Résultat : des entraînements plus courts et plus fréquents, plein de petits segments sur le tapis roulant, entre deux leçons.

Pour ce qui est d’aller jouer dehors, j’ai dû me contenter d’une sortie de course sur route par semaine (surtout sur les accotements, pour rester aussi proche que possible de la terre et loin du monde) plus une sortie en fat bike, quand la météo le permettait.

En ce qui concerne cette unique sortie hebdomadaire et mes objectifs de distance, aucune inquiétude. L’an dernier je me suis retrouvé dans cette situation, mais pour différentes raisons, ce qui ne m’a pas empêché d’atteindre le but que je m’étais fixé pour l’automne.

Bref, quand on veut, on peut. Faut juste savoir s’adapter.

Fermetures

Avec les parcs, les boisés et les passerelles piétonnières fermés, mes options de parcours se sont trouvées un peu plus limitées et la nature moins accessible. Je vous avoue qu’une fois, je me suis trouvé devant le dilemme suivant : sauter la barrière cadenassée d’un petit pont pour piéton et finir les deux ou trois kilomètres qui me séparaient de chez moi, ou bien rebrousser chemin et faire un détour de douze kilomètres. J’en avais déjà une quinzaine dans les jambes.

Je vous laisse deviner ce que j’ai décidé de faire.

Tout ça pour dire que négocier avec les imprévus et les imprévisibles, c’est ce que je fais depuis très longtemps et même que je commence à apprécier cette nouvelle réalité du confinement, qui me faisait un peu peur au début.

Enfin, je pense que tout le monde a vécu ça à sa façon depuis plusieurs semaines déjà, certains mieux que d’autres.

Tant et aussi longtemps qu’on a la santé et le cœur à la bonne place, tout est possible.

J’espère que vous vous en sortez bien et que, d’une façon ou d’une autre, la course vous a aidé avec ça.

Richard Strasbourg

Pour Courir.org

rstrasbourg@hotmail.com

 

 

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