Course de Laval à Champfleury: Ça commence bien la saison!

Publié le 5 janvier 2013

Le dimanche 11 avril marquait la 2e édition de la course de Laval à Champfleury, dans le quartier bucolique de Sainte-Rose. La course était organisée au profit de la maison des jeunes et coûtait 30 $ pour le 10 km. La météo, un brin frisquette et nuageuse, n’était pas idéale, mais les coureurs étaient au rendez-vous! Et on dirait bien qu’il y en a de plus en plus d’année en année! Cette augmentation de la participation aux différentes épreuves semble d’ailleurs avoir pris par surprise les organisateurs puisqu’une longue file d’attente m’attendait à mon arrivée au Centre communautaire Champfleury vers 8 h 30, soit une demi-heure avant le départ. En tout, plus de 350 personnes ont participé aux différentes épreuves allant du 1 km au 10 km, d’après les résultats publiés sur QuidChrono.

Le départ du 5 et du 10 km, initialement prévu pour 9 h, fut reporté afin de permettre à tout le monde d’obtenir sa puce. Avant le départ, une coureuse est venue témoigner de sa longue réhabilitation à la suite d’un grave accident et de son combat pour poursuivre sa passion, la course à pied. Un témoignage fort intéressant. Ensuite, nous avons eu droit à une séance de réchauffement rythmé afin de bien réchauffer notre corps. Je conviens de l’importance d’un bon réchauffement avant une course, mais il me semble qu’il aurait été plus approprié de le donner disons 15 minutes avant le départ officiel. Vrai, cela pénaliserait les personnes toujours en file qui attendent leur puce, mais c’est à nous, les coureurs, de nous discipliner un peu et d’arriver suffisamment à l’avance aux courses. Une demi-heure à l’avance, c’est souvent trop peu. C’est une mauvaise habitude sur laquelle il me faudrait d’ailleurs travailler cette année!

C’est sans décompte, tambour ni trompette que le départ fut donné vers 9 h 25. Le parcours, une boucle de 5 km, consistait grosso modo à courir autour du parc Champfleury en empruntant tantôt la piste cyclable, tantôt les rues paisibles du quartier qui n’étaient toutefois pas fermées à la circulation. Ce n’est pas l’idéal côté protection, mais des bénévoles étaient postés à chaque intersection. Une courte section d’environ 200 mètres se courait sur une route en gravier où l’on construisait de nouvelles maisons cossues. Il y avait un point d’eau entre le 2e et le 3e km et un autre au 5e km.

Il s’agissait pour moi de ma première course de l’année et je ne savais pas trop à quoi m’attendre côté performance, mais je comptais bien donner tout ce que j’avais. Après un premier kilomètre couru ridiculement trop vite comme à mon habitude, je compte les coureurs qui reviennent de l’autre côté du boulevard: je suis 20e. Je ralentis un peu la cadence et reste derrière un petit groupe de coureurs, mais je finis par me tanner: je veux courir plus vite! Je fixe donc mon regard sur les coureurs au loin et je vais vite les rejoindre. Le rythme est trop rapide, mais je m’accroche et franchis 5 km en 18 m 44 s. Hmm, quelque chose cloche, le 5e km était anormalement rapide.

Je remonte alors jusqu’en 9e position et j’essaie de distancer le coureur que je viens de doubler, mais rien n’y fait. Il s’accroche à ma foulée et me laisse briser le vent lorsqu’il y en a. J’aimerais garder le rythme, mais je n’ai plus d’énergie et je ralentis sensiblement. À 200 mètres de l’arrivée, je retourne en 10e position, incapable de fournir de sprint final. Mon temps officiel de 37 m 55 s cloche. Je n’ai jamais couru aussi vite et je n’ai pas été si vite que ça. Un coureur ayant une montre GPS me confirme que nous n’avons couru que 9,7 km. En effet, selon la carte fournie sur le site de l’événement, nous aurions dû faire un petit détour de 150 mètres après le 4e km, ce qui n’a pas été fait et explique mon temps «record». Alors avis à tous les coureurs du 5 et du 10 km: nous n’avons couru que 4,85 et 9,7 km.

Le goûter d’après-course riche en fruits (banane, orange, melon d’eau, jus) a vite fait de me faire oublier cette erreur de parcours et la longue attente à l’arrivée pour obtenir ma puce. Il n’y a rien de tel que de pouvoir manger autant qu’on veut après un dur effort! Et le soleil, absent depuis le début, venait de faire son apparition pour nous réchauffer. En somme, j’ai bien aimé ma visite dans ce charmant quartier de Laval et je souhaite aux organisateurs de poursuivre sur leur belle lancée!

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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