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Août 2011

Publié le 20 octobre 2011

Place à juillet, en espérant un peu de soleil, qui est bien timide jusqu’ici! Notre équipe vous livre une édition du journal de juillet qui prend la route des vacances. L’équipe court les routes du Québec! La tournée Courir.org est passée par Brome à la fin de juin. Plusieurs d’entre nous sortent des sentiers battus et ont participé à la première édition du 12 km de course en sentier. Pour la citadine que je suis, ce fut un plaisir assuré! Patauger dans l’eau et la boue un brin, c’est bon pour son enfant intérieur. Merci à l’organisation du Tour du lac Brome pour nous avoir permis ce retour en enfance!

Une semaine plus tard, à Québec, je gravissais les 3000 marches du 16 km du Super Défi des escaliers. Chapeau à toute l’équipe de Courir à Québec pour l’impeccable organisation, et une belle expérience incontournable pour ceux qui ont le goût d’un tour de ville bien différent.

Juillet sera un mois de festivals. La tournée Courir.org continue sa route au Festival de Lanaudière et au Festival de la gibelotte. On sera aussi au demi de Yamachiche et à la coupe Dix30. Ne manquez pas de consulter le calendrier des courses sur www.courir.org et visitez-nous au kiosque Courir.org.

Bonne lecture à tous!

N.B.: Courir.org est maintenant sur Facebook.

Nathalie Collin
Courriel : wlightning24@hotmail.com

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Mes souvenirs d’Athlétisme
courir montreal quebec jogging competition course Le mot de White Lightning

Par Nathalie Collin

Quelle équipe!

Les mois se suivent, les chroniques passent, les collaborateurs arrivent, partent et reviennent. Mais à chaque mois, j’ai toujours hâte de voir ce qu’ils vont me raconter et ils me surprennent à chaque fois. Ça ne manque pas! Certains de mes collaborateurs sont arrivés dans l’histoire de ce journal par pur hasard.

D’autres étaient des amis qui sont devenus des collaborateurs à leur tour. Ils ont leur façon bien à eux de nous témoigner leur passion pour la course à pied, ce qui rend ce journal bien différent de tout ce que l’on peut maintenant trouver en course à pied. C’est son côté bien attachant et unique! Je lis inévitablement chaque chronique et savoure en primeur les récits de ces gens qui m’inspirent. Je suis persuadée qu’ils ont cet effet sur vous aussi.

Normalement, je vous raconterais mes histoires de course du mois ou mes péripéties. Ce mois-ci, si je vous racontais tout cela, on aurait peut-être un roman complet!

Une de mes philosophies est que la vie à sa façon de se charger de tout. Les membres de mon équipe qui m’entoure sont mes anges. Un bon matin, l’heure de la tombée va sonner et je leur écris: «Je suis tellement dans le jus que je dois vous avouer que le travail du journal, je dois le commencer là!!! Pouvez-vous m’envoyer vos sujets ou vos intentions…» Eh bien, dans les 12 heures qui ont suivi, chacun avait répondu à l’appel et, par miracle, ils ont livré la marchandise comme s’ils avaient tous lu mes pensées!

Pierre Bourassa a raconté notre périple de 12 km dans les sentiers boueux à Brome. Des 4 amies qui ont eu un fun noir, j’en étais. Yves Pelletier décrit le Défi des escaliers d’une manière si juste. Peggy Labonté me dit: «Je n’ai pas un, mais deux articles pour toi! Est-ce que je peux faire le test de produit?» Ouf! À ma rescousse la jolie Peggy, car je n’avais pas eu le temps encore de formuler cette rubrique. Richard, notre collègue louisianais de retour à Montréal cet été, livre une rubrique touchante toujours teintée d’humour et de sensibilité. Mathieu Gagnon, qui a été courir la course des spartiates, nous fait le récit de cette folle course à obstacles. Moi qui adore ce genre de truc, mais engagée avec un kiosque à Ottawa, je n’ai pu y être. Mathieu était le représentant de Courir.org sur le terrain lors de cet événement.

Jean-Claude, mon prof d’éduc à la retraite qui continue de faire des rencontres remarquables, nous invite à découvrir Pierrette Gauthier. Yves Daigneault, qui fait preuve d’un enthousiasme si marquant ce mois-ci, nous parle de santé. Yves s’implique auprès des Étudiants dans la course. À Brome, ce groupe de jeunes gens et de leurs mentors était si beau à voir et inspirant! Caroline Allen, qui nous concocte de petites recettes santé et si alléchantes, nous propose ce mois-ci une recette aux fraises. Et pour ajouter à tout cela, mon dernier venu dans l’équipe, Paul Foisy, ajoute une touche sublime en nous faisant découvrir l’histoire de la course à pied du Québec. C’est pas beau, ça!

Ouf! Je respire un peu, ce mot est écrit et je peux reprendre mon souffle. Avec l’organisation d’un événement, un déménagement et l’entraînement, c’est vrai que la vie se charge de tout.

Merci à cette équipe qui m’entoure!

Bonne lecture, bonne route et bonnes vacances à vous, chers lecteurs!

Nathalie Collin
Pour Courir.org
En courant, j’ai perdu des dents et j’ai pourtant retrouvé mon sourire.

Réaction au mot de White Lightning

Vous pouvez faire parvenir vos commentaires sur ce mot ou les autres articles du journal à l’adresse suivante: Wlightning24@hotmail.com

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Parscourir

Par Pierre Bourassa

«FUN RUN» et PIQUE-NIQUE au Vignoble du Marathonien

Veuillez noter que le rendez-vous au Vignoble du Marathonien, à Havelock, qui était prévu le 16 juillet, a été reporté au 23 juillet.

Pour les personnes intéressées à un entraînement amical en côtes de 19 km: Arrivée: 9 h et départ du 19 km: 9 h 30 (à pied ou à vélo)

D’autres préféreront s’entraîner sur une distance plus courte ou simplement venir marcher et se baigner dans la piscine avant de pique-niquer. N’oubliez pas d’apporter serviettes et autres effets personnels si vous désirez prendre une douche.

Aire de camping: Il y a possibilité de s’installer en camping sur le terrain, la veille ou/et la journée même. Il faudra par contre être autonome. Il y a une toilette extérieure qui peut être utilisée.

Pique-nique: Apportez votre lunch, jus, eau, bière… mais pas de vin! Vous pourrez vous procurer sur place les vins rouges et blancs du vignoble qui ne sont pas offerts à la SAQ, de même que son vin de vendanges tardives et son vin de glace (ce vignoble est le premier producteur de ce produit au Québec). * En cas de pluie, une grande salle sera mise à notre disposition.

Visite du vignoble: Jean Joly, le vigneron propriétaire et ex-marathonien, vous fera visiter son vignoble avec plaisir et vous pourrez déguster sa dernière cuvée. Parents, ami(e)s et enfants sont les bienvenus. Au plaisir de vous voir! Pour avoir une idée du nombre de personnes présentes, j’apprécierais que vous m’avisiez de votre intention d’y être.

Voici les coordonnées et la route à suivre

Site: http://www.marathonien.qc.ca/endroit.php

Vignoble du Marathonien
318 Route 202 Havelock, Qc J0S 2C0 Tél.: (450) 826-0522

Par la route 15 sud: Emprunter la sortie 6 (Hemmingford) et la 202 Ouest sur environ 29 km. Calculer de 60 à 75 minutes à partir de Montréal. Par le pont Mercier: Garder la droite sur le pont et prendre successivement les routes 221 Sud (St-Rémi), 209 Sud (St-Chrysostome) et 203 Sud (Havelock). Prendre la 202 Ouest sur une distance de 3 km. (70 km du centre-ville de Montréal).

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : P_bourassa@hotmail.com

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Parcourir le Monde par Pierre Bourassa
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Parscourir

Par Pierre Bourassa

SE LANCER DES DÉFIS SE GARDER BIEN EN VIE!

Qui n’aime pas relever des défis? En cherchant bien, vous en avez au moins un comme tout le monde. Pour certains, il peut paraître modeste, pour d’autres, bien raisonnable ou encore démesuré. Tenez! Vous ne me verrez jamais faire un triathlon, à cause de la natation: je dois me débattre jusqu’à épuisement pour rester à flot… Mes parents avaient-ils une prémonition quand ils m’ont appelé Pierre? Toujours est-il que je coule comme une roche!

Mais avec la course à pied, je suis dans mon élément, comme un poisson dans l’eau! Faire 14 tours pour couvrir la distance d’un marathon, c’est un défi à ma mesure. C’est ce qui s’est passé le 12 juin, à l’occasion de la 10e édition du marathon du Saguenay. Nous étions seulement 24 à le relever, ce défi, dont 4 membres du club CentOr. Vous connaissez? Ce club de marathoniens qui ont accumulé 100 marathons officiels et plus… J’y étais, bien sûr (mon 144e), mais il y avait aussi Luc Gagnon (son 115e) de la région, Gilles Lamontagne (son 198e) de Québec et Roger Goulet (plus de 230) de St-Jean-Chrysostome.

N’eurent été de la flotte qui nous est tombée sur la tête 2 heures après le départ, du petit vent qui nous plaquait le temps humide sur la peau et des flaques d’eau de plus en plus larges et profondes que nous devions contourner, les conditions auraient été parfaites. Heureusement, les organisateurs et les bénévoles, de même que les quelques amis restés sur place, nous ont soutenus jusqu’à la fin. Encore une fois, tous ces gens ont démontré leur sens de l’hospitalité et leur savoir-faire proverbiaux.

Parfois, nous nous lançons un défi sans trop savoir ce qui nous attend. Ce fut mon cas le 18 juin. J’ai coutume de participer au 20 km du Tour du lac Brome, mais j’avais le goût d’essayer autre chose, et comme l’organisation innovait cette année en offrant 3 compétitions le samedi, soit le 5 km traditionnel en plus du 6 km et du 12 km en sentier, je pris la décision de m’inscrire à ce dernier, ce que firent 4 amies coureuses tout aussi téméraires.

J’avais l’impression que l’épreuve consistait en une petite balade dans le bois, à l’abri du soleil, et dans un sentier bien entretenu. Je commençai à déchanter quand on m’avisa, quelques jours avant, qu’il y avait de la «fardoche» le long du parcours et qu’il était préférable de porter des vêtements longs pour éviter les égratignures… Et avant le départ de la course (12 km = 2 fois le parcours du 6 km), on m’informa qu’il fallait compter sur quelques trous de boue, des rigolets, des roches, des troncs d’arbre… et des insectes!

Comble de malheur, 3 heures avant le départ, un orage violent inonda le terrain avec des trombes d’eau poussées par des vents violents assez forts pour arracher les kiosques de leurs ancrages. Je fus parmi les 6 ou 7 braves à se faire arroser copieusement en tenant l’armature d’une tente double durant ce déluge qui a duré une bonne demi-heure. Changer de souliers pour la course? À quoi bon! Ils étaient déjà fortement imbibés d’eau… Et la chaleur revenue, au diable les vêtements longs! Allons-y pour le singlet et le short!

Le départ se faisait sur un terrain asséché, mais ça n’a pas tardé à être plus «humide». Il se forma bientôt un bouchon: je pensais que c’était dû au fait que le sentier se rétrécissait au point de laisser passer un seul concurrent. Mais non: ceux d’en avant hésitaient à se lancer dans les trous de boue, n’en sachant pas la profondeur. Passer à côté, c’était s’aventurer en terrain inconnu; traverser à toute vitesse, c’était risquer de buter contre une roche ou une branche au fond… Alors on y allait en douceur au début. Mais la prudence fit place à l’audace au fur et à mesure qu’on avançait, et on apprit à ne pas hésiter, qu’importe l’obstacle.

La profondeur du trou de boue se chargeait de nous ralentir: il fallait avoir attaché solidement nos cordons pour lutter contre la succion. L’épaisseur de boue qui collait à nos semelles transformait nos foulées en extravagants pas de danse. Nous étions très heureux de nous en débarrasser en pataugeant allégrement dans les trous d’eau… Ça me rappelait mon enfance, sur le chemin de l’école!

Je fus fortement tenté d’arrêter après le 6e km, comme ceux qui terminaient, sachant ce qui m’attendait: les trous étaient sûrement plus profonds, l’eau plus boueuse, les roches et les troncs d’arbres plus glissants. Pas question! Et en avant la musique! Je pris plus de temps à contourner les difficultés. J’avais beau me dire qu’il fallait être plus attentif aux obstacles et lever les pieds davantage, je sentais mes forces diminuer et mes souliers devenir de plus en plus lourds. Je tombai 7 fois (c’est plus que le Christ sur son chemin de croix!), dont 2 fois la tête la première dans la boue! Il m’en est rentré dans les narines… À un certain endroit, un ouaouaron me narguait avec son cri: «Rabbit! Rabbit!»

La ligne d’arrivée passée, il a fallu un jet d’eau assez puissant pour décoller cette boue sur mes jambes. Quelques amis se sont payé ma tête en me voyant avec mon bandeau rouge et mon visage couvert de traces de boue: ils m’ont demandé à quelle tribu d’indiens j’appartenais! Les 4 amies ont eu un «fun» noir à patauger sur ce parcours. Pas moi! Elles cherchent d’autres courses du genre. Pas moi! Vous voyez comment les défis diffèrent d’une personne à l’autre… Loin de moi, les sentiers!

Pierre Bourassa pour Courir.org
Courriel : P_bourassa@hotmail.com

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Un Montréalais dans le sud
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Un Montréalais dans le sud

Par Richard Strasbourg

Huit secondes

Chaque été, lorsque je reviens de Louisiane, je prends congé d’écriture pendant mes vacances à Montréal, ce qui est un peu contradictoire pour ma collaboration à Courir à Montréal, mais je course moins, donc j’écris moins.

Quand même, comme à chaque année, je suis allé faire le 20 km du Tour du lac Brome et de la façon dont les choses se sont passées, je ne pouvais simplement pas attendre au mois d’août pour partager le récit de cette journée avec vous.

Pour cette aventure, ma préparation a été un peu différente de celle des années précédentes. D’abord, je n’ai pas couru de marathon cet hiver dans le Sud. Au lieu de ça, je me suis concentré sur de courtes distances, ce qui n’augurait pas très bien pour 20 km de pentes, après presque six mois de routes louisianaises très plates.

Ensuite, une fois en ville, je me suis élancé sur les belles rues et trottoirs en réparation de Montréal, à pied et en vélo. Cela s’est fait entre de nombreuses sorties et un certain laisser-aller côté bouffe. Ce qui est un peu normal pour les vacances, mais qui n’aide pas pour faire un bon temps aux courses.

Début juin, je suis retourné à la piste, pour continuer mon travail sur la course à reculons (eh oui!) en solo et la vitesse, en groupe, avec les Vikings. Belle expérience.

Ainsi, quelques semaines après mon arrivée, je suis parti pour Brome, de bonne heure et de bonne humeur, vu qu’il faisait beau, mais surtout parce que je savais qu’il y aurait du monde sur place juste pour m’encourager: Christian, mon neveu, et Sonia, une amie, avaient décidé de venir me voir courir. Ils ne courent pas, mais il faut croire que je leur ai tellement parlé de course qu’ils ont décidé de me suivre dans une de mes aventures. Toutefois, mon enthousiasme, provoqué par tout ça et bien sûr par l’idée de retourner à la compétition après plusieurs semaines de congé, n’allait pas durer très longtemps.

Une fois sur la route, mon GPS a décidé de m’envoyer explorer toutes les petites routes du Québec entre Montréal et Brome, ce qui devait, selon ses calculs, m’amener à destination vers midi. Perdu dans le petit matin ensoleillé, me buttant à quelques ponts fermés et empruntant de force un certain nombre de détours, j’ai commencé à perdre mon calme et à me demander ce que je dirais à mon monde si je ne trouvais jamais le site de la course. Ce qui ajoutait à mon angoisse, c’est qu’il ne faisait aucun doute dans mon esprit qu’eux n’auraient aucun problème à s’acquitter de cette tâche, tout juste sortis du lit, un dimanche matin. Les choses étant ce qu’elles sont, je suis le meilleur quand vient le temps d’être en retard à mon propre party, surtout s’il faut que je conduise pour y aller! Ha! Ha!

Toujours est-il que je réussis, tant bien que mal, à atteindre mon premier objectif: la ligne de départ, enfin presque. C’est-à-dire qu’à un coin de rue du site, je me trouvai forcé d’arrêter et de regarder tous les coureurs défiler devant mon véhicule, avant de pouvoir aller stationner et me diriger en vitesse vers ma puce électronique et mon dossard.

Environ 15 minutes après le départ officiel et sans avoir trouvé mon monde, je me lançai à l’assaut du parcours. Seul sur le chemin, mon but était à ce moment-là de ne pas finir dernier. Pour me motiver, je sautai par-dessus les petits panneaux indiquant les kilomètres parcourus. C’était une façon je crois de minimiser l’importance du défi. Aux alentours du 4e km, je commençai enfin à voir des marcheurs, peu après être passé par le premier point d’eau, déjà démonté et remballé. J’aurais manqué le virage à droite sans l’aide des bénévoles qui gardaient quand même un oeil sur moi, à distance.

À ce moment, je pensais que les membres de mon duo de supporteurs avaient peut-être décidé de retourner en ville pour se recoucher. Mais quelque chose me disait qu’ils seraient quelque part sur le parcours, peut-être au 10e km, mais non! Peut-être à un des sites ou on pouvait stationner un véhicule, mais toujours aucun signe d’eux. Et puis, à 700 mètres du fil d’arrivée, alors que je commençais à manquer de jus, j’ai enfin aperçu deux visages familiers et là, comme par magie, je suis reparti en rugissant (eh oui!), ce qui a provoqué des applaudissements, ainsi que des éclats de rire derrière moi, et un regain d’enthousiasme encore plus important.

Sans retenue, je me suis rué vers la fin de la course, pour finir avec 8 secondes d’avance sur mon meilleur temps pour la distance. En fin de compte, la leçon dans tout ça, c’est qu’on a beau se préparer, s’hydrater, choisir le bon équipement, s’armer de technologie et de philosophie ou de spiritualité pour la compétition, être motivé et compétitif, on n’a jamais de garantie que le résultat sera celui qu’on espère.

La preuve est qu’après avoir rencontré plusieurs obstacles à l’entraînement et n’avoir dormi que quelques heures la veille, avant de me perdre sur les routes et de prendre le départ avec le sentiment d’avoir laissé tomber mes amis et ma famille, en pensant aux histoires que ça ferait autour de la table au prochain souper de famille, j’ai quand même réussi à trouver le meilleur de moi-même, seul sur la route avec mes doutes. Ce qui a fait la différence, ces 8 secondes entre la déception et la satisfaction, c’est le petit coup de main dont on a tous besoin, tôt ou tard et qui n’aurait pu arriver à un meilleur moment pour moi ce matin-là.

J’en profite pour remercier tous les organisateurs et bénévoles qui ont rendu cette belle course possible et bien sûr mon fan-club d’un jour: Christian et Sonia.

Richard Strasbourg pour Courir.org
Courriel : rstrasbourg@hotmail.com

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Marc Dagenais
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Sur la route

Par Yves Daigneault

LA SANTÉ, UN PROBLÈME DE TAILLE

«Santé: bon état physiologique d’un être vivant…», Le Petit Robert 2006. À tout prendre, cette définition trace la fine limite entre le bien-être et la non-maladie. Notre système de santé québécois investit plus du quart du budget de l’État dans sa volonté à répondre aux attentes de tous ses citoyens.

Nous avons tellement de difficulté à soigner les malades, mal-portants, détraqués, fadas de tous acabits, les temps d’attente aux urgences et cliniques de tous genres en faisant foi, qu’il ne nous reste aucun temps, voire argent pour dépasser le mal-être et briguer le bien-être. Il devient alors évident qu’une fois qu’on a éradiqué la cause du mal-être d’une personne, on se réjouit du résultat et passons au cas suivant. Nul ne saurait blâmer nos professionnels de la santé dans leurs efforts consentis pour soulager les indisposés, les altérés de ce monde.
C’est seulement ici que mon propos s’affirme. Il m’apparaît difficile de se motiver à l’action par la recherche de la santé. La santé, à mon sens, demeure une lutte incessante face à tous les envahisseurs. Que ce soit les virus, les bactéries et autres parasites, notre organisme combat à chaque instant les assauts extérieurs afin de maintenir un équilibre qui nous permet de poursuivre le chemin de la vie. Les raisons et les buts à atteindre dépassent de loin mon entendement.

Ce que j’en retiens cependant, c’est que ce sont des motivations d’un ordre beaucoup plus premier, terre-à-terre et viscéral qui nous poussent à l’action. Un collègue de travail me confiait qu’il n’arrivait pas à comprendre comment on peut aimer courir sans autre but que de cumuler des kilomètres, parfois même sans les compter. Il préférait, et de loin, poursuivre un ballon avec une équipe et des règles bien établies. J’y ai réfléchi et en ai conclu qu’il avait sûrement raison, mais que ceux qui aiment courir pour le simple fait de se sentir agir sont tout aussi dans le vrai que ce joueur de rugby inextirpable. Je soupçonne aussi que notre physiologie et notre morphologie n’ayant guère changé dans les derniers millénaires, nous affrontons la vie un peu comme l’ont fait nos ancêtres d’Afrique avec les forces et les qualités qui nous ont permis de survivre jusqu’à nos jours.

Un problème cependant est venu perturber cet équilibre, par ailleurs porteur d’une longévité assurée. C’est cette tendance venue d’on ne sait où à trouver des moyens de s’épargner des efforts, avec des résultats semblables quand ce ne sont pas supérieurs. Ainsi, notre physiologie et nos qualités physiques si essentielles alors sont devenues périmées, presque obsolètes. Il n’est plus besoin de parcourir de longues distances pour subvenir à nos besoins de nourriture, de gîte et de sécurité. L’action n’étant plus le moteur principal de la survie, elle devient alors de plus en plus accessoire.

Pourtant, nous avons encore le corps prêt à agir, il nous faut nous bousculer, nous ébranler pour nous élancer dans l’action. Pour les enfants, l’action passe encore, va savoir pourquoi, ils ne se préoccupent pas de leur survie, mais dirais-je d’instinct, ils jouent, courent, sautent, lancent pour le plaisir d’agir. Rendu adulte, sauf dans de rares exceptions, il n’est plus nécessaire d’être autant dans l’action pour se sentir en équilibre et assurer la pérennité de l’espèce. Les maux modernes se pointent alors, obésité, diabète, problèmes cardiaques, etc. Pas que ces maux n’existaient pas avant, seulement on les sentait moins endémiques.

Ce que je crois entrevoir comme solution à tous ces dérangements réside dans l’action motivée par le plaisir. Il faut ajouter cependant que, justement, un de nos plus gros problèmes vient dudit plaisir. Je parle ici du plaisir instantané, celui qui nous arrive presque sur commande. Ce plaisir vient concurrencer le plaisir associé à l’effort.

Pourtant, nous sommes tous pleins d’admiration pour nos héros qui accomplissent des exploits presque impensables à nos yeux. Je peux me pâmer facilement en regardant présentement le tournoi de Wimbledon à la télé, mais il m’est difficile de m’extirper de mon fauteuil pour aller frapper des balles. Alors, comment se motiver à agir? Il nous faut juste savoir qu’il est plus intéressant de vivre sa vie que de la regarder. C’est à mon sens un départ prometteur pour une vie heureuse et équilibrée. Chaque fois qu’une réussite nous a demandé de l’effort, elle nous apparaît plus satisfaisante que celles glanées dans la facilité.

Nous ne sommes pas toujours gagnants à ce jeu, mais au risque de me tromper, j’ose vivre ma vie dans l’action.

Yves Daigneault pour Courir à Montréal
Courriel : yrdaigneault@hotmail.com

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Courir et sourire pour moins souffrir par Peggy Labonté
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Les rencontres de Jean-Claude

JEAN-CLAUDE RENCONTRE PIERRETTE GAUTHIER

À chaque mois, j’ai à prendre une délicate décision à propos de l’article que je vais écrire. Cette fois-ci, les coïncidences étaient tellement fortes que le choix a été facilité. Cependant, je ne me doutais pas que pour Pierrette, le cheminement dans la vie et dans la course était si intimement relié et si riche au plan humain. Je vous invite à prendre connaissance de l’histoire d’une fille pour qui, dans la vingtaine, la course s’est avérée une voie déterminante.

Née à Shippagan, en Acadie, Pierrette a passé son enfance à Sept-Îles, s’est retrouvée à Rimouski dans la vingtaine avant d’aller à Montréal, puis à St-Jean-de-Matha dans Lanaudière pour finalement revenir à Montréal il y a deux ans. Issue d’une famille de huit enfants, elle a un frère jumeau qui s’adonnait également à la course avec beaucoup de succès.

C’est à Rimouski que tout a commencé. «Je filais un mauvais coton, j’avais pris 10 livres et je trouvais cela épouvantable. Je ne pouvais pas m’accepter ainsi. Je débute alors la course à pied tout en continuant de fumer! Très rapidement, j’ai dû abandonner la cigarette, car la sensation de bien-être en fin de course était telle que je ne ressentais plus le besoin de fumer. Les endorphines faisaient leur oeuvre…»

«Mon frère jumeau m’a fait découvrir les sentiers du parc Beauséjour, le long de la rivière Rimouski. J’adorais ce parcours côteux et boisé où plus souvent qu’autrement je courais en solitaire. Cette solitude me comblait, car j’ai toujours préféré les activités individuelles et la nature, mais en plus, ça me fournissait une belle occasion de réfléchir sur la vie et sur moi.»

Jeannita et Alain Caron du marathon de Charlo

Pierrette Gauthier

courir montreal quebec jogging competition course «Au départ, j’ai choisi la course à pied à cause de la facilité de sa pratique, de son accessibilité, du fait que je pouvais la pratiquer en solitaire et m’isoler dans la nature. Ça me collait à la peau. Je n’imaginais surtout pas y compétionner. Ça ne m’effleurait même pas l’esprit. Jusqu’au jour où je me suis inscrite à un premier 10 km en 1993, soit cinq ans après mon début dans la course. Et, tranquillement, la piqûre de la compétition a fait son oeuvre!»

«Pendant longtemps, j’ai couru de courtes distances allant du 10 km jusqu’au demi-marathon, car le marathon, je ne pensais pas à cela… Sauf qu’un jour, j’y ai songé pour la première fois, mais ça a pris deux ans avant que je ne m’y risque, en 2008, à 42 ans. Avant, les commentaires de différentes personnes m’influençaient: c’est trop long, tes articulations ne tiendront pas. Un jour, j’ai cessé de donner du pouvoir à ces propos et je me suis dit que j’allais foncer et passer par-dessus mes peurs.»

«Une fois mon premier marathon complété, la pensée suivante m’habitait profondément: tout est possible dans la vie. Cette phrase continue d’être mon leitmotiv à tous les jours.»

À la suite de ce premier succès réalisé à Niagara Falls en 3 heures 46 minutes, Pierrette vient, ce printemps, de battre son record personnel lors de ses deux derniers marathons à Boston en 3 h 16 m et 51 s, puis à Ottawa, six semaines plus tard, avec 30 secondes en moins. Elle est comme le bon vin, n’est-ce pas ?

Le marathon de New York, en novembre 2009, reste celui qui lui a fait vivre les émotions les plus intenses et les plus riches de sa vie. «En septembre, j’étais allée voir ma mère à l’hôpital et, sachant qu’elle allait mourir très bientôt, je lui avais dit que je courrais pour elle ce prestigieux marathon.»

«Avant le départ, j’étais très émotive, mais je me suis calmée au départ comme tel. Durant la course, je causais constamment avec ma mère en lui disant, entre autres, qu’elle avait le meilleur siège avec sa vue d’en haut. Tout au long du parcours, je me sentais légère, je flottais, une sensation fascinante. Mon résultat fut excellent en 3 h 21, mais plus encore, je n’avais aucune douleur et ne ressentais pas la fatigue.»

Tout ce qu’a vécu Pierrette peut sembler incroyable, mais c’est un fait avéré chez bien des gens dans des situations particulières de vie: un indice de la grandeur de la vie et du potentiel de l’humain pour surmonter les épreuves. La course à pied, la compétition, ce sont aussi des écoles de vie. Les pensées positives permettent de survivre à la douleur et de se régénérer en quelque sorte par l’activité physique, notamment.

Pierrette ajoute, en conclusion, que riche de ses expériences de vie de toutes sortes et de la philosophie qu’elle a développée face à celle-ci, elle espère encore courir longtemps et compétitionner aussi afin de s’y dépasser personnellement. «Le monde de la course sur route, c’est ma drogue, ma famille, c’est mon monde. Je peux y être profondément moi-même, me réaliser pleinement et fraterniser en toute amitié.»

Ah oui, j’oubliais mes fameuses coïncidences.

D’abord, lors du voyage organisé à Boston où nous étions à un siège d’écart: à un moment, j’ai prononcé le mot Rimouski… Ce fut le début d’un entretien court et riche. Pierrette me précisa qu’elle avait, en plus de son frère jumeau, une soeur dans la région de Rimouski qui travaille à la Conférence Régionale des Élus du Bas-St-Laurent, la CRÉ. Je l’interromps immédiatement afin de lui dire qu’un de mes mentors y est le directeur général. Elle le connaît…

Puis, à Ottawa, quelques semaines plus tard, Pierrette et moi nous retrouvons sur le même autobus pour le retour à Montréal, et ce, tout à fait par hasard. Le voyage en bus a été trop court… On a donc poursuivi en métro: on reste dans le même coin!

Maintenant, vous et moi sommes riches de mieux connaître Pierrette Gauthier et son inspirante histoire de vie. Merci Pierrette.

Jean-Claude Drapeau pour Courir.org
Couriel : jeanclaudedrapeau@yahoo.fr

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Mathieu Gagnon
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Toujours plus loin

Par Mathieu Gagnon

Course des spartiates à Mont-Tremblant: Complètement fou!

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les organisateurs de la course des spartiates (Spartan Race en anglais) ont su insuffler une bonne dose de folie et d’adrénaline à leur événement! Car le 5 km qu’ils proposaient le 29 mai dernier au domaine St-Bernard, à Mont-Tremblant, n’avait rien d’une course typique. Au menu: boue, feu, obstacles en tout genre et course en forêt! Oui, les risques de blessures étaient bien réels!

Depuis que j’ai découvert l’existence de cette course hors de l’ordinaire qui nous vient de nos voisins américains, je ressens un petit plaisir coupable d’y participer. Ce n’est pas sérieux comme course… et c’est justement ce qui m’attirait! J’avais regardé plusieurs vidéos sur le site officiel et je savais un peu à quoi m’attendre, bien que chaque course soit différente et tenue secrète jusqu’au jour de l’événement. Donc, pas moyen de connaître les obstacles à l’avance. Et si vous ne comprenez pas l’anglais, pas moyen de connaître grand-chose en fait, puisque le site n’est qu’en anglais, une lacune que les organisateurs devraient vite corriger à mon avis.

Une pluie fraîche m’attend, ainsi que les 2200 autres coureurs inscrits, à mon arrivée sur le site. Il ne fait que 16 degrés, mais on est bien et il n’y a pas de moustiques! Afin d’éviter la cacophonie au départ, des vagues de 200 à 300 coureurs sont organisées aux 30 minutes, et la première vague est réservée aux coureurs les plus rapides. Heureusement pour moi, j’ai déjà été chercher mon dossard, ma puce et mon t-shirt blanc en polyester à l’effigie de l’événement. Juste à enfiler ce super t-shirt et on se sent déjà comme un dur à cuire! Mais j’ai plutôt opté pour du vieux linge et de vieux souliers, car la boue sera au programme. Je vais saluer Rose-Marie à son kiosque Kronobar, puisque je fais partie de son équipe. Si une fille parvient à la battre ou qu’un gars parvient à faire mieux qu’un autre membre de son équipe, cette personne se mérite un panier-cadeaux de barres énergétiques Kronobar, un produit d’ici.

Au micro, un animateur bilingue réchauffe la foule en nous faisant scander à l’occasion le cri tribal des spartiates: AROU, AROU, AROU! Enfin, quelque chose comme ça! Après un réchauffement de groupe, le départ est donné dans un nuage de fumée: l’effet est réussi! Je m’élance comme tout le monde dans le champ détrempé par les nombreuses journées de pluie de mai et je réussis à éviter une première grosse flaque d’eau. On court ensuite sur un sentier large bien entretenu pendant environ 1 km avant d’emprunter un sentier étroit en forêt. Des punching-bags suspendus aux arbres nous bloquent le chemin et je décide de passer en dessous, ça cogne moins!

Un peu plus loin, un lac peu profond. Les quelques gars plus rapides que moi au départ ont ralenti et hésitent: c’est qu’il faut sauter sur des plates-formes flottantes pour traverser le lac! Le gars en avant de moi glisse et tombe dans l’eau! Ok, je m’élance, glisse, me retrouve à quatre pattes, me relève vite et saute sur la prochaine plate-forme. Ok, ça va mieux, une dernière et hop, c’est réussi! J’ai le coeur qui bat à tout rompre et de l’adrénaline à revendre maintenant! Le sentier en forêt se poursuit avec une montée abrupte. Je suis à bout de souffle, comme les autres d’ailleurs.

Le sentier devient soudainement boueux à l’extrême: impossible de contourner les flaques de boue et de garder ses pieds au sec. Ajoutez à cela des roches glissantes et des troncs d’arbre à éviter, et ce sentier devient de plus en plus intense! Maintenant, ça descend, je me fais dépasser, mais il n’est pas question que je cours en fou là-dedans, je vais me fouler une cheville. Au bout de 2 km environ, nous débouchons enfin sur un large sentier bien entretenu. De gentils bénévoles nous attendent en soulevant un filet: il faut passer en dessous. Je me penche et plonge dans cette piscine de glace rouge: ah, c’est donc ben frette! J’en ressors dégoulinant de rouge devant un photographe, c’est chic!

Prochaine épreuve: tirer un bloc de béton dans un champ sur environ 100 mètres aller-retour. J’en profite pour reprendre mon souffle et mes esprits en tirant le bloc en marchant. Si j’essaie de courir, ce sont mes jambes qui deviendront des blocs de béton! Le gars devant moi court avec le bloc dans les bras: il doit être timbré! Après l’épreuve, malheureusement, les bénévoles nous ont envoyés sur le mauvais chemin. Il nous fallait continuer tout droit afin d’aller grimper après une corde puis ramper dans la boue sous des barbelés et non tourner à droite tout de suite. Comme tous les coureurs de la première vague, je n’ai donc pas eu la chance de faire ces deux épreuves. Dommage!

Je reprends la course et dépasse rapidement le gars qui a couru avec le bloc, mais je suis arrêté net par LE mur. Pas celui du marathon, mais celui des spartiates: un mur lisse de 8 pieds de haut! À droite, il y a quelques prises, mais je veux être un vrai de vrai, alors je prends le côté lisse à gauche et saute à bout de bras. Pas évident avec la pluie qui ne cesse de tomber et surtout quand on est à bout de souffle! De l’autre côté, 3 autres murs lisses de 5 pieds de haut! Pas vrai! Ensuite, la course reprend autour d’un lac pour environ 1,5 km. Heureusement, pas question de passer au travers cette fois-ci!

J’entends la foule, l’arrivée approche. Un bon feu coupe le chemin droit devant moi. Un petit saut par-dessus, hop, trop facile… et le jet d’eau en pleine gueule! Qu’est-ce que c’est que ça, ça pince! Un spartiate fou profite de ce moment d’inattention pour nous arroser avec un boyau tel un pompier! C’est beau, mes souliers ne sont pas en feu! Évidemment, question d’étirer le plaisir, nous avons droit à un petit détour juste avant l’arrivée. Il faut maintenant que je trouve la force de monter et redescendre une toile d’araignée en corde. J’ai les jambes mortes, mais j’y arrive tant bien que mal.

De l’autre côté, un bénévole me fait signe de prendre une lance et de viser la cible. Le gars en avant de moi manque son coup et doit faire 10 pompes. Je m’élance à mon tour… et touche la cible de justesse! Je l’ai eu, je peux continuer! Un long mur lisse et incliné se présente maintenant devant moi. Je prends mon élan et attrape la corde tout en haut sans glisser! Les dieux sont avec moi! Je redescends toutefois vite sur terre de l’autre côté: 2 spartiates musclés et armés d’énormes bâtons coussinés me bloquent le fil d’arrivée! C’est quoi ce délire!?! Pas le choix: je fonce vers eux, encaisse les coups en riant et franchis enfin la ligne d’arrivée! Wow, c’était complètement fou! Une jolie demoiselle costumée me remet ma médaille. Ah, un peu de baume sur mon corps meurtri!

Malheureusement, aucune collation n’est servie aux valeureux coureurs ayant réussi l’épreuve. Quant à moi, j’ai manqué le podium de peu et Rose-Marie a terminé première chez les filles, une fois de plus. Toutefois, l’absence de tapis au départ rend le classement final peu fiable, un oublie que les organisateurs corrigeront sûrement la prochaine fois. Serez-vous le prochain ou la prochaine à relever le défi des spartiates? Je peux vous affirmer que vous n’oublierez pas de sitôt cette expérience unique en son genre! AROU!

Vidéo de l’événement disponible au www.spartan.tv.

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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Mathieu Gagnon
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Toujours plus loin

Par Mathieu Gagnon

Course d’été des îles de Boucherville: Courir en pleine nature

Une journée splendide attendait les 663 participants aux diverses épreuves de la course d’été des îles de Boucherville, qui était organisée par les boutiques Coin des coureurs le samedi 4 juin dernier. En effet, les coureurs ont eu droit à un soleil radieux, une légère brise et un mercure de 13 degrés au départ à 8 h, mais celui-ci a rapidement monté pour atteindre les 17 degrés 2 heures plus tard. Il s’agissait d’une hausse de 34 % de la participation pour cette 6e édition fort réussie. Les coureurs avaient droit à un t-shirt blanc en coton à l’effigie de l’événement et à un dossard avec puce intégrée, une technologie fort appréciée qui simplifie la vie.

Les épreuves qui se déroulaient sur les sentiers en gravier de l’île Ste-Marguerite incluaient un 5 et un 10 km course et marche ainsi qu’un demi-marathon. Le parcours était constitué d’une boucle presque entièrement plate de 5,264 km dont environ le tiers était ombragé. Le départ avait lieu en bordure du fleuve St-Laurent où l’on pouvait voir des gens s’entraîner à l’aviron. Les coureurs passaient, entre autres, sur le petit pont de bois qui enjambe le chenal Petite Rivière, puis dans un champ d’herbes hautes où l’on peut apercevoir des renards, par une clairière où sont souvent tapis des cerfs de Virginie et près du chenal Grande Rivière où il n’est pas rare d’être épié par des marmottes. Petit bémol à signaler: les marqueurs des kilomètres étaient pour la plupart mal situés.

Les participants du demi-marathon devaient effectuer cette boucle 4 fois tandis que ceux du 10 km devaient la parcourir 2 fois. Les points de départ étaient ajustés selon le nombre de boucles à compléter. Trois stations d’eau et de boisson sportive étaient présentes sur le parcours, de quoi satisfaire amplement la soif de tout le monde. À l’arrivée, une bonne collation (bagel, banane et melon d’eau) était offerte à volonté à tous les coureurs et marcheurs, qui avaient également droit à une médaille de participation. Les physiothérapeutes de Kinatex étaient sur place pour offrir gratuitement leurs services aux coureurs qui en ressentaient le besoin. Les profits de cette course étaient destinés à Moisson Rive-Sud.

Si vous aimez courir en pleine nature sur une île peuplée de cerfs, et ce, à deux pas de la grande ville, cette course vous ravira. Mais n’attendez pas à la dernière minute pour vous inscrire l’année prochaine, car la participation sera probablement limitée à 1000 et sera assurément vite atteinte.

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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Yves Pelletier
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En passant par Le défi des Escaliers

Par Yves Pelletier

C’est le 26 juin dernier qu’avait lieu la 3e édition du Défi des escaliers de Québec. Et pour moi, c’était ma 3e participation. Le défi porte toujours bien son nom: il y a le super défi, soit 3000 marches à gravir et à descendre réparties sur 16 km, et le défi régulier qui est un parcours de 11 km avec un peu moins de marches.

J’arrive donc la veille, car pas question de partir le matin pour me rendre à Québec, le trajet entre chez moi et le site de départ étant quand même de 2 h 40. Faites le calcul, avec le départ donné à 8 heures, il me faudrait partir de nuit. Alors cette année, comme la famille ne pouvait venir avec moi, mon lieu de résidence pour cette nuit a été les résidences de l’Université Laval. Pour 50 $, vous avez une chambre, la salle de bain commune, le stationnement gratuit et vous êtes à environ 10 minutes du site de départ en auto. Bon, c’est certain que les résidences, ce n’est pas le luxe de l’hôtel 4 étoiles, mais avec le super défi que j’aurai à relever dimanche matin, le grand luxe serait superflu.

Le soir même, après mon arrivé, je vais en reconnaissance, car le site de départ n’est pas le même que l’an passé: il se situe à l’arrière du Musé national des beaux-arts, aux abords des plaines d’Abraham. Cela me permet en plus de repérer un resto Tim «quelque chose» afin d’avoir mon précieux café du matin le lendemain. Je regagne donc mon lieu d’hébergement pour profiter du plus d’heures de sommeil possible.

Le dimanche 26 juin 2011, à 5 h 50, mon réveil se fait entendre. Au menu du déjeuner: bananes, bagel, beurre d’arachides, miel et jus d’orange; il faut prendre des forces, car elles seront nécessaires pour effectuer les 16 km du parcours. À 6 h 30, départ vers le site avec arrêt au Tim «quelque chose» pour mon fameux café, indispensable dans mon cas.

Comme j’avais vu le site de départ la veille un peu à la noirceur, je n’avais pas été en mesure d’apprécier pleinement celui-ci, mais là, en plein jour, je m’aperçois que nous sommes choyés. Tout se déroule dans un environnement vert, du gazon, des gros arbres, de l’espace, bref, un merci aux organisateurs pour le choix du site de départ.

La température en ce matin: c’est nuageux, le sol est trempé et possiblement qu’il y aura de la pluie durant l’épreuve. Récupération du dossard et de la puce et installation adéquate de cet équipement nécessaire à notre identification.

Il est maintenant 7 h 30 et les organisateurs commencent à demander aux coureurs et marcheurs de s’installer dans le corridor de départ. Les marcheurs du super défi partiront en premier suivi par les coureurs et même chose pour ceux qui font le 11 km. 7 h 55, tous ont pris place dans ce corridor et se préparent tels des soldats à livrer une bataille où leur détermination et leurs efforts les amèneront à vaincre ce parcours.

Les départs sont donnés par groupe de 6 à intervalles de 12 secondes, ce qui fait qu’au environ de 9 h, tous devaient être partis. Les 2,8 premiers kilomètres se font en descente et c’est là que les premiers escaliers arrivent: 144 marches à descendre et comme les organisateurs nous l’ont rappelé avant la départ, la prudence est de mise, car la petite bruine qui tombe rend les marches glissantes et une chute de 144 marches, ce n’est pas recommandée. De plus, dans mon cas, le port de lunette sans «wiper» et sans «defrost» rend la vision un peu plus problématique.

Vient ensuite après le 3e km le premier escalier à gravir de 133 marches et, assez paradoxalement, c’est le premier que nous devons monter et son nom est «escalier de la Pente Douce». Puis, de kilomètre en kilomètre, les descentes et montées alternent, avec prudence en descente pour ne pas se planter et détermination dans les montées. Naturellement, au fil des montées, les cuisses deviennent un peu plus douloureuses.

Tout se déroule assez bien et le temps perdu en descente, car je le répète il faut être prudent, est rattrapé sans trop de difficulté sur les portions de rue qui sont plus planches. Fait à remarquer: Québec, c’est Québec, c’est-à-dire des pentes! Donc, il arrive parfois qu’en gravissant un escalier on voit enfin arriver la fin d’une pente. Et qu’est-ce qui nous attend en haut de cet escalier? Une magnifique pente! Et les pentes, bien que non comptabilisées dans le parcours, doivent être elles aussi montées. Un peu plus d’effort pour nos chers quadriceps et mollets.

Juste après le 11e km et juste avant de monter l’escalier de la porte St-Jean, il y a un petit escalier qui, si je ne me trompe pas, est l’escalier du parc de l’artillerie, soit 5 ou 6 marches. C’est le genre qu’on descend facilement en 2 enjambées sans trop se méfier et, malheureusement, c’est là que je ne me suis pas assez méfié. Résultat, comme on dit en bon Québécois: je me suis retrouvé les 4 fers en l’air sur le derrière! Heureusement, pas de dommage, juste l’orgueil qui en prend un coup! Je me relève et repars en remerciant le ciel qu’aucun photographe n’avait eu l’idée de se placer à cet endroit.

Au 13e km, l’escalier Charles Baillargé en descente qui nous amène à la côte de la Montagne, que nous descendons. Pour qui connaît Québec, cette côte descend beaucoup, mais pensez qu’entre le 8e et 9e km, nous avons dû la gravir tout comme les coureurs de l’autre côté de la rue qui, eux, sont à la gravir.

Entre le 13e et 14e km, un seul petit escalier à monter, 32 marches, c’est bien peu avec ce qui s’en vient. Puis, boulevard Champlain sur près de 1 km, le tempo est encore très bon. Et tout à coup, après le 15e km, à environ 200 mètres devant nous, des bénévoles nous font signe de prendre un escalier. C’est ici que se déroule la portion meilleur grimpeur de 398 marches: notre cerveau, notre détermination et notre bonne volonté veulent bien nous faire gravir le plus rapidement possible cet escalier, mais nos jambes nous rappellent que nous ne sommes pas l’homme ou la femme bionique! Après 3 m 26 s, j’arrive enfin tout là-haut pour entreprendre la dernière portion du parcours sur environ 700 mètres et qui constitue la portion meilleur sprinter. Cette section qui nous amènera à la ligne d’arrivée est faite dans sa première portion d’une belle petite montée. Bof, on se dit qu’après 3000 marches et plein de pentes ascendantes, qu’est-ce qu’une petite montée? Et la portion finale, elle, se fait en descente: les organisateurs ont sûrement eu pitié de nous et de nos pauvres jambes.

Je passe la ligne d’arrivée bien heureux d’avoir terminé ce 3e défi malgré les jambes un peu molles. Remise de médailles de participation, on jase un peu avec ceux qui arrivent dans nos temps, comment chacun a trouvé le défi. Puis, direction le lunch, car les réserves du déjeuner sont épuisées. Et ce lunch très généreux est servi dans une boîte en carton, ce qui est très écologique, car des installations sont mises à la disposition des coureurs pour la récupération. Bravo à l’organisation!

Je discute avec d’autres coureurs durant notre lunch et tous sont d’accord pour dire que cette course, par sa particularité et de par son organisation, est une des courses les plus appréciées actuellement. C’est quand même 1380 personnes venant de plusieurs régions du Québec qui ont complété l’épreuve.

Je termine sur ce fait un peu paradoxal et disons cocasse. Parmi les personnes qui ont participé au super défi ou au défi, pour certains, c’était une première, mais plusieurs en étaient à une 2e ou 3e participation. Donc, nous savions à quoi nous attendre, nous savions que nous allions nous-mêmes un peu nous torturer dans ces escaliers et ces rues en pente. Eh bien, saviez-vous que le 26 juin, c’est la journée internationale contre la torture établie par l’ONU?

Bonne course!

Yves Pelletier pour Courir.org
Courriel :yvepelletier@hotmail.com

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Le triathlon à la portée de tous... par Peggy Labonté
courir montreal quebec jogging competition course Le triathlon à la portée de tous…

Par Peggy Labonté

Les IronWOmans de Julia Reicherts

Je me rappelle le temps où je participais à des initiations en triathlon. Je m’étais rendue à Ottawa pour une mini-expérience en eau libre accompagnée de mon amie Julia Reichert. Julia prenait part au triathlon olympique et elle s’était classée 3e au total des femmes. Ce jour-là, Julia m’a beaucoup inspirée. Aujourd’hui, elle cumule les succès en course à pied et en triathlon. Âgée de seulement 24 ans, elle s’entraîne présentement pour l’Ironman de Lake Placid, qui aura lieu le 25 juillet prochain. Elle devra nager 3,8 km, rouler 180 km et courir 42,2 km. Julia en sera à sa 2e participation puisqu’elle a déjà complété ce Ironman en 11 h 12 l’an dernier pour récolter l’or dans sa catégorie d’âge et se qualifier pour les championnats mondiaux d’Ironman à Kona. En octobre dernier, Julia est allée là-bas en compagnie de ses parents pour compétitionner aux côtés des plus grands triathlètes du monde. C’est donc le 9 octobre 2010 que Julia a traversé la ligne d’arrivée du prestigieux Ironman d’Hawaii en 11 h 28. À la suite de cet exploit grandiose, Julia a eu la générosité de partager son expérience par écrit. La lecture de son texte m’a donné des frissons dans le dos, alors j’espère qu’il vous causera autant d’effets. Par la suite, ne manquez pas de lire l’entrevue qu’elle a eu la gentillesse de m’accorder, malgré son horaire d’entraînement très chargé.

Voici le Ford Ironman World Championship 2010 vu par Julia Reichert

Je sais que vous savez tous, en tant qu’athlètes, à quel point je me sens privilégiée de m’être qualifiée pour les championnats du monde d’Ironman. Dans mon texte, j’aimerais vous faire vivre l’atmosphère et l’expérience de cet événement incroyable.

Mes parents et moi sommes arrivés à Kona environ une semaine avant le début de la course pour me permettre de m’acclimater et de m’ajuster au décalage horaire de six heures. Dans les premiers jours, j’ai fait quelques courts entraînements et je suis allée confirmer ma participation. En marchant dans les rues de la petite ville de Kona, nous étions impressionnés par le nombre d’athlètes ayant moins de 5 % de gras corporel. Normalement, lorsque je participe à d’autres triathlons, il est facile de reconnaître les athlètes professionnels, puisqu’ils sont extrêmement bronzés, ont des jambes incroyablement musclées et ont une ossature très prononcée. À Kona, je n’en avais aucune idée, parce que chaque athlète pouvait facilement être celui qui gagnerait la course. Et ce, non seulement parce qu’ils avaient le physique pour gagner, mais aussi parce qu’ils avaient l’attitude pour ça.

Lorsque j’ai été inscrite et que j’ai reçu le bracelet d’athlète officiel, la ville entière a commencé à me traiter comme une célébrité. Les personnes qui remarquaient mon bracelet me félicitaient pour ma qualification à Kona et engageaient la conversation. Plusieurs compagnies se trouvaient sur place pour promouvoir leurs produits (Gu, PowerBar, Timex, etc.). Celles-ci distribuaient des produits, des échantillons et des articles conçus spécialement pour ce Ironman. Mes parents et moi avons même dû acheter une valise supplémentaire pour le retour!

 

Julia Reichert

Julia Reichert

courir montreal quebec jogging competition course Pendant la semaine, de nombreuses activités avaient lieu. J’ai eu droit à des entraînements matinaux à la nage, une course en sous-vêtements, la parade des nations (où j’ai représenté le Canada!) et des discours inspirants présentés par d’anciens athlètes connus, des entraîneurs et d’autres personnes que j’étais censées connaître. Enfin, deux nuits avant la compétition, j’ai assisté à la rencontre obligatoire des athlètes. Habituellement, cette rencontre présente des faits amusants, comme des histoires comiques et des pertes de poids spectaculaires. Cette fois-ci, c’était différent. La cérémonie a débuté avec un luau qui souhaitait la bienvenue aux championnats mondiaux d’Ironman sous le thème «The Way of the Warrior». C’était impressionnant! Durant la présentation, ils expliquaient les règles et les détails spécifiques aux parcours. La partie qui m’a le plus marqué demeure celle de la natation. D’ailleurs, le directeur de la partie natation a commencé en disant: «Oui, c’est vrai… la natation est aussi difficile que ce que tout le monde dit!» Il a continué en expliquant comment se placer correctement sur la ligne de départ selon notre temps de nage estimé. Il a ajouté que si nous étions des nageurs lents (soit prendre plus d’une heure pour faire 4 km), nous devions nous placer à l’arrière du peloton. Laissez-moi vous informer que j’ai complété la natation d’un kilomètre à Lake Placid en 1 h 05 en terminant en tête du peloton. À ce point-ci, j’ai réalisé que cette course serait vraiment TRÈS différente.

Le jour avant la course, je devais aller enregistrer mon vélo et préparer mes sacs dans la zone de transition. Il y avait au moins un bénévole pour chaque athlète. Le bénévole m’a guidé à travers la zone de transition, m’a expliqué absolument tout ce dont j’avais besoin de savoir et a placé mon équipement à l’endroit approprié.

Le matin de la course, mes parents et moi nous sommes rendus à la ligne de départ: LA PLAGE! Tous les athlètes étaient dirigés vers une zone spécifique pour procéder au marquage de leur numéro sur leur corps. En général, les nombres sont marqués avec un marqueur permanent noir, soit par un bénévole ou par soi-même. Aux championnats du monde, ils ont des étampes pour que les nombres soient parfaitement imprégnés. Mon numéro était 1929. Lorsqu’ils ont marqué le 2 sur mon bras, l’encre n’a pas complètement rempli le numéro. Pour que ce soit parfait, ils ont terminé en coloriant les coins. Ensuite, nous avons été dirigés vers la nourriture et les breuvages, suivi d’une visite aux toilettes chimiques et à la station de crème solaire, avant de nous rendre à notre vélo pour placer nos bouteilles d’eau.

J’ai fait ma routine habituelle en jasant avec mes voisins pour contrôler mon anxiété et me calmer les nerfs. Les seules personnes qui étaient ouvertes pour répondre demeuraient les bénévoles, étant donné que tous les athlètes étaient déjà dans leur «zone».

La course en soi était absolument fantastique! Comme prédit, la natation s’est avérée difficile… très agressif et la foule ne s’est jamais dispersée. Tout le monde était rapide! La partie vélo, de mémoire, était exceptionnellement intense. Lake Placid est réputé pour être côteux, mais Kona était VENTEUX et CHAUD. La roche volcanique et le terrain désertique exigeaient une force mentale et physique de la part des athlètes. Avec un niveau d’athlète aussi relevé, il était impossible de ne pas donner son maximum. Chaque participant paraissait tellement entraîné, compétitif et terriblement vite. Vers la fin du parcours vélo, je commençais à m’inquiéter pour la course à pied, car j’étais un peu fatiguée et qu’il n’y avait pas un nuage dans le ciel. Heureusement, aussitôt que j’ai quitté mon vélo, je me suis sentie en terrain connu. Comme toujours, j’étais si heureuse de courir. J’ai croisé tellement de stations d’eau et de bénévoles qu’il m’était impossible d’être déshydratée ou d’avoir un coup de chaleur. La fin de la course était aussi merveilleuse que je me l’étais imaginée. C’était exactement comme à la télévision… et nous avons reçu un collier de fleurs en traversant la ligne d’arrivée.

J’adorerais avoir la chance d’y retourner et d’essayer encore!

Entrevue avec Julia Reichert

Est-ce que tu dois te requalifier pour faire les championnats mondiaux d’Ironman à Kona même si tu l’as déjà fait l’an dernier? Oui, la seule façon de ne pas avoir à me requalifier serait d’avoir gagné mon groupe d’âge à Kona l’an passé. Je vais essayer de me requalifier à Lake Placid le 25 juillet prochain.

Quel temps vises-tu à Lake Placid cette année? Maintenant, mon entraîneur pense que c’est possible que je fasse entre 10 h 30 et 10 h 45. Personnellement, j’aimerais améliorer mon temps de l’an passé (11 h 12). Je veux travailler fort et essayer de toutes mes forces, mais n’importe quel temps me sera satisfaisant.

Quels sont tes trucs pour récupérer rapidement d’un gros entraînement? Normalement, j’essaie de manger ou de consommer quelque chose toute de suite après un gros entraînement. Aussi, après un gros entraînement, je fais une activité à faible intensité pour m’aider à récupérer. Par exemple, le samedi, je fais une longue course et dans l’après-midi je fais un peu de vélo facile. Même si ça ne me tente pas de faire un peu de vélo après une grosse course, je dois le faire. Ça m’aide à être prête pour le dimanche, car je dois faire ma longue sortie de vélo ce jour-là.

As-tu un mantra ou une phrase qui t’encourage à continuer quand tu as envie de ralentir dans une compétition? Normalement, j’essaie de me souvenir de tout l’entraînement que j’ai fait, même quand j’étais fatiguée ou quand ça faisait mal. Ça m’encourage à continuer, parce que je sais que c’est possible. Aussi, j’adore la partie course à pied dans chaque triathlon, alors pendant la natation et le vélo, j’ai hâte de mettre mes souliers et de commencer à courir.

Quel conseil donnerais-tu à un athlète qui fait son premier Ironman? Je pense que c’est vraiment important de s’entraîner et d’essayer de garder une vie normale, même avec tout l’entraînement. C’est difficile parce que ça prend beaucoup de temps. Ainsi, chaque fois que tu sors sur ton vélo ou que tu vas nager, tu devrais être content de le faire et pas stressé parce que ça représente trop dans ta vie. C’est important de s’amuser durant l’entraînement, même si l’entraînement a l’air sérieux, tout le monde peut le faire en demeurant concentré sur l’objectif et déterminé.

À quoi ressemble une semaine d’entraînement un mois avant ton Ironman? Maintenant, c’est un mois avant l’Ironman et l’entraînement est volumineux. Je travaille la vitesse durant tous les longs entraînements. Chaque jour, je cours. J’ai une journée où je fais des intervalles durant une course de 18 km et une autre journée ou je fais une longue course de 34 km avec encore des intervalles. Je fais du vélo presque chaque jour. Une fois, c’est une grosse sortie à vélo de 190 km avec un long intervalle à ma vitesse de compétition. Une autre fois, c’est une sortie à vélo avec des intervalles dans les côtes à répétition. Je pratique la natation 3 fois par semaine. La première journée c’est 3 x 1000 m à ma vitesse de compétition, la deuxième journée, c’est 3 x 800 m à ma vitesse de compétition et la troisième journée consiste en des éducatifs (drills) seulement.

Quelle est la plus grande distance que tu as parcouru à vélo en une journée? La plus grande distance était 196 km. C’était au moins 6 heures et demie suivi d’une petite course à pied (20 minutes).

Comment se sent-on lorsqu’on franchit la ligne d’arrivée d’un Ironman? Satisfaite!!!

Combien de temps as-tu besoin avant de récupérer d’un Ironman? Je pense que je récupère avec au moins une semaine d’entraînement normale, mais même après un mois, c’est difficile d’essayer de faire des entraînements de vitesse. C’est important de prendre le temps de récupérer. La vitesse va revenir quand tu auras bien récupéré.

Pour conclure, j’aimerais souligner le fait que Julia a aussi complété le marathon de Boston en 2 h 57 cette année pour terminer 2e dans sa catégorie d’âge. Elle se classe parmi les meilleures coureuses au Canada. Enfin, j’aimerais lui souhaiter bonne chance pour l’Ironman de Lake Placid. Elle mérite le plus grand des succès et non seulement pour sa forme incroyable, mais aussi parce qu’elle est une femme très sympathique. Julia est toujours souriante, participe à des levées de fonds pour le cancer et est diplômée pour devenir enseignante, dès l’an prochain. Go Julia, go!

Peggy Labonté pour Courir.org
Courriel : pegpeg30@hotmail.com

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Mathieu Gagnon
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Toujours plus loin

Par Mathieu Gagnon

2e étape de la coupe Dix30 2011: Populaire malgré l’humidité!

Le dimanche 26 juin dernier, le parc Michel Chartrand de Longueuil était de nouveau envahi par des centaines de coureurs venus participer à la 2e étape de la coupe Dix30. En tout, ce sont 471 coureurs et coureuses qui ont pris part aux épreuves du 5 et du 10 km, soit une augmentation de 37 % du taux de participation par rapport à l’année dernière! Mais après les fortes averses de la Saint-Jean-Baptiste, ce sont des sentiers en gravier plus détrempés qu’à l’habitude qui attendaient les irréductibles de la course à pied. Aussi, une humidité écrasante régnait sur le site, rendant le parcours plus lent que l’année dernière. Au moins, le ciel incertain n’est pas venu gâcher la plaisir de tous!

Marie-Christine, la coordonnatrice de l’événement, et de nombreux bénévoles étaient présents afin d’accueillir les coureurs sur le site et procéder à la distribution des dossards et des puces (qui étaient attachables à la cheville). Comme aux autres épreuves de la coupe Dix30, l’excellent percussionniste Frédéric Gauld de PEC Percussion était là pour dynamiser la foule de coureurs avec ses rythmes entraînants. Fidèle à l’habitude, avant de donner le départ, l’organisateur Éric Fournier a pris le micro pour présenter la trentaine de coureurs et coureuses élites invités à se surpasser. La coupe Dix30 est de plus en plus courue, autant par les élites que les néophytes!

Cette année, la boucle de 5 km avait été quelque peu modifiée au 3e km afin d’inclure un demi-tour sur une section asphaltée longue d’environ 1,5 km. Le parcours entièrement plat et partiellement boisé est fort agréable à courir et très rapide lorsque la météo coopère. Un point d’eau à la mi-parcours permettait aux athlètes de se rafraîchir quelque peu. Les coureurs du 10 km devaient parcourir deux fois la boucle, ce qui leur donnait une deuxième chance d’apercevoir des chevreuils, puisque plusieurs d’entre eux vivent dans ce vaste parc.

Une fois de plus, un repas complet avec sandwich au choix (oeufs, jambon, poulet) était remis à tous les finissants, une collation fort appréciée après l’effort! Divers prix, dont une nuit à l’hôtel du quartier Dix30, ont également été tirés parmi tous les pré-inscrits. Une excellente raison donc de ne pas attendre à la journée même pour s’inscrire!

La prochaine étape aura lieu sur le site du quartier Dix30 le 10 juillet prochain. C’est un rendez-vous à ne pas manquer!

Site officiel: www.fournier-es.com/coupedix30/

Page Facebook: www.facebook.com/pages/Coupe-Dix30/319788375533

Mathieu Gagnon pour Courir.org
Courriel : gagnon.mathieu@gmail.com

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Courir… dans le temps , par Paul Foisy

Le «Peter Dawson International Relay Race»

Au fil des ans, plusieurs événements marquent l’histoire du sport québécois. Certains se distinguent par les grandes émotions qu’ils apportent aux participants et aux spectateurs, tandis que d’autres sont fondateurs et ils s’inscrivent dans l’histoire comme des points tournants. Le «Peter Dawson International Relay Race», ou marathon à relais Peter Dawson, en fait partie.

L’appellation entièrement anglophone de l’événement nous fait découvrir une autre facette de notre société d’alors. En effet, bien que la compétition se déroule au Québec et que plusieurs participants, tout comme l’organisateur, soient Canadiens français, le programme officiel est rédigé en grande partie en anglais. On dit bien que le sport reflète la société de laquelle il est issu, n’est-ce pas?

En 1931, cette compétition internationale en est à sa deuxième présentation. Il s’agit d’une course à relais comportant huit étapes, où les équipes formées de deux coureurs doivent franchir le plus rapidement possible la distance de 500 milles ou 800 kilomètres. On doit le caractère international de l’événement au fait que les compétiteurs proviennent des États-Unis, du Canada, de Rhodésie (Zimbabwe), de Roumanie, de Finlande et d’aussi loin que l’Australie.

Cette grande course à relais est organisée par Armand Vincent, un promoteur montréalais oeuvrant dans la présentation de combats de boxe et de courses de longue distance. Avant la course à relais de 1931, Vincent organise sept grands événements, présentés devant quelque 325 000 spectateurs et totalisant des recettes de près de 62 000 $. D’ailleurs, Vincent se dit «toujours au service du public en fait de sports et événements populaires» et son leitmotiv est de donner «le meilleur en toutes circonstances».

Le premier marathon Peter Dawson

En 1930, le promoteur Vincent présente sa première course à relais de 500 milles. L’événement porte le nom de Peter Dawson, une marque de whisky écossais distribué par la Distiller’s Corporation, une propriété des frères Samuel et Allan Bronfman. Cette commandite permet de verser des bourses totalisant 10 000 $ aux participants. Les gagnants de cette première grande course sont Arthur Newton de Rhodésie (Zimbabwe) et Peter Gavuzzi d’Angleterre. Ils franchissent la distance dans un temps de 48 heures et 4 minutes. En réalisant cet exploit peu ordinaire, ils se méritent le premier prix, une bourse de 3 000 $ accordée à l’équipe gagnante. Édouard Fabre, le fameux coureur canadien-français, gagnant du marathon de Boston en 1915, termine en troisième position en compagnie de son équipier Ollie Wanttinen de Finlande, un coureur pesant 92 livres et mesurant moins de 5 pieds.

À suivre…

Si vous désirez en savoir plus sur l’histoire du sport, je vous invite également sur mon site internet Sport et Société au www.sportetsociete.com

Paul Foisy pour Courir à Montréal
Courriel : paul.foisy@sportetsociete.com

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Course à découvrir en septembre 2011

1re édition du Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres

Le tour d’une île à la course: une première au Québec!

Un tout nouvel événement sportif et familial s’organise dans la région de Charlevoix, le 11 septembre 2011! L’Isle-aux-Coudres s’apprête en effet à accueillir son premier Grand demi-marathon, une course réunissant quatre circuits (1 km, 2 km, 10 km et 23 km) et trois volets (famille, corporatif, scolaire), au profit de la Maison des jeunes l’Ancrage de l’Isle-aux-Coudres. Ce sont quatre jeunes sportifs originaires de l’Isle-aux-Coudres, Québec, Matane et de la France, Julien Harvey, Marline Côté, Pierre-Luc Iza et Flora Charlet, qui ont démarré cette année ce projet original et nouveau.

À ce propos, Pierre-Luc Iza explique: «Nous espérons réunir quelques centaines de personnes des quatre coins du Québec pour cette première édition. Non seulement la course à pied connaît un regain d’intérêt incroyable depuis quelques années partout au Québec, mais la région de Charlevoix demeure relativement délaissée en la matière. Or, l’Isle-aux-Coudres a tous les atouts pour plaire aux coureurs de tout acabit: paysages grandioses, communauté charmante, peu de dénivellation et un défi unique!» Les circuits sont d’ailleurs réalisables pour sportifs de tous âges, de tous niveaux et à des prix fort avantageux! L’atmosphère sera aussi à la fête: animations, musique, kiosques et tours d’hélicoptère seront offerts sur place, de même que des activités pour les enfants. Une médaille de participation et un repas d’après-course à saveur locale, ou une collation pour les plus jeunes, sont également compris dans l’inscription de 5 à 40 $ selon le circuit choisi.

Le maire de l’Isle-aux-Coudres se dit par ailleurs ravi de la tenue de cette première édition du Grand demi-marathon: «Nous sommes très heureux d’accueillir ce nouvel évènement chez nous. En plus de contribuer au dynamisme économique et touristique de notre île, on espère encourager la population locale et régionale à bouger et à découvrir une nouvelle activité sportive. Nous invitons aussi les participants à profiter de leur passage pour visiter la perle de Charlevoix, l’Isle-aux-Coudres», a-t-il commenté.

Évènement à teneur familiale, le Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres offre aux familles de trois membres et plus un tarif réduit de 40 $ de même que des services de gardiennage gratuit. Celles-ci courent aussi la chance de gagner un prix de participation d’une valeur de 250 $ dans le cadre du volet famille Simard Cuisine et Salle de bains. Le volet corporatif Construction Rosaire Guay permettra également aux entreprises et organismes de profiter de visibilité et de prix avantageux en inscrivant au moins quatre de leurs employés à l’événement. Finalement, pour le volet scolaire, une bourse de 150 $ sera attribuée à l’école de la région qui fera participer le plus d’élèves.

À moins de deux heures de Québec, le Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres propose ainsi une expérience unique où se rejoignent tourisme culturel et défi sportif! Une aventure qui débute avec le traversier de Saint-Joseph-de-la-Rive et qui continue par la découverte de nombreux attraits inédits, notamment d’un riche patrimoine maritime. «De plus, c’est une première au Québec, aucune course ne permet pour l’heure de faire le tour complet d’une île, et quel défi que de courir 23 km! Ne manquez pas votre chance!» conclut Pierre-Luc Iza. Pour plus d’information, consultez le site Internet du Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres à www.courseiac.com. Les inscriptions en ligne sont déjà ouvertes!

Flora Charlet, 581-307-1441 Marline Côté, 418-977-4969 course.iac@gmail.com

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Test de produit

Les bas Compressport par Peggy Labonté

La fin de semaine du 18 et 19 juin, j’ai fait deux compétitions. Le samedi 18 juin, j’ai participé au duathlon de Drummondville et le dimanche 19 juin, j’ai couru le 20 km au Tour du lac Brome. J’étais contente de réaliser que je me sentais très bien à l’arrivée de mon 20 km étant donné le duathlon de la veille. Au lac Brome, je portais pour la première fois les manchons (couvre-mollets) Compressport.

De plus, la fin de semaine subséquente, j’ai participé au duathlon de Trois-Rivières et à la coupe Dix30. Le samedi 25 juin, à Trois-Rivières, il pleuvait, faisait froid et c’était venteux. J’avais les manchons qui m’ajoutaient une couche supplémentaire de vêtements. Ce n’était pas de trop. Le lendemain, à la coupe Dix30, j’ai essayé les tubes pour les quadriceps avec l’idée de mieux récupérer et de continuer à performer. Je n’ai pas été déçue.

J’aimerais partager avec vous en quoi consiste le produit et mes impressions sur celui-ci. En dernier lieu, j’aimerais vous faire connaître l’opinion d’athlètes d’ici qui utilisent déjà l’équipement Compressport. Marie-Michèle Paré, Carl Vaillancourt, François Lefebvre et Marie-Claude Cyr ont généreusement accepté de me donner leurs impressions sur le sujet.

Description du produit : D’abord, pour ceux qui ne connaissent pas le produit, la gamme Compressport offre des bas complets, des manchons avec silicone pour les mollets, des tubes pour les quadriceps (compressport for Quad) et de longs cuissards (full leg Compressport). Ces produits sont conçus pour être portés avant, pendant et après l’effort. Il y a des grandeurs spécifiques pour chaque morphologie. Le spécialiste Compressport avait donc mesuré mon mollet pour s’assurer que j’obtienne le résultat désiré. Selon le fabricant, le tissu est compressif et il permet de réduire l’accumulation des toxines au niveau de la jambe et surtout lors d’entraînements prolongés. Le gainage du mollet apporte le sang plus efficacement des pieds vers le coeur. Par le fait même, les muscles reçoivent davantage d’oxygène et la récupération après l’effort est améliorée.

Mon opinion

Les points forts

Comme je le mentionnais, j’ai choisi de porter les manchons au Tour du lac Brome, puisque c’est très côteux et que la fibre du tissu permet de diminuer les chocs. D’après la compagnie Compressport, la fibre utilisée aide à réduire le mouvement oscillatoire des muscles, la fatigue musculaire et les risques de blessures. J’avoue que je n’ai pas ressenti trop de fatigue musculaire à la suite de ma course de 20 km, puisque j’ai été capable de continuer mes entraînements réguliers la semaine suivante. Je crois que mes muscles ont bénéficié de ce support compressif. Au duathlon de Trois-Rivières, j’ai testé les manchons sur le vélo et je n’ai eu aucune crampe aux mollets, alors qu’il m’arrive d’avoir quelques raideurs dans cette région.

À la coupe Dix30, j’ai essayé les tubes pour les quadriceps sous mon cuissard. J’étais sceptique de courir avec un tube compressif autour des cuisses. J’avais peur que le tissu descende et que je sois inconfortable. Au contraire, c’est resté si bien collé que ça m’a un peu irrité. Si vous voulez un conseil, faites confiance aux bandes adhésives et ne montez pas le tube trop haut inutilement. J’ai aussi découvert qu’il n’y aucun problème à porter les tubes pour quadriceps longtemps, car je les ai gardé pendant 8 heures sans inconfort.

Un des points forts des produits Compressport, c’est qu’ils ont des grandeurs appropriés aux très petits gabarits, excepté pour les bas de compression réguliers. Les manchons Compressport fournissent une pression notable sur mon muscle, contrairement à d’autres bas que j’ai déjà achetés et qui ne serraient pas suffisamment. D’ailleurs, il m’arrive parfois d’avoir le léger sentiment que je les porte encore, alors que je les ai enlevés.

Les points à améliorer

Malgré tout, il y a deux améliorations que Compressport pourrait apporter à sa gamme. J’adore l’aspect esthétique du produit, mais j’aimerais qu’il mette plus de couleurs sur le marché. Ce n’est pas si mal puisqu’il offre déjà les vêtements en blanc, noir et même rose avec des brillants. J’aurais souhaité retrouver du matériel orange, mais ce n’est pas encore offert. Par contre, il offrira du bleu dès le mois de juillet. Comme plusieurs triathlètes, j’aime m’amuser à avoir l’ensemble parfait. Heureusement, le tissu blanc convient tout de même à mon équipement et je suis consciente qu’il y a des choses plus primordiales dans la vie. Sur une note plus positive, le matériel est de qualité, il se lave facilement à la main et il sèche en un clin d’oeil… pour la compétition du lendemain!

Au départ, je voulais me procurer les bas de compression, mais le représentant a été très honnête en m’avouant que ceux-ci ne me conviendraient pas étant donné la minuscule circonférence de mes mollets. Il m’a alors proposé les manchons pour les mollets qui offrent des grandeurs plus petites. Après essai, je préfère ceux-ci, car ils s’enlèvent rapidement, sont plus simples à laver et je peux même les porter pendant la nage en triathlon. C’est parfait pour un triathlète qui aime performer sans s’arrêter pour mettre des bas pendant la transition, puisqu’on peut les porter du début à la fin du triathlon. Par contre, il serait tout de même intéressant de retrouver les classiques bas de compression dans des grandeurs plus petites, puisque ceux-ci avaient des points d’acupression qui m’intriguaient. Je serais curieuse d’avoir les impressions d’autres athlètes qui les portent pour savoir si cela fait une différence.

En conclusion, j’ai la ferme intention de continuer à utiliser les produits Compressport puisqu’ils sont adaptés à mes besoins. Ils sont un excellent complément à mes nombreux entraînements et compétitions. J’ai aussi bien apprécié l’expertise de Geneviève Lefrançois et Stéphane Chainé, qui m’ont guidée dans le choix du produit approprié. Ils sont très accessibles et sympathiques. Stéphane et Geneviève seront présents avec leur tente Compressport dans plusieurs événements sportifs cet été.

En voici quelques-uns:

31 juillet: Triathlon de Magog
21 août: Triathlon de Valleyfield
22 au 25 septembre: Marathon de Montréal

Pour les contacter: davinchaine@videotron.ca ou visiter Compressport.ca.

Commentaires recueillis chez des coureurs et duathlètes

Commentaires de Marie-Michèle Paré, duathlète, gagnante des duathlons de Tremblant et de Drummondville : Honnêtement, je commence seulement à utiliser les produits Compressport. J’ai porté mes manchons en récupération après le duathlon de Drummondville et après celui de Trois-Rivières. Je suis très satisfaite du résultat. Ma récupération a été parfaite (manchons Compressport combinés à un jogging ou du vélo à faible intensité après la compétition). Le confort est vraiment super, contrairement à certains pantalons compressifs que je portais auparavant (inconfort derrière les genoux et impression d’être «prise»).

Commentaires de Carl Vaillancourt, duathlète : Je possède des mollets de compression de deux autres compagnies et, d’après moi, le confort des Compressport est meilleur (à cause des bandes supérieures et inférieures qui sont plus larges). Je porte parfois mes bas compressifs à l’entraînement et en course, mais le meilleur résultat se voit surtout lorsque je les porte en récupération. Je ne les utilise vraiment pas pour l’esthétisme, quoi qu’ils sont beaux, mais pour l’effet bénéfique sur la récupération… mes muscles des mollets me disent merci!

Commentaires de François Lefebvre, coureur et duathlète, gagnant des duathlons de Tremblant et de Drummondville : J’ai essayé les manchons Compressport au duathlon de Trois-Rivières pour la première fois. J’ai été enchanté de constater qu’après avoir porté les manchons pendant la compétition et puis après en récupération, je sentais mes jambes moins lourdes qu’à l’habitude. Cependant, je crois que je vais utiliser une grandeur supérieure pour ma prochaine course, et ce, à cause du segment course à pied. Le muscle tend à prendre de l’expansion en période d’effort et je suis probablement habitué au mouvement oscillatoire de mes muscles lors de la phase d’impact. On peut ressentir un peu d’inconfort si les manchons sont trop serrés. Pour le segment vélo, c’était le confort total. Je n’ai ressenti aucune douleur et aucune crampe aux mollets, moi qui suis souvent sujet à ce genre de malaises. Bref, si vous hésitez entre deux grandeurs, je suggère d’opter pour la plus grande et ainsi laisser de l’espace pour le muscle qui prendra de l’ampleur à l’effort. Je compte utiliser les manchons au duathlon de Magog à la fin juillet afin d’évaluer l’efficacité du produit lors d’un parcours plus long comprenant de bons dénivelés. A priori, je suis persuadé que cette gamme complète de produits peut apporter ce que la compagnie prétend, soit une réduction de l’accumulation des toxines par le biais d’une circulation améliorée, donc moins de raideurs et de crampes durant et après l’effort.

Commentaires de Marie-Claude Cyr, coureuse, gagnante du 5 km de la Descente Royale de Québec et du 5 km au Tour du lac Brome : Je porte très souvent les manchons, mais plus particulièrement durant et après de gros entraînements par intervalles, une longue sortie ou une compétition. Il m’arrive même de dormir avec ceux-ci lorsque je sens mes jambes plus fatigués et que l’effort a été très intense. Je crois que le moment où je tire le plus de bénéfices des bas, c’est plutôt après l’effort, en récupération. Toutefois, comme ça ne peut pas faire de mal de les porter durant l’effort, je les porte aussi durant ce moment. J’ai porté les manchons Compressport au demi-marathon à Ottawa, au 5 km de la Descente Royale, au 5 km du Tour du lac Brome ainsi qu’à la 2e étape de la coupe Dix30.

J’ai choisi de porter les bas parce que j’avais souvent des douleurs et des crampes aux mollets à la suite de gros entraînements ou de grosses semaines de kilométrage. J’ai entendu parler que les bas de compression pourraient m’aider. Alors, j’ai lu sur le sujet et il a été prouvé que les bas de compression améliorent de 40 % le retour veineux en récupération (moins pendant que tu cours, puisque les contractions musculaires se chargent de faire un retour veineux efficace). Bref, j’ai décidé de les essayer et, depuis, j’ai vu un changement. Je ne peux plus m’en passer après les entraînements intenses. J’ai vraiment le sentiment que ça contribue à diminuer mes douleurs aux mollets et que ça m’aide à mieux récupérer, puis, du même coup, à mieux performer. Enfin, je crois!

Commentaires des distributeurs: Geneviève Lefrançois et Stéphane Chainé :
En effet, après comparaison et commentaires d’athlètes sur différentes marques, nous avons eu un coup de coeur pour ce produit, étant à la fois attirés par ses qualités et ses effets bénéfiques. En tant que vendeurs et distributeurs et avec notre coup de coeur, il est facile de parler en bien de notre produit. Par contre, ce qui est de plus en plus intéressant et aidant, c’est de voir que d’autres que nous commencent à l’apprécier, ce qui nous donne confiance et satisfaction pour bien représenter notre produit.

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Courir avec son chien
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Courir avec son chien

Par Isabelle, Charlotte et Clovis

N’oubliez pas de venir vous mettre en forme avec nous cet été!

CARDIO-CANIN: Cours au parc Bois de Belle-Rivière tous les jeudis à 18 h 30 et samedis à 10 h 45 * Prenez note que pour cet été seulement, le parc Bois de Belle-Rivière sera ouvert pour les cours de Cardio-Canin. *

OFFRE SPÉCIALE: Vous désirez vous mettre en forme, soit pour perdre du poids ou pour augmenter vos performances, mais n’avez pas nécessairement un horaire flexible? KinoVie vous offre la possibilité de vous monter un programme complet sur 3 semaines ou plus que vous pouvez faire chez-vous ou même dans votre propre centre d’entraînement. Contactez-nous pour plus d’information. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’information ou pour les inscriptions au cours de groupe. Faites vite, car il ne reste que quelques places! Au plaisir de vous entraîner!

Angelica Kozak | Kinésiologue (819) 217-5119 | info@kinovie.com | www.kinovie.com

Avis à tous les coureurs propriétaires de chiens. Soyez prudents si vous courez avec votre chien en période estivale. Celui-ci n’élimine pas la chaleur comme vous et pourrait subir des coups de chaleur. L’idéal est de courir tôt le matin ou en soirée et près d’un cours d’eau ou d’une source pour abreuver votre chien. Toutou n’a pas de souliers de course et la chaussée pourrait brûler ses coussinets plantaires. Ces petites précautions vous éviteront de mauvaises surprises et votre ami en sera ravi.

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EMBARQUEZ AVEC NOUS POUR LE WATERFRONT MARATHON TORONTO

Le 16 Octobre 2011

Bonjour coureurs et coureuses, après les francs succès de Niagara en 2009 et Philadelphie en 2010 nous nous dirigeons cette année vers Toronto pour le marathon le plus rapide au Canada : Le WATERFRONT Toronto, c’est un parcour plat parfait pour ceux et celles qui veulent se qualifier pour Boston. Encore une fois nous partirons en autocar de luxe, J’ai réservé des chambres à 15 minutes de marche du départ avec déjeuner compris. Le départ de Laval vendredi le 14 vers 9h00 et retour dimanche le 16 à Laval vers 20h00. La date des courses est dimanche le 16 octobre à 7h30 pour le marathon et le demi et 11h00 pour le 5 km.

Le coût sera de $100 par personne pour le voyage aller-retour en autocar et le coût pour 2 nuits à l’hôtel avec déjeuner compris en occupation quadruple est de $33 par jour par personne, en occupation triple $40 par personne par jour et en occupation double $55 par personne par jour.

Si ce voyage vous intéresse, envoyer un courriel le plus tôt possible pour m’indiquer votre intérêt, je vous ferai parvenir par la suite plus d’information et la façon de procéder pour réserver votre place dans le groupe. Vous pouvez aussi communiquer avec moi par téléphone.

Michel Croteau et Rachel Daigneault
Cell (Michel) 514-891-9551 ou (Rachel) 514-502-9432
Maison 450-963-7180
Courriel: michel.croteau9@gmail.com

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Le Mitsubishi City Chase de Montréal

Le Mitsubishi City Chase Montréal, la plus grande course urbaine au monde, s’arrêtera à Montréal le samedi 9 juillet prochain. Cette série d’aventures urbaines s’engage à faire vivre aux participants un dépassement de soi incomparable.  Les coureurs défieront leurs peurs en prenant part à différentes épreuves qui proposent des défis physiques, intellectuels, aventureux et humoristiques. Seules les énigmes conduiront les coureurs vers leurs destinations.

Afin de gagner cette course urbaine d’une durée de 4 à 6 heures, des équipes de deux personnes courront, marcheront et se serviront du transport en commun pour trouver leur chemin à travers la ville. Ils auront le droit de faire appel à leurs familles et amis pour de l’aide, d’accéder à l’Internet, et même d’obtenir de l’assistance de parfaits étrangers. La première équipe qui réussit à compléter les épreuves requises et qui traverse la ligne d’arrivée GAGNE !

Inscrivez votre équipe aujourd’hui!

Facebook: http://www.facebook.com/?ref=home#!/CityChaseCanada.FR
Site web : http://www.mitsubishicitychase.com/french/fr_schedule.asp?nav=schedule

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Défi Je bouge

La Fondation Santé, pour participer à l’élan positif d’entraide de sa communauté face aux inondations, reporte au mois d’août le Défi Je bouge, qui devait avoir lieu le samedi 18 juin prochain, et invite toute la population à participer à la grande corvée de nettoyage des zones sinistrées.

Toutes les inscriptions déjà reçues seront évidemment valides pour le Défi Je bouge reporté au mois d’août et les participants sont invités à venir chercher leur chandail Syntrel aux couleurs du Défi Je bouge 2011 dès la semaine prochaine au bureau de la Fondation Santé, et à poursuivre leur entraînement tout l’été.

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Citation du mois

Il est vain d’attendre le changement, il faut le créer!

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Nouvelle de Club

C’est le 9 août prochain qu’aura lieu la rencontre des Vainqueurs no 2.

Cette rencontre provinciale d’athlétisme permet aux coureurs de tous les niveaux de participer à une épreuve sur piste avec un 1500 m, un 400 m et un lancer du javelot. Pour les enfants de 6 à 13 ans, il y a trois épreuves, soit un 500 m, un lancer de la balle et un saut en longueur. Inscription sur place et remise des dossards à partir de 17 h 30 à la piste d’athlétisme Étienne-Desmarteau à Montréal. Pagette: 514-765-6470

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Courses à venir en juillet 2011 par Jean Joly

Commencez à préparer votre mois de courses à pied avec le calendrier des compétitions de Courir.org. Si vous voulez vous donner les moyens de bien figurer en compétition, il ne faut rien négliger, et surtout pas la planification de votre horaire sportif.

Vendredi 8 juillet
La Course du Grand Lévis : La 5e édition de la course du Grand Lévis sur le magnifique parcours des Anses de la ville de Lévis. Cet événement propose des épreuves de courtes distances et se veut accessible aux coureurs de tous les niveaux ! Cette course fait partie du Circuit régional des 10km. Infos : info@clubdecourselevis.com Étape 6 du Circuit régional des 10 km. (2, 5, 10 km)

Samedi 9 juillet
The Mitsubishi City Chase : Présenté par BlackBerry Bold : Une course urbaine unique qui requiert des participants un travail d’équipe, détermination et prise de décision pour découvrir les points d’intérêts cachés dans la ville au travers différentes épreuves les plus casse-cou. Infos : : Cityguru@citychase.com

Dimanche 10 juillet
Coupe DIX30 – Étape 3 (Quartier DIX30, Brossard) : Troisième étape d’un circuit de 5 étapes. Épreuves de 5 km et 10 km. La 1re étape est sur le site du Quartier DIX30 à Brossard. Parcours rapide en boucle, Ambiance relevée, animation, café, restos. 15 minutes de Montréal Infos : coupedix30@hotmail.com (5 ,10 km)

Dimanche 10 juillet
Courons à la Classique du Festival : Une course de 5 kilomètres dans les sentiers boisés du Parc Riverain situés à l’arrière de l’Amphithéâtre de Joliette et longeant la rivière L’Assomption. Événement organisé conjointement avec Louis-Philippe Garnier, quadruple champion canadien Master en marathon. Infos : sgariepy@lanaudiere.org (5 km)

Dimanche 10 juillet
Boilermaker d’Utica : Cette année, la course est de retour pour sa 34e édition, avec une participation prévue de 13,000 coureurs (5, 15 km)

Mardi 12 juillet
La Grande Prédiction : 18h45 Les montres sont interdites. Vous devez prédire votre temps de 5km avec le plus d’exactitude possible. Un prix pour la meilleur prédiction. Y aura-t-il un Nostradamus en 2011 ? Quatrième étape de la  Série du Diable « Brooks-Yéti » 2011. La Brasserie Le Trou du Diable offre un verre à tous les participants. Prix de participation assurés. Infos : 819-537-8416 Courriel : jean.lemoyne@sympatico.ca ( 5 km)

Mercredi 13 juillet
5 km du Festival de la Gibelotte : Départ en face du Énergie-Cardio , 57 rue Augusta à Sorel-Tracy. Inscription sur le site web de Quid-Chrono sous l’onglet calendrier. Pour informations: Dany ou Martine au 450-402-0574 (5 km)

Mercredi 13 juillet
Le Tour du Lac Labrecque : La 30e édition de cette course aura lieu à l’Hôtel-de-Ville St-Léon 3425. Ambroise à Labrecque. Infos : 418-481-2917 coordonnateursports@patrojonquiere.org Coupe Autocar Jeannois #12 (1.5, 3, 5, 15 km)

Samedi 16 juillet
Le Demi-marathon Marcel-Jobin de Yamachiche : Cette course en sera cette année à sa 15e édition. À l’École Omer-Jules Désaulniers 450 rue Ste-Anne à Yamachiche. Infos : 819-372-7635 VO2 Max #6 et course #8 du Circuit Provincial Sports Experts (1, 2, 5, 21.1 km)

Mardi 19 juillet
Courses au crépuscule : Organisées par le club Milpat. Courses au crépuscule sur la piste du parc Ste-Ursule de Trois-Rivières au pavillon Ste-Ursule de l’école secondaire Des Pionniers à 18 h 30. Courses au crépuscule #4 Infos : milpat@milpat.ca (1, 3, 5 km)

Mercredi 20 juillet
Le Défi de 20 minutes : Venez courir ou marcher avec l’équipe du Coin des Coureurs à la boutique de votre choix, pour un défi de 20 minutes de course ou marche. Infos : ckronlov@runningroom.com. Organisée par les boutiques Coin des Coureurs.

Mercredi 20 juillet
La Course Vincent Létourneau : La 1ère édition de cette course aura lieu au Patro de Jonquière. Infos : 418-542-7536 couturerene@hotmail.com Coupe Autocar Jeannois #13 (1.5, 3, 5, 15 km)

Dimanche 24 juillet
Coupe DIX30 – Étape 4 (Parc de la Cité, Saint-Hubert) : Quatrième étape d’un circuit de 5 étapes. Épreuves de 5 km et 10 km. La 1re étape est sur le site du Quartier DIX30 à Brossard. Parcours rapide en boucle, Ambiance relevée, animation, café, restos. 15 minutes de Montréal Infos : coupedix30@hotmail.com (5 ,10 km)

Mardi 26 juillet
La série de courses Le Thymbré : Courses de 1 km et 5 km sur la piste cyclable de Nicolet. Infos : Jean-Yves Fournier, jyfournier@hotmail.com Course Thymbré #2 (1, 5 km)

Mardi 26 juillet
La Course de la Traversée de Roberval : La 12e édition de cette course aura lieu à l’École Notre-Dame 830, boulevard St-Joseph à Roberval. Infos : 418-671-2332 marioetlouise@hotmail.com Coupe Autocar Jeannois #14 (1, 3, 5, 10 km)

Samedi 30 juillet
Tour du Lac-à-la-Tortue : Cette course en sera cette année à sa 8e édition. À la Plage Idéale près de Shawinigan. Infos : Roger Langevin 819-538-1329 VO2 Max #7 (1, 5, 11.2 km)

Dimanche 31 juillet
Le TriMemphré : Le 31 juillet 2011 aura lieu la 16ième édition du Trimemphré à Magog. Plusieurs épreuves sont au programme. Le Trimemphré est fier d’accueillir le « Championnat National 2011 de Triathlon Longue Distance ». Un événement qui fait bouger bien du monde au Québec. Courriel : info@trimemphre.qc.ca

Courir - Course - Jogging - sport

Recette du mois Par Caroline Allen

La saison des fraises bas sont plein profitez-en pour cuisiner ce délice !

GAUFRES & COULIS AUX FRAISES

Un excellent et délicieux rituel pour débuter la journée (6 gaufres).

Les ingrédients du déjeuner sublime.

— 2 tasses (500 millilitres) de farine de blé entier
— 2 cuillerées à table (30 millilitres) de sucre brun
— 2 cuillerées à thé (10 millilitres) de poudre à pâte
— 1 cuillerée à thé (5 millilitres) de bicarbonate de soude
— ½ cuillerée à thé (2 millilitres) de sel
— 2 tasses (500 millilitres) de lait de babeurre
— ¼ tasse (60 millilitres) de margarine réduite en calories
— 4 blancs d’oeufs
— 2 tasses (500 millilitres) de fraises fraîches tranchées
— 1 cuillerée à table (15 millilitres) de sirop d’érable
— 1 cuillerée à table (15 millilitres) de jus de citron

Allez, hop, debout!

#1. Dans un bol moyen, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel, puis réserver. Dans un grand bol, combiner le lait de babeurre, la margarine et les blancs d’oeufs et mélanger avec un fouet. Ajouter les ingrédients secs et mélanger pour obtenir une préparation semi-homogène (ne pas trop brasser).

#2. Chauffer un gaufrier et l’enduire d’enduit antiadhésif (si vous n’avez pas de gaufrier, transformez vos gaufres en crêpes dans un poêlon antiadhésif!). Verser la préparation dans le gaufrier en laissant un espace de ½ pouce au dessus des plaques. Cuire les gaufres environ 3 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes. Réchauffer les gaufres au four et répéter avec le reste du mélange.

#3. Dans une petite casserole, combiner les fraises, le sirop d’érable et le jus de citron. Porter à ébullition, puis réduire à feu moyen-doux pour mijoter environ 8 minutes. Servir comme coulis sur les gaufres et accompagner de lait chaud épicé et chocolaté!

1 gaufre: 256 calories, 41 grammes de glucides, 10 grammes de protéines, 6 grammes de lipides.

Bon appétit!

ATTENTION
La liste des abonnés de Courir à Montréal n’est pas disponible. Nous ne la donnons, ni ne la revendons à personne. En revanche, vous pouvez sponsoriser notre lettre d’information : contactez-nous pour discuter des modalités. Téléphone : 514-387-0404

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